Le pont de Tancarville (Seine-Maritime).

Le pont de Tancarville est un pont suspendu qui franchit la Seine entre Tancarville (Seine-Maritime) et Marais-Vernier (Eure), en France.

Dès 1931, l’accroissement continu du trafic des bacs sur l’estuaire incite la Chambre de commerce et d’industrie du Havre (CCI) à réfléchir à un pont sur la Seine.

Le 7 décembre 1933, la CCI prend la décision de réaliser un « pont-route » aux environs du bac du Hode-Berville. Le 27 novembre 1935, l’avant-projet d’un pont suspendu, situé à Tancarville est finalisé et adopté dès le lendemain par délibération du 28 novembre 1935, par la CCI qui demande la concession pour sa construction et son exploitation.

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Marceline Desbordes-Valmore, poétesse.

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  • Dernière modification de la publication :15 février 2020
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Marceline Desbordes-Valmore, née le 20 juin 1786 à Douai et morte le 23 juillet 1859 à Paris, est une poétesse française.

Elle est la fille d’un peintre en armoiries, devenu cabaretier à Douai après avoir été ruiné par la Révolution. À la fin de 1801, après un séjour à Rochefort et à Bordeaux, Marceline et sa mère partent pour la Guadeloupe. En mai 1802, la mère de Marceline meurt de la fièvre jaune. De retour en métropole, Marceline devient comédienne et joue au théâtre à Lille et à Douai. Comédienne et chanteuse, elle se produit notamment à l’Opéra-Comique et au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, où elle incarne Rosine dans « Le Barbier de Séville » de Beaumarchais. Au cours de sa carrière théâtrale, elle joue souvent des rôles d’ingénue. Elle crée plusieurs pièces de Pigault-Lebrun, rencontre Talma, qu’elle admire, Marie Dorval et surtout Mademoiselle Mars, qui sera son amie jusqu’à la fin de ses jours.

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Charles Goujon et Constantin Rozanoff, pilotes d’essais.

Charles Goujon, né le 12 mars 1912 à Paris, dans le 9e arrondissement1, et mort en service aérien commandé le 21 mai 1957 au Bourget (Seine-Saint-Denis) est un aviateur français, pilote de guerre durant la Seconde Guerre mondiale, puis pilote d’essai après-guerre.

Le SO.30 fut retenu comme premier appareil expérimental de transport à réaction français1. Les deux moteurs Pratt & Whitney de 2 030 ch furent remplacés par deux Rolls-Royce Nene de 2 260 kgp sur le SO.30 « Nene ». qui fit son premier vol le 15 mars 1951 avec « Charlie » Goujon aux commandes, son équipage étant composé de André Pérard et Armand Raimbeau. Les essais permirent d’atteindre 700 km/h. Ce même « banc d’essai » volant fut remotorisé avec des SNECMA « Atar » et rebaptisé SO.30 « Atar ». Il vola en janvier 1953. Goujon était à nouveau aux commandes.

Depuis son entrée à la SNCASO, Daniel Rastel avait démissionné et Jacques Guignard l’avait remplacé comme chef pilote. Ce dernier fut arrêté pendant près de six mois pour raison de santé et Goujon assura l’intérim. Cela lui permet de voler enfin sur monoplace à réaction : il prend la place de Jacques Guignard à bord du SO.6000 Triton, le premier avion à réaction français, dessiné par Lucien Servanty.

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