Le Gibbon.

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Les hylobatidés (Hylobatidae) sont une famille de primates hominoïdes (les grands singes) appelés couramment gibbons. Certaines espèces sont plus précisément appelées houlock ou siamang.

Ces espèces se différencient principalement des autres grands singes par leur plus petite taille, la longueur importante de leurs bras par rapport à leur corps, leur mode de vie exclusivement arboricole, l’usage de la brachiation comme principal moyen de locomotion et leur organisation sociale basée sur des couples monogames.


Les gibbons diffèrent des hominidés (chimpanzés, bonobos, gorilles, orang-outans, et humains) en étant plus petits. Ils vivent en couples, ne construisent pas de nids et possèdent certains caractères anatomiques qui les font ressembler aux autres singes.

Les gibbons sont les maîtres dans l’art de la brachiation, qui leur permet de se balancer de branche en branche, qui peuvent être distantes de plusieurs mètres, à la vitesse de 80 km/h. Ils peuvent également sauter et marcher de façon bipède en relevant leurs bras pour s’équilibrer.

La caractéristique anatomique principale des hylobatidés est la structure du poignet, dont les os forment une boule logée dans un trou, ce qui permet des mouvements biaxiaux, contrairement aux hominidés. Une telle jointure permet de diminuer la quantité d’énergie nécessaire aux mouvements dans le bras et le torse, et réduit également le stress provoqué à l’épaule. Ils  possèdent également de longues mains et de grands pieds, avec une démarcation entre le premier et le second doigt de leurs mains. La fourrure de ces singes est généralement noire, grise, brune avec souvent des marques blanches sur les mains, les pieds et le visage. Certaines espèces ont un sac vocal sous la mâchoire inférieure qui sert de caisse de résonance lors des hurlements. Ce sac peut être énorme chez certaines espèces, égalant la taille de la tête.

Le crâne des hylobatidés ressemble à celui des grands singes, avec un rostre court, une boîte crânienne élargie et de larges orbites oculaires tournées vers l’avant. Les gibbons sont des catarrhiniens avec des narines proches l’une de l’autre, tournées vers l’avant et orientées vers le bas. Ils n’ont pas de bas-joues et leur estomac n’est pas divisé en poches. Leurs dents sont similaires à celles des grands singes, de type bunodontes. Les molaires supérieures possèdent un cingulum qui peut être large. Les canines sont proéminentes mais ne sont pas sujettes à un dimorphisme sexuel. La formule dentaire est celle des catarrhiniens.

Les gibbons sont totalement arboricoles et ont développé des formes hautement spécialisées de locomotion. Le fort allongement de leurs bras et de leurs mains est adapté à la brachiation qui optimise l’accès aux fruits dans les branches terminales des arbres dans lesquels ils peuvent se déplacer à 50 km/h et faire des bonds de plus de 10 m, ce qui leur permet de franchir les trouées dans la canopée. Leurs membres antérieurs, dont l’avant-bras dépasse en longueur le bras, sont très allongés, si bien que sans effort l’animal dressé est à même de toucher le sol de ses mains fermées. Ne pouvant rester debout

immobile, les gibbons pratiquent plus rarement la bipédie (environ 10 % de leur temps de locomotion) mais avec une démarche maladroite, devant fléchir l’articulation des hanches et des genoux. Ces caractéristiques expliquent qu’ils marchent en se balançant pour garder l’équilibre et les membres antérieurs souvent au-dessus de leur tête.

Ces primates présentent des callosités sur l’arrière-train.

On trouve les représentants de cette famille dans les forêts tropicales depuis le Nord-est de l’Inde à l’Indonésie, au Sud de la Chine, ainsi que dans les îles de Sumatra, Bornéo et Java. Avant la confirmation des études génétiques, les différentes espèces ont été réparties dans des genres suivant un principe relevant de la biogéographie.

Les gibbons étaient à l’origine tous classés dans le genre Hylobates, mais les analyses génétiques les ont divisés en quatre genres basés sur leur nombre de chromosomes : 38 chromosomes pour le genre Hoolock, 44 pour Hylobates, 52 pour Nomascus et 50 pour Symphalangus.

Source : Wikipédia.

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