Philatélie thématique

René Descartes, écrivain et mathématicien

 

Mais qui est donc René Descartes, l’homme au Cogito ergo sum, dont le nom est devenu synonyme de rigueur mathématique. Etre cartésien, nous dit le Petit Larousse, c’est être méthodique et rationnel. René Descartes est né le 31 mars 1596 dans le village de la Haye en Touraine (qui porte maintenant le nom de Descartes), d’une famille de moyenne bourgeoisie (son père est conseiller au Parlement de Bretagne). Il ne connaitra jamais sa mère, décédée des suites de son accouchement. Lui-même sera handicapé toute sa vie par une santé fragile qui le conduira notamment à ne jamais se lever avant 11 heures du matin !

À l’âge de 8 ans, il entre au collège des jésuites de la Flèche, nouvellement fondé par Henri IV, où il reçoit une éducation stricte et solide. Son goût et son talent pour les choses mathématiques y sont déjà affirmés. Plus tard, il poursuit des études de droit à la faculté de Poitiers, études couronnées par l’obtention d’une licence. Il ne commence pour autant jamais de carrière juridique, mais s’engage plutôt, comme nombre de ses jeunes contemporains, dans une armée européenne, pour lui l’armée bavaroise. Descartes n’aura jamais à combattre, et profitera essentiellement de cet engagement pour voyager à travers l’Europe.

 

Ce n’est qu’en 1628 que Descartes pose ses valises en Hollande, à l’écart des mondanités parisiennes. En 1633, il est prêt à publier le Monde, ouvrage qui décrit les structures physiques qui nous régissent. Il y défend notamment le fait que la terre tourne sur elle-même et autour du soleil, suivant en cela Copernic et Galilée. Mais ce dernier vient d’être condamné par l’Inquisition, et Descartes préfère être prudent.

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Louis Pasteur, pionnier de la bactériologie

La vie de Pasteur est toute empreinte de simplicité et de qualité morale. Tout dans son œuvre scientifique est articulé avec tant d’harmonie, qu’on dirait l’homme prédestiné et sa mission réglée par quelque puissance surnaturelle. Louis Pasteur est né à Dôle dans le Jura le 27 décembre 1822, il est le cadet d’une famille de quatre enfants. Il a huit ans lorsque ses parents quittent Dôle pour s’installer définitivement à Arbois. Dans cette maison qui abrita la tannerie de son père, Louis Pasteur reviendra en vacances sa vie durant. La famille Pasteur est catholique et bonapartiste. Les débuts scolaires au collège d’Arbois du jeune Louis sont sans histoire, il a tout d’abord démontré un don certain pour le dessin, mais ses talents artistiques passeront rapidement au second plan. En 1839, il entre au Collège Royal de Besançon et y passe le baccalauréat ès lettres en 1840, il est Maître d’études avant de passer son baccalauréat ès mathématiques à Dijon en 1842. A Paris il suit des conférences à la Sorbonne et effectue au lycée Saint-Louis une année de préparation à l’entrée à l’Ecole Normale, qu’il intègre en 1843. Il a pour maître Jean-Baptiste Dumas, ce professeur fait sur lui une impression profonde : “… Un de ces éveilleurs d’idées qui suscitent les vocations scientifiques.” Licencié ès sciences en 1845, il est nommé professeur de physique au lycée de Tournon en Ardèche, mais reste attaché à l’Ecole Normale Supérieure comme agrégé préparateur.
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Jean Mermoz, pilote et légende de l'”Aéropostale”.

Jean Mermoz est le fils de Jules Mermoz (1870-1940), maître d’hôtel, et de Gabrielle Gillet dite « Mangaby » (1880-1955), Chevalier de la Légion d’honneur en 1952. Le couple se sépare dès 1902 et divorce en 1922. Mermoz passe une partie de son enfance chez ses grands-parents, à Mainbressy, village situé au sud d’Aubenton, dans les Ardennes. Et, alors que sa mère trouve un poste de couturière à Charleville, il entre à l’école supérieure professionnelle d’Hirson en tant que pensionnaire. Lorsque le premier conflit mondial éclate, en août 1914, ses grands-parents, pris de panique, s’enfuient avec lui dans le Cantal, où il intègre le lycée d’Aurillac. Sa mère, non prévenue, et bloquée par l’avancée des troupes allemandes devra attendre trois années, et les arrangements internationaux de 1917, pour retrouver son fils, après un rapatriement en zone non occupée, via la Suisse, pays neutre. Elle amène ensuite Jean à Paris où il est admis au lycée Voltaire avec une bourse de demi-pensionnaire. Il passe avec succès la première partie du baccalauréat en 1918, mais échoue à la seconde. Il se remet difficilement de cette déception et tombe gravement malade. Une fois guéri, il renonce à préparer le concours de l’École centrale.

En 1930, Jean Mermoz épouse Gilberte Chazottes, qui, après la mort de Jean, se remariera avec l’ingénieur René Couzinet. Celui-ci se suicidera le 16 décembre 1956 après avoir abattu Gilberte Chazottes.

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