Cosmè Tura ou Cosimo Tura est un peintre du XVe siècle, sujet du marquis de Ferrare. Certains historiens s’accordent à lui donner les dates de 1420-1430 comme années de naissance. Il est difficile en effet d’en trouver une date exacte puisque les seuls premiers documents parlant de Cosmè datent de ces années là. Il est mort en 1495.
Né à Ferrare, fils d’un cordonnier, Cosmè Tura étudie auprès de Francesco Squarcione de Padoue où il fait un séjour entre 1453 et 1456. Vasari le décrit comme disciple de Galasso Galassi, lui-même disciple de Piero della Francesca, ce que conteste Gustave Gruyer au motif que Galasso devait avoir à peu près le même âge que Tura. Il semble également influencé par Andrea Mantegna.
Il est ensuite présent à la cour de Ferrare sous la protection de Borso d’Este et d’Hercule Ier d’Este.
Il est un des fondateurs de l’École de Ferrare. Parmi ses élèves on trouve Francesco del Cossa, Francesco Bianchi et peut-être l’enlumineur Jacopo Filippo d’Argenta.
Tura meurt en 1495 à Ferrare.
Il a en particulier participé à la réalisation des fresques du Palazzo Schifanoia (1469–71) qui présentent une allégorie des mois de l’année.
Ambrogio Stefani da Fossano, dit il Bergognone ou Borgognone (le Bourguignon) (actif à partir de 1472 – mort en 1523), est un peintre italien de l’école lombarde dont le surnom serait dû à son affiliation artistique avec l’école bourguignonne française. Bien que contemporain de Léonard de Vinci, Ambrogio Borgognone peint dans un style plus proche de celui de la pré-Renaissance, du lombard Vincenzo Foppa et de Bernardino Zenale.
Les premières années de la vie d’Ambrogio Borgognone restent mystérieuses. Il est peut-être originaire de la ville de Fossano dans le Piémont, mais on ignore sa date de naissance et on ne possède aucune information sur son enfance et son adolescence. Son nom apparaît pour la première fois dans un document daté de 1472. Il réapparaît ensuite dans le registre des peintres de Milan en 1481. Une de ses premières œuvres connues est une Sacra Conversazione pour la Basilique San Pietro in Ciel d’Oro de Pavie (aujourd’hui à la pinacothèque Ambrosienne de Milan), peinte en 1485. On peut dater le triptyque de la chapelle Brivio de la basilique Sant’Eustorgio de Milan de la fin des années 1480.
Ambrogio Bergognone prend une part considérable dans la décoration intérieure de la chartreuse de Pavie. Il y travaille huit ans, à partir de 1488. Ambrogio fournit, avec son frère Bernardino, les cartons à partir desquels Bartolomeo de Polli exécute les marquetteries en bois des stalles du chœur (des figures de la Vierge, de saints, de prophètes et d’apôtres), achevées en 1498. Il est l’auteur de fresques dans la nef, le transept – la Présentation de la chartreuse à la Vierge, dans le transept droit, particulièrement précieuse puisqu’elle montre le premier projet architectural de la chartreuse, un Ecce Homo et une Vierge au tapis pour les lunettes au-dessus des portes – et les chapelles. Il peint également un ensemble de retables. Quatre d’entre eux sont encore conservés à la chartreuse, un autre au musée de Pavie (le Christ portant la Croix), un dernier à la National Gallery de Londres (la Vierge à l’Enfant avec sainte Catherine d’Alexandrie et sainte Catherine de Sienne).
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