Francesco Petrarca (Pétrarque) poète et humaniste florentin.

Francesco Petrarca, en français Pétrarque (Arezzo, 20 juillet 1304 – Arquà, 19 juillet 1374), est un érudit, poète et humaniste florentin. Avec Dante Alighieri et Boccace, il compte parmi les premiers grands auteurs de la littérature italienne, et en demeure l’un des plus éminents.

Plus que Dante avec Béatrice, Pétrarque est passé à la postérité pour la perfection de sa poésie qui met en vers son amour pour Laure de Sade. Pour beaucoup, l’ensemble de sa gloire, l’essentiel de sa renommée, la portée de son influence, tant stylistique que linguistique, tiennent uniquement à un volume, son immortel Canzoniere dans lequel il rénova la manière des écrivains du « dolce stil novo ».

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Antoine Augustin Parmentier, pharmacien et agronome.

Antoine Augustin Parmentier, né le 12 août 1737 à Montdidier et mort le 17 décembre 1813 à Paris, est un pharmacien militaire, agronome, nutritionniste et hygiéniste français.

Précurseur de la chimie alimentaire et de l’agrobiologie, il est surtout connu pour son action de promotion en faveur de la consommation de la pomme de terre dans l’alimentation humaine, mais aussi pour ses travaux sur l’hygiène alimentaire, l’utilisation de nouveaux aliments durant les fréquentes périodes de famine et comme pharmacien militaire (avec un rôle éminent dans l’organisation pharmaceutique du service de santé sous l’Empire).

Antoine Parmentier est né dans une famille bourgeoise : il est le cadet des cinq enfants de Jean-Baptiste Parmentier (6 avril 1712 – 26 juin 1788) qui tient une modeste boutique de marchand linger dans l’artère principale de Montdidier, bourgade commerçante de Picardie. Sa mère est Marie-Euphrosine Millon (6 mai 1706 – 14 février 1776), fille d’épicier. Son père ayant connu des revers de fortune, l’éducation de ses enfants est assurée par son épouse, aidée du curé de la paroisse, l’abbé Daugy qui leur inculque le latin, langue indispensable pour le métier de pharmacien. Il entre en 1750 à Montdidier comme commis à la pharmacie Frison qui vient d’être reprise par un lointain cousin, Paul-Félix Lendormy, cet apothicaire le formant à la pharmacie. En 1755, recommandé par Lendormy, il devient apprenti à la pharmacie Simmonet, rue Croix-des-Petits-Champs à Paris et est logé chez son maître d’apprentissage Jean-Antoine Simonnet, Picard comme lui.

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Port autonome de Strasbourg (Bas-Rhin).

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  • Dernière modification de la publication :14 février 2020
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Le port autonome de Strasbourg (PAS) est un port fluvial basant son activité sur le Rhin. Il est le deuxième port fluvial de France après le Port autonome de Paris et le deuxième port rhénan après Duisbourg.

Son statut est celui d’un établissement public à caractère administratif dont la tutelle de l’État est exercée par la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer du Ministère de la Transition écologique et solidaire. Il est cogéré par la ville de Strasbourg.

L’activité portuaire est très ancienne à Strasbourg puisque dès le Moyen Âge les bateliers se regroupent pour former la corporation de l’Ancre en 1331. Jusqu’au XIXe siècle le port de la ville se trouvait au bord de l’Ill près de l’ancienne douane qui est construite en 1358. Le port se déplace au sud en 1882 lors de la construction du canal de jonction (« Umleitungskanal »), permettant de relier le canal de la Marne au Rhin et le canal du Rhône au Rhin, et du port de la porte de l’Hôpital. Dix ans plus tard, en 1892, il se déplace un peu plus à l’est avec la construction du port de la porte des Bouchers (« Metzgertorhafen ») qui deviendra le port du bassin d’Austerlitz en 1918.

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