L’Obélisque de Théodose, Istanbul (Turquie).

L’obélisque de Théodose (en turc : Dikilitaş « pierre dressée, obélisque », de dikili « debout » et taş « pierre ») est le nom donné à l’obélisque égyptien de Thoutmôsis III qui orne l’hippodrome de Constantinople, aujourd’hui At Meydanı ou Sultanahmet Meydanı, à Istanbul. Il s’agit du plus vieux monument encore visible de la ville.


À l’origine, l’obélisque de Thoutmôsis III était érigé au sud du VIIe pylône du grand temple de Karnak. Il fut transporté à Alexandrie sous Constance II (empereur de 337 à 361), en même temps que l’actuel obélisque du Latran. Il dut attendre le règne de Théodose Ier (empereur de 379 à 395) pour être finalement transporté à Constantinople, où il fut réérigé en 390 sur la spina de l’hippodrome. Il s’agit du plus petit des obélisques datant de Thoutmôsis III.

Il est devenu depuis l’un des monuments touristiques de la ville d’Istanbul. Il se trouve de plus à proximité de deux autres lieux hautement touristiques, l’Hippodrome de Constantinople et la Mosquée bleue.

Le 12 janvier 2016, un attentat vise un groupe de trente-trois touristes allemands qui contemplaient l’obélisque.

L’obélisque est en granite rouge de Syène. Sa partie basse manque, et sa hauteur n’est plus aujourd’hui que de 18,54 m (ou 19,6 m) et 25,6 m avec le piédestal. À l’origine, il devait atteindre une trentaine de mètres, soit presque autant que l’obélisque du Latran. L’obélisque est séparé du piédestal par quatre cubes de bronze de quarante-cinq centimètres, pourvus de boucles de bronze soudées aux angles extérieurs.

Elles sont réparties sur les quatre faces, sur une seule colonne centrale, et célèbrent les victoires de Thoutmôsis III sur les rives de l’Euphrate (vers -1450).

Détail du piédestal (est) : Théodose offre le laurier de la victoire. On distingue l’orgue hydraulique, en bas à droite. Le piédestal de marbre est richement historié de bas-reliefs apportant des informations sur le transport et l’érection de l’obélisque.

Sur la face est, l’empereur Théodose, dans la loge impériale, entouré de sa cour, remet au vainqueur de la course la couronne de laurier, dans un décor d’arcades et de colonnes corinthiennes. Les spectateurs assistent à la cérémonie en compagnie de musiciens et de danseurs. À droite, on distingue l’orgue hydraulique ou hydraule de Ctésibios et, à gauche, un autre instrument.

Source : Wikipédia.

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