Les coiffes des régions françaises.

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Où a débuté cette coutume de se couvrir la tête ? Voilà déjà des questions qui resteront sans réponse ! Et si nous cherchons, au travers de l’Histoire, nous constatons que cet usage a des origines bien lointaines…et que le nom latin cuphia désignait le couvre chef masculin comme en atteste Le Littré  jusqu’au XVIe siècle.

Depuis les sculptures égyptiennes, les tapisseries du Moyen âge, les  portraits peints par certains peintres, jusqu’aux photos de nos grand-mères, on note que de tout temps l’homme et la femme ont éprouvé le besoin de protéger leur tête. Besoin, certes contre froid et soleil, mais sans doute aussi, art de la parure et de l’élégance, ou même parfois de l’extravagance !

Depuis le XVIe siècle, on trouve donc trace de coiffes diverses portées même par les hommes, souvent pour les ouvriers, simples tissus noués autour de la tête et dont les pans retombaient sur les épaules. Peu à peu ces coiffures se spécialisent, devenant l’identification de certains corps de métier : chapeau de paille pour les travaux des champs, capuchon de grosse toile pour les travaux salissants, ou bonnet de coton blanc pour les meuniers du Lauragais …

Après la Révolution et au début du XIXe siècle, les coiffes se démocratisent et sont portées par toutes les femmes. Elles deviennent le moyen  d’identification pour chaque région, parfois même pour chaque village, très attachés à la mode locale. Mais elles restent toujours un prétexte pour afficher un rang social, un état de fortune, une situation familiale, ou même une coquetterie ostentatoire …mais ça, c’est encore une autre chose…

Ecoutons Jean De la BRUYERE, moraliste français, qui écrit déjà en 1688, dans Les Caractères : « il faut juger des femmes depuis la chaussure jusqu’à la coiffe exclusivement, à peu près comme on mesure le poisson entre la tête et la queue… »

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Le Lac Lérié (Hautes-Alpes).

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Le lac Lérié est un petit lac de montagne français, situé à l’ouest de La Grave, dans le département des Hautes-Alpes.

Le lac est situé sur le plateau d’Emparis à 2 450 m d’altitude.

Accessible depuis La Grave, le lac est un but de randonnée très apprécié. Au sud du lac se trouve un à-pic de 1 200 m qui domine la rive droite de la Romanche. Plus au sud, le splendide panorama englobe La Meije, Le Râteau, et le glacier de la Girose qui se reflètent dans l’eau de ce lac-miroir.

Le lac Lérié offre une superbe vue sur le massif de la Meije. Il est un objectif intéressant pour faire un beau bivouac qui vous permettra de profiter du coucher et du lever du soleil. Il est très facile de planter la tente à côté du lac ou juste un peu plus haut.

La randonnée est facile mais la route d’accès est assez chaotique et longue.

Durant la randonnée sur le magnifique et célèbre plateau d’Emparis vous pourrez aussi voir les lacs Cristallins et le lac Noir qui est aussi très beau.

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Le beffroi d’Arras (Pas-de-Calais).

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Le beffroi d’Arras est un ouvrage de charpente de la commune d’Arras, dans le département français du Pas-de-Calais. Tout comme l’hôtel de  ville auquel il est accolé, il s’agit d’un monument historique.

Commencés durant le XVe siècle, les travaux prennent fin en 1554, sur les plans de Jacques le Caron. Construit dans le style gothique flamboyant, le beffroi est détruit puis reconstruit à deux reprises de manière identique. La première fois en 1833, car il menaçait de s’écrouler et la seconde fois, en 1914, à la suite des bombardements allemands de la Première Guerre  mondiale.

Au Moyen Âge, le beffroi avait des fonctions militaires : la cloche sonnait l’ouverture et la fermeture des portes de la ville et le bâtiment servait de prison. De nos jours, il fait partie du patrimoine d’Arras. Il est classé monuments historiques depuis 1840 et, depuis 2005, fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco en étant compris dans les beffrois de Belgique et de France.


Un document de 1463 relate que le beffroi a été construit à l’emplacement de la halle aux cuirs ; proche de l’emplacement des étaux de la corporation des bouchers. Cette année-là, la construction du beffroi avait déjà commencé. Il incarne le rayonnement et la puissance de la cité. Le bâtiment est ainsi construit sur une large base carrée dans le style gothique, au-dessus de laquelle s’organisent plusieurs niveaux octogonaux disposés en quinconce, afin de donner de l’élan à l’édifice. La construction se fait au jour le jour ; la ville n’a pas de crédit et ne compte pas les dépenses. Elle bâtit le beffroi avec les ouvriers qu’elle peut se payer, soit avec les revenus de la ville, soit grâce à la vente de matériel leur appartenant. En 1499, la bancloque est placée en haut de l’édifice, pour la venue de Philippe Ier le Beau (également appelé Philippe d’Autriche) afin de sonner l’allégresse. En 1501, les bourgeois d’échevinage s’assemblent pour financer la construction du beffroi. Parce que l’ancien hôtel de ville est ancien et menace ruine, il est décidé d’en construire un nouveau en même temps, accolé au beffroi. Pour payer les ouvriers, ils vendent leurs maisons, puis les revenus des droits de seigneurie, de bourgeoisie et de sceaux. En 1513, l’agrandissement de l’hôtel de ville déplace l’entrée du beffroi. Celle-ci se retrouve au premier étage. La cloche sonnait pour permettre l’ouverture et la fermeture des portes de la ville.

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