La pêche au harpon.

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Un harpon est une arme constituée d’une lance dont la pointe est munie de crochets (barbelures ou barbillons). Ces crochets sont destinés à empêcher le harpon de ressortir de la proie une fois qu’elle a été frappée. Le harpon est généralement employé pour la pêche, tant aux poissons qu’aux grands mammifères marins tels que la baleine, mais son usage peut être envisagé pour la chasse.


La première tête de harpon découverte (par le milieu scientifique) est celle trouvée par François Mayor en 1833 à Etrembières dans un abri du Mont Salève (Haute-Savoie), abri qui prend par la suite le nom de « abri Mayor ». Mais cette découverte n’est publiée qu’en 1873. Entre-temps, Keller publie en 185 une première illustration d’une tête de harpon provenant de Moosseedorf en Suisse (canton de Berne) ; et Édouard Lartet publie en 1861 des figurations de harpon dans ses Nouvelles recherches sur la cohabitation de l’Homme et des grands mammifères fossiles. Cependant, le premier à utiliser le mot « harpon » pour ces objets serait P. Mérimée en 1851.

Les plus anciennes têtes de harpons connues ont été datées du début du Magdalénien (fin du Paléolithique supérieur), au 14e millénaire : 15400 ans BP au Tito Bustillo (Espagne) et au Rond-du-Barry (Polignac, Haute-Loire, Auvergne, France3). Elles connaissent leur développement maximal pendant le Magdalénien supérieur entre le Bölling et la fin du Dryas III (entre 13 000 et 10 200 BP). En Europe occidentale (Espagne, France, Belgique), elles sont particulièrement nombreuses à la fin du Paléolithique supérieur (Magdalénien) et pendant l’Épipaléolithique. Elles deviennent plus rares pendant le Néolithique, où elles sont pratiquement réservées aux milieux lacustres et palustres. En 1990, le nombre de harpons  préhistoriques connus est de 1 500 à 2 000, dont environ 90 % viennent de la zone franco-espagnole ; en France ils sont principalement trouvés dans les Pyrénées et en Aquitaine.

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Ernest Henry Wilson, botaniste.

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Ernest Henry Wilson dit « le Chinois » (15 février 1876 – 15 octobre 1930), généralement connu sous le simple nom de E. H. Wilson, est un botaniste britannique qui introduisit un très grand nombre d’espèces de plantes d’Asie en Occident.


Wilson est né à Chipping Campden, dans le Gloucestershire (Angleterre). D’abord employé au sein d’une pépinière locale comme apprenti jardinier, il travaille par la suite au jardin botanique de Birmingham en même temps qu’il suit les cours du soir à l’École technique de Birmingham, recevant le prix de la reine pour la botanique. En 1897, il commence à travailler aux jardins botaniques royaux de Kew, où il remporte le prix Hooker pour un essai sur les conifères. Il accepte ensuite un poste de collecteur de plantes chinoises pour le compte de l’entreprise James Veitch & Fils.

Wilson voyage donc par l’ouest en direction de la Chine, faisant une halte de cinq jours à l’arboretum Arnold de l’université Harvard à Boston (Massachusetts), où il fait la connaissance de Charles Sprague Sargent et étudie les façons de faire voyager graines et plantes sans dommages. Il traverse l’Amérique du Nord en train, et s’embarque à San Francisco pour atteindre Hong Kong le 3 juin 1899. Il sillonne pendant deux ans la province du Hubei à des fins de collecte et regagne l’Angleterre en avril 1902.

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Marguerite Mahy, auteure de livres pour enfants.

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Margaret Mahy (21 mars 1936 – 23 juillet 2012) était une auteure néo-zélandaise de livres pour enfants et jeunes adultes. Beaucoup de ses intrigues ont de forts éléments surnaturels, mais son écriture se concentre sur les thèmes des relations humaines et de la croissance. Elle a écrit plus de 100 livres d’images, 40 romans et 20 recueils de nouvelles. À sa mort, elle était l’une des trente écrivains à remporter la médaille biennale internationale Hans Christian Andersen pour sa «contribution durable à la littérature pour enfants».

Mahy a remporté la médaille Carnegie annuelle à deux reprises. Il  récompense le meilleur livre pour enfants de l’année par un sujet britannique , et elle a remporté à la fois The Haunting (1982) et The Changeover (1984). (En 2012, seuls sept écrivains ont remporté deux Carnegies, aucun trois.) Elle était également une finaliste très appréciée pour Memory (1987).

Parmi ses livres pour enfants, A Lion in the Meadow et The Seven Chinese Brothers and The Man Whose Mother was a Pirate sont considérés comme des classiques nationaux. Ses romans ont été traduits en Te Reo Māori, allemand, français, espagnol, néerlandais, norvégien, danois, suédois, finnois, italien, japonais, catalan et afrikaans. De plus, certaines histoires ont été traduites en russe, en chinois et en islandais.

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