John Le Marchant, militaire.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :6 avril 2023
  • Temps de lecture :5 min de lecture

John Gaspard Le Marchant fut un officier général britannique, né le 9  février 1766 à Amiens et mort le 22 juillet 1812 à la bataille des Arapiles, en Espagne. Considéré comme l’un des meilleurs officiers de cavalerie britanniques de sa génération, ses travaux en tant que théoricien militaire eurent une grande influence sur les méthodes d’organisation de l’armée anglaise. Il fut également à l’origine de la création de la première académie militaire de Grande-Bretagne — l’actuelle académie royale de Sandhurst. Il participa activement aux guerres de la Révolution française ainsi qu’à la guerre de la péninsule Ibérique, où il fut tué en menant une charge de sa cavalerie.


John Le Marchant était le fils d’un officier de dragons, John Le Marchant, issu d’une vieille famille de Guernesey. Sa mère, Marie, était la fille du comte Hirzel de Saint-Gratien et une descendante du célèbre chef  protestant Gaspard de Coligny, d’où l’origine du deuxième prénom de Le Marchant1. Ce dernier naquit en 1766 à Amiens, dans la demeure de son grand-père. Après un passage à l’école du docteur Morgan à Bath, où il se fit remarquer comme « l’un des deux plus grands crétins qui soient jamais passés par là » — l’autre étant le futur amiral Sidney Smith —, Le Marchant se disciplina et s’enrôla dans un régiment de la milice du Wiltshire.

En 1783, il fut transféré à l’armée régulière et obtint le grade d’enseigne au 1er régiment d’infanterie Royal Écossais. Il servit un temps en Irlande et à Gibraltar, puis passa dans la cavalerie au sein du 6e régiment de dragons « Inniskilling ». À l’automne 1789, le jeune Le Marchant fut promu lieutenant au 2e régiment des Dragoon Guards, surnommé les « Queen’s Bays ». Deux ans plus tard, en 1791, il devint capitaine et obtint le commandement d’une compagnie.

(suite…)

Continuer la lectureJohn Le Marchant, militaire.

Le Gui (plante).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Flore et fruits
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :6 avril 2023
  • Temps de lecture :11 min de lecture

Le gui (aussi appelé gui blanc ou gui des feuillus, même si on le trouve parfois et localement sur des résineux), Viscum album, est une espèce de plantes parasites (hémiparasite), qui ne possède pas de racines mais se fixe sur un arbre hôte dont elle absorbe la sève à travers un ou des suçoirs.

Il s’agit d’un sous-arbrisseau de la famille des Santalaceae. C’est une plante épiphyte ; elle est dite « hémiparasite » parce qu’elle ne prélève presque que de la sève brute (eau et sels minéraux) puisque grâce à ses chloroplastes, elle est capable d’assimilation chlorophyllienne y compris en hiver. En principe, le gui n’attaque pas les cellules de l’arbre parasité, il ne décompose pas le bois même s’il en diminue la qualité pour l’utilisation par l’homme.

Viscum album est originaire des régions tempérées d’Europe. D’autres espèces existent, y compris en Australie, dont certaines parasitent les racines d’arbres. Ses fruits apparaissent en hiver quand la nourriture se fait rare. Toxiques pour l’homme, les fruits du gui sont appréciés de certains oiseaux, des grives notamment, mais aussi de la mésange bleue (Cyanistes caeruleus) et de la sittelle torchepot (Sitta europaea). Ces oiseaux participent à la dissémination du gui par leur fiente contenant des graines non digérées.

(suite…)

Continuer la lectureLe Gui (plante).

Le Chemin de fer de Guernesey.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Philatélie thématique
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :6 avril 2023
  • Temps de lecture :2 min de lecture

Le chemin de fer de Guernesey est l'unique ligne de voie ferrée ouverte en 1879 et qui ferma définitivement en 1934 sur l'île Anglo-normande de Guernesey. Le projet de création d'une voie ferrée se concrétise en 1877. Le 2 mai 1877, les États de Guernesey garantissent une concession pour l'exploitation d'une future ligne. Le 13 août 1877, le Conseil confirme par ordonnance cette concession. Le 29 mai 1878, la Guernsey Steam Tramway Company est enregistrée officiellement à Londres. La ligne a un parcours d'environ 5 kilomètres. Elle relie la ville de Saint-Pierre-Port à la petite cité portuaire de Saint-Samson. La ligne servira notamment au transport du granite mais également aux passagers. Le chemin de fer de Guernesey fut inauguré le 6 juin 1879 avec la mise en service de deux trains à vapeur et de trois locomotives à vapeur. Dès les deux premiers jours, plus de 2 000 personnes empruntèrent le train avec des billets de première, seconde et troisième classes. La ligne a été, par la suite, électrifiée et le 20 février 1892, fut mis en route une rame électrique. Ce train électrique était pratiquement un tramway électrique. Dès la fin du XIXe siècle, la ligne de chemin de fer est concurrencé par l'omnibus tiré par des chevaux. La désaffection du public conduira à la fermeture définitive de la ligne le…

Continuer la lectureLe Chemin de fer de Guernesey.