Ulla-Lena Lundberg, écrivaine.

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Ulla-Lena Lundberg est une écrivaine finlandaise de langue suédoise. Née le 14 juillet 1947 sur l’île de Kökar, dans l’archipel des îles Åland, territoire autonome finlandais, elle vit aujourd’hui à Porvoo, non loin d’Helsinki.


Ulla-Lena Lundberg fait ses débuts en littérature à l’âge de 15 ans, lorsque ses poèmes sont publiés dans une anthologie intitulée Utgångspunkt (Point de départ) en 1962. En 1964, une bourse lui permet de séjourner aux États-Unis, une expérience dont elle rendra compte dans ses écrits. Elle est  également l’auteure d’un livre sur le Japon, pays où elle a vécu en 1968.

Sa véritable percée sur le plan littéraire date de 1976, année où paraît son livre intitulé Kökar. Il s’agit d’un ouvrage explorant l’histoire de son île natale à travers les récits de certains de ses habitants. Elle écrira par la suite deux romans historiques qui ont pour cadre cette île : Kungens Anna et Ingens Anna.

Elle a laissé des témoignages de ses séjours en Afrique  australe et orientale (trois ouvrages de fiction : Tre afrikanska berättelser, Sand et Regn) et un ouvrage plus général (Öar i Afrikas inre), basés sur les deux années qu’elle a passées au Botswana, en Zambie, au Kenya et en Tanzanie.

Après une maîtrise en ethnologie et en science des religions en 1985 à l’université suédophone de Turku, Åbo Akademi, Ulla-Lena Lundberg séjourne aux États-Unis durant l’année universitaire 1986-1987 en tant qu’enseignante et écrivaine en résidence à l’Université du Minnesota.

En 1993, elle publie un ouvrage intitulé Sibirien – Ett självporträtt med vingar, (La Sibérie – Autoportrait avec des ailes) lequel, outre son caractère autobiographique, rend compte de plusieurs séjours d’une durée totale de quatre mois en Sibérie. Réédité en 2013, c’est le livre d’Ulla-Leena Lundberg qui a remporté le plus grand succès à l’étranger.

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La Guerre de Crimée (1853/56).

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La guerre de Crimée opposa de 1853 à 1856 l’Empire russe à une coalition formée de l’Empire ottoman, de l’Empire français, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne. Provoqué par l’expansionnisme russe et la crainte d’un effondrement de l’Empire ottoman, le conflit se déroula essentiellement en Crimée autour de la base navale de Sébastopol. Il s’acheva par la défaite de la Russie, entérinée par le traité de Paris de 1856.

À la fin du xviie siècle, l’Empire ottoman était entré dans une période de déclin et ses institutions militaires, politiques et économiques furent incapables de se réformer. Au cours de plusieurs conflits, il avait perdu tous ses territoires au nord de la mer Noire, dont la péninsule de Crimée, au profit de la Russie. Cette dernière cherchait par ailleurs à saper l’autorité de Constantinople en revendiquant le droit de protéger l’importante communauté orthodoxe vivant dans les provinces balkaniques de l’Empire ottoman. La France et le Royaume-Uni craignaient que l’Empire ne devînt un vassal de la Russie, ce qui aurait bouleversé l’équilibre des puissances en Europe.

Les tensions furent accrues par les disputes entre chrétiens  occidentaux et chrétiens orientaux pour le contrôle des lieux saints en Palestine. Les Russes utilisèrent ce prétexte pour exiger d’importantes concessions de la part des Ottomans. Mais ces derniers, soutenus par les puissances  occidentales, refusèrent et la guerre éclata à l’automne 1853. Russes et Ottomans s’affrontèrent dans le Caucase et en Dobroudja tandis que le refus de Saint-Pétersbourg d’évacuer les principautés roumaines de Valachie et Moldavie sous souveraineté ottomane provoquait l’entrée en guerre des Français et des Britanniques. Craignant une intervention autrichienne aux côtés des Alliés, le tsar Nicolas Ier quitta les Balkans à l’été 1854. Désireux de réduire la puissance militaire russe dans la région pour l’empêcher de menacer à nouveau l’Empire ottoman, l’empereur français Napoléon III et le Premier ministre du Royaume-Uni Lord Palmerston décidèrent d’attaquer la base navale de Sébastopol où se trouvait la flotte russe de la mer Noire.

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Elin Danielson-Gambogi, peintre.

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Elin Danielson-Gambogi est une peintre finlandaise née le 3 septembre 1861 à Noormarkku, en Finlande, et morte le 31 décembre 1919 à Atignano  près de Livourne, en Italie.


Elin Danielson est issue d’une famille de militaires et de fonctionnaires. Ses parents, Karl Emil Danielson et Rosa Amalia Gestrin, ont une certaine  éducation. En 1871, la ferme familiale fait faillite et Karl Emil se suicide l’année suivante. Malgré ses difficultés financières, la mère d’Elin s’efforce de payer les études de sa fille avec l’aide de son frère, Mauritz Gestrin, qui continuera à soutenir financièrement Elin par la suite. Elle entre à l’école de dessin de l’Académie des beaux-arts d’Helsinki à l’âge de quinze ans et y étudie le dessin, la perspective, la peinture de paysages et la peinture sur porcelaine. Elle poursuit ses études à l’école privée d’Adolf von Becker et décroche son diplôme d’enseignante en 1880. La même année, elle participe à sa première exposition.

Danielson hésite à se lancer dans une carrière artistique. Elle se consacre à l’enseignement et à ses études jusqu’en 1883, date à laquelle elle obtient une bourse pour se rendre à Paris. Elle y passe la majeure partie des années 1880, étudiant à l’académie Colarossi et dans d’autres écoles d’art privées. Parmi ses professeurs, Gustave Courtois et Raphaël Collin, mais aussi Auguste Rodin auprès duquel elle apprend des rudiments de sculpture.

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