Leopold Staff, poète, écrivain et dramaturge.

Leopold Henryk Staff, né le 14 novembre 1878 à Lemberg (royaume de Galicie et de Lodomérie), mort le 31 mai 1957 (à 78 ans) à Skarżysko-Kamienna (dans la voïvodie de Kielce), est un poète, écrivain, dramaturge, essayiste et traducteur polonais, considéré comme l’un des plus grands artistes du modernisme polonais. La poésie de Staff fait le trait d’union entre la génération de Jeune Pologne (début du XXe siècle) et celle d’après 1918 Skamander).


Fils de František Staff, confiseur d’origine bohémienne établi à Lemberg où il animait la communauté de ses compatriotes, Leopold Staff est le frère aîné du professeur Franciszek Staff, ichtyologue de réputation  internationale, et de Ludwik Maria Staff, écrivain disparu prématurément à l’âge de 23 ans.

Il fait des études de philosophie et de philologie romane à l’université de Lwów de 1901 à 1906. Il participe à la vie littéraire et artistique de l’université et il est membre de l’antenne locale de la revue cracovienne Młodość. Il est influencé par la découverte de l’œuvre de Nietzsche dans l’esprit duquel il écrit ses premiers poèmes publiés. Il est également sensible à l’œuvre de François d’Assise et il traduit les Fioretti.

Il participe aux activités du groupe artistique informel Płanetnicy, qui se réunit à la villa de Maryla Wolska auprès de la fondation Ossolineum, avec notamment Ostap Ortwin, Józef Ruffer, Jan Kasprowicz, Edward Porębowicz , Stanisław Antoni Mueller. En été, les réunions du groupe ont lieu dans les Carpates près de Skole.

De 1901 à 1903 il vit en France et en Italie. Son premier recueil publié en 1901,Sny o potędze (Rêves de puissance), connait un succès foudroyant. L’Italie lui fait mieux réveille son penchant pour la beauté classique: Gałąź kwitnąca (Rameau en fleurs) Uśmiechy godzin (Sourires de heures).

Pendant la Première Guerre mondiale, les troupes russes brûlent sa riche bibliothèque en 1915 et l’emmènent de Lwów à Kharkov. Il reste en Russie jusqu’en 1918, date à laquelle il s’installe à Varsovie.

En 1920 roku il se marie avec une enseignante de géographie Helena Lindenbaum.

En 1920-1921, il fait partie de la rédaction de la revue Nowy Przegląd Literatury i Sztuki. Il appartient à la Société des écrivains et journalistes polonais (qu’il préside de 1924 à 1931). De 1933 à 1939, il siège à l’Académie polonaise de littérature dont il est élu vice-président. Membre d’honneur du PEN Club, il a alors beaucoup d’influence dans les milieux littéraires et culturels en général. Outre ses propres œuvres, il publie de nombreuses traductions du latin, du grec ancien, du français (Jean-Christophe de Romain Rolland; Le Neveu de Rameau de Diderot), de l’italien (Jacques de Voragine), de l’allemand (Goethe et Nietzsche) et des langues scandinaves. Sa candidature au Prix Nobel de littérature est présentée.

Il passe la Deuxième guerre mondiale à Varsovie, où il participe avec sa femme aux activités clandestines de l’université fermée par les occupants (il donne des cours de littérature). Il y revient en 1949 après avoir passé les années 1944-1949 à Cracovie. Sa création est marquée par les années de guerre. Leopold Staff se lie d’amitié avec l’abbé Antoni Boratyński, vicaire puis curé à Skarżysko-Kamienna qui le soutient dans les moments difficiles et l’inspire dans son activité.

Il est enterré au Cimetière de Powązki dans l’Allée des Grands Hommes.

Source : Wikipédia.

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