Le Mérinos.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Faune
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :27 février 2023
  • Temps de lecture :6 min de lecture

Le mérinos est une race ovine originaire d’Espagne élevée principalement pour sa laine. Dès 1801, Napoléon Bonaparte, Premier Consul lança un vaste projet d’élevage, visant à la production en quantité, à la fois bouchère et lainière, pour s’affranchir du quasi-monopole anglais du coton.


La race des mérinos est championne du monde de la production lainière. La laine de mérinos est surtout recherchée pour sa finesse (exprimée en microns) et sa blancheur, laquelle provient d’un fastidieux processus de croisements de moutons à travers les siècles, faisant des moutons mérinos une race dite « pure ». En effet, contrairement à la croyance populaire, la laine n’est pas toujours blanche, mais se matérialise plutôt en une  déclinaison de couleurs variant entre le crème, le gris, le beige, le brun et le noir. De nos jours, 90 % de la laine mérinos utilisée par l’industrie de la mode vient d’Australie. Des années 1990 à l’aube de l’an 2000, le prix de la laine est au plus bas, à cause de surstocks importants ; depuis, il ne cesse de remonter alors que le pays maitrise sa production. Les trois quarts de cette production sont traités en Chine et les meilleurs lots en termes de qualité partent en Italie.

Trois-quarts des fermiers australiens pratiquent, de façon routinière, le mulesing.

Le mérinos trouve son origine en Asie Mineure. Introduit en Afrique du nord par les Phéniciens, il est implanté en Espagne, dans l’Al-Andalus, à la fin du XIIe siècle, par les Maures. Le royaume espagnol conserve un véritable monopole des laines fines jusqu’au XVIIIe siècle, période qui voit la race introduite dans plusieurs pays dont la France à l’initiative de Daubenton dans la région de Montbard, à la veille de la Révolution, où les croisements de béliers mérinos avec des brebis locales donnent une race métisse Mérinos. Les colonies australiennes reçoivent des mérinos d’Espagne à la fin du xviiie siècle, et par l’acclimatation de cette race et la sélection, créent la race mérinos moderne.

(suite…)

Continuer la lectureLe Mérinos.

León Felipe, poète et dramaturge.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :27 février 2023
  • Temps de lecture :3 min de lecture

León Felipe, né Felipe Camino Galicia de la Rosa à Tábara (Espagne) le 11 avril 1884 et mort à Mexico le 18 septembre 1968 (à 84 ans), est un poète et dramaturge espagnol.


Felipe Camino Galicia de la Rosa est né dans une famille aisée, dont le père, Higinio Camino de la Rosa, est notaire, à Tábara, en Castille-et-León. Après s’être diplômé en pharmacie, il a commencé par gérer plusieurs pharmacies dans des villages d’Espagne, avant de changer complètement de cap et de parcourir le pays comme acteur d’une compagnie de théâtre.

Coupable de détournement de fonds, il est emprisonné trois ans. Il se marie avec la péruvienne Irene Lambarri, et vit avec elle à Barcelone, mais le mariage tourne court.

Son mode de vie peu stable lui pose de grands problèmes économiques jusqu’en 1919, année où il commence à se consacrer à la poésie, à Madrid.

Après trois ans passés en Guinée équatoriale, alors colonie espagnole, où il travaille comme administrateur d’hôpital, il voyage au Mexique en 1922 avec une lettre de recommandation d’Alfonso Reyes qui doit lui ouvrir les portes du monde intellectuel mexicain. Il travaille comme bibliothécaire à Veracruz, puis comme professeur de littérature espagnole à l’Université Cornell, à Ithaca (États-Unis). Il se marie une deuxième fois avec Berta Gamboa, également professeure.

Il revient en Espagne peu avant la Guerre civile espagnole. Il vit comme militant républicain jusqu’en 1938, année où il s’exile définitivement au Mexique. Il y sera attaché culturel à l’ambassade de la Seconde République espagnole, la seule alors reconnue par le gouvernement mexicain. Il meurt à Mexico le 18 septembre 1968.

(suite…)

Continuer la lectureLeón Felipe, poète et dramaturge.

Vicente Aleixandre, poète.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :27 février 2023
  • Temps de lecture :2 min de lecture

Vicente Aleixandre, né le 26 avril 1898 à Séville et mort le 13 décembre 1984 (à 86 ans) à Madrid, est un poète espagnol de la génération de 27.

Il a reçu le Prix national de Poésie en 1934, a été membre de l’Académie royale espagnole sur le siège O à partir de 1949 et a obtenu le Prix Nobel de littérature en 1977.


Vicente Pío Marcelino Cirilo Aleixandre y Merlo naît à Séville le 26 avril 1898.

Tout en poursuivant des études de droit, il découvre la poésie en 1917  (Rubén Darío, Gustavo Adolfo Bécquer, Antonio Machado… ainsi que les symbolistes français). Sa santé commence à se dégrader en 1922. En 1925, se déclare une néfrite tuberculeuse qui se termine par l’ablation d’un rein. En 1925, il commence à écrire de la poésie. Il publie ses premiers poèmes dans la Revista de Occidente en 1926, fréquentant Cernuda, Altolaguirre, Alberti et García Lorca. Son talent est reconnu rapidement, car il reçoit le prix national de poésie en 1934 pour La destrucción o el amor.

Entre 1955 et 1962, il est membre du comité commanditaire de la revue littéraire colombienne Mito, aux côtés de Luis Cardoza y Aragón, Carlos Drummond de Andrade, León de Greiff, Octavio Paz et Alfonso Reyes.

(suite…)

Continuer la lectureVicente Aleixandre, poète.