Ville d’Hunspach (Bas-Rhin).

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Hunspach est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le 1er janvier 2021, dans le territoire de la Collectivité européenne d’Alsace, en région Grand Est.


La première mention écrite du village date de 1298.

Alors ville impériale, Hunspach passe aux mains des princes de Deux-Ponts-Palatinat en 1504 et leur restera jusqu’à la Révolution.

Durant la réforme, introduite ici dès 1530, le village devient protestant et en 1619 passa sous administration suédoise.

Après avoir été attaqué et détruit par les troupes impériales en 1633, des immigrants suisses rebâtissent le village. En 1787, la Suède rend le village à la Couronne de France.

En 1978 Hunspach a été déclarée « village où il fait bon vivre » à l’émission La France buissonnière d’Antenne 2.

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Le Breakdance.

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Le breakdance, également appelé break dance, break, breaking, breakdancing, b-boying — terme privilégié aux États-Unis — est un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par ses mouvements de corps saccadés, son aspect acrobatique et ses figures au sol. Un danseur de breakdance est appelé breakdancer, Bboy ou b-boy (pour un homme), Bgirl ou b-girl (pour une femme).

Bien qu’on pense qu’il est né aux États-Unis, des archives montrent qu’une forme de breakdance était dansée en Afrique, plus exactement à Kaduna, au Nigéria, dans les années 1950.

Il y a souvent un amalgame entre le breakdance et d’autres danses. Quand la presse s’y intéresse, au début des années 1980, elle ignore qu’une véritable culture de la danse a toujours été omniprésente aux États-Unis ; elle y voit un phénomène spontané et labellise toutes les nouvelles danses sous le  terme unique de « breakdance ». Parmi ces danses assimilées au breakdance, il y a : le good foot, le popcorn, le funky chicken, le locking, le hustler, le popping (avec le smurfa ou l’electric boogaloo, créé par les Electric Boogaloos), le hip-hop « new style » (dit « new school » aux États-Unis) et encore par exemple le krump, créé par Tight Eyez et Big Mijo. Ces danses étaient très populaires à l’époque des débuts du breakdance et certains b-boys l’incluent dans leur programme.

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Elsa Triolet, femme de lettres.

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Elsa Triolet, née Ella Yourievna Kagan (en russe : Элла Юрьевна Каган) le 12 septembre 1896 (24 septembre 1896 dans le calendrier grégorien) à Moscou et morte le 16 juin 1970 à Saint-Arnoult-en-Yvelines, est une femme de lettres et résistante française d’origine russe, née de parents juifs. Première femme à obtenir le prix Goncourt, elle est également connue sous le pseudonyme de Laurent Daniel.

Elle est la sœur de Lili Brik et la compagne de Louis Aragon.


Née dans une famille aisée d’intellectuels juifs russes, Ella Kagan (puis Triolet après son premier mariage, nom qu’elle gardera toute sa vie) est fille d’Elena Yourievna Berman, pianiste de grand talent, et de l’avocat Youri Alexandrovitch Kagan spécialisé dans les contrats d’édition d’artistes et d’écrivains. Elle a une sœur, Lili, de cinq ans son aînée, qui la fascine mais dont elle est jalouse. Elle écrira à partir de ses souvenirs d’enfance un de ses premiers romans en russe Fraise des bois (Ziemlianika, surnom qu’on lui donnait quand elle était enfant), largement empreint du sentiment de n’être pas aimée.

Elle fait de brillantes études, s’initie au piano, apprend l’allemand auprès de ses parents qui parlent cette langue, ainsi que le français dès l’âge de six ans. Elle termine le lycée avec une « médaille d’or », puis obtient un diplôme d’architecte en juin 1918. Elle voyage en Europe avec sa sœur et sa mère, pour laquelle les arts, et la musique en particulier, tiennent une grande place.

Lili se joint en 1905 aux révolutionnaires russes dont fait partie son futur époux Ossip Brik. Le couple introduit Ella dans leur cercle d’amis qui compte notamment Boris Pasternak, Victor Chklovski et le linguiste Roman Jakobson, amoureux d’elle et qui demeurera toujours son ami. En 1911, elle rencontre le poète Vladimir Maïakovski, son premier grand amour.

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