Dernière modification de la publication :23 décembre 2023
Temps de lecture :2 min de lecture
Carl Gustaf Pilo, né à Nyköping le 5 mai 1711 et mort à Stockholm le 2 mars 1793, est un artiste et peintre suédois qui fut actif comme peintre de cour en Suède et au Danemark.
Pilo étudie d’abord auprès du peintre Crisman à Stockholm. Après quelques années à Stockholm, il se rend à Vienne en 1734 et y reste deux ans. Puis il retourne en Suède, s’installe à Scanie et peint pour la noblesse scanienne.
En 1741, il s’installe à Copenhague où il obtient un poste de professeur de dessin pour les cadets de terre et après quelques années également pour le prince héritier Christian VII. Pilo peint principalement des portraits et dans la période de 1748 à 1770, il peint un certain nombre de portraits de la famille royale danoise et de la cour. Il est nommé professeur à l’Académie royale des beaux-arts du Danemark et en prend la direction après Jacques Saly en 1771.
Après des désaccords avec la cour, il quitte le Danemark en 1772 et s’installe à Stockholm, où en 1778 il devient directeur de l’Académie royale suédoise des Beaux-Arts.
Dernière modification de la publication :22 décembre 2023
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Anna Maria Lenngren, née Malmstedt (18 juin 1754 – 8 mars 1817), est une écrivaine suédoise, poète et traductrice. Elle écrivit des idylles pastorales, épigrammes et satires néoclassiques caractéristiques de la période des Lumières.
Anna Maria Malmstedt est la fille de Magnus Brynolfsson Malmstedt, poète et professeur de latin à l’université d’Uppsala. Très jeune, elle apprend le latin et les classiques. Son père l’encourage à écrire et à explorer la littérature. Il veut faire d’elle « une jeune femme non seulement éduquée mais également sage et érudite ».
Sa mère meurt jeune et son père se remarie avec sa domestique. Son père meurt dans des circonstances mystérieuses après avoir perdu son poste à l’université pour avoir contrevenu aux règles de restriction religieuse. Membre des herrnhuts de l’Église Morave, il avait organisé des rassemblements religieux privés, ce qui était strictement interdit.
Adolescente, Anna écrit des poèmes. Elle fait ses débuts en 1775 dans le journal d’Anna Hammar-Rosén à Gothenburg et devient membre de l’académie Vetenskaps-och Vitterhets-samhället (L’Académie Royale des arts et des sciences de Gothenburg).
Son premier travail professionnel rémunéré consiste en relectures, épitomés et traductions. En 1776, le Duc Charles, frère du Roi, l’engage pour traduire un opéra français : Lucile. Ce fut le premier opéra traduit en suédois. Dans son introduction, Anne défend le droit des femmes au travail académique. Dès lors, elle fut régulièrement engagée par la cour royale pour traduire des opéras. Elle traduit également de la poésie érotique française. Elle reçoit un accueil favorable dans la presse. Elle se définit comme une “litterata” (lettrée) et critique ouvertement les préconçus sur le rôle de la femme dans la société.
Dernière modification de la publication :22 décembre 2023
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Christopher Polhammar (né le 18 décembre 1661 à Visby dans le Gotland – mort le 30 août 1751 à Stockholm), plus connu sous le nom de Christopher Polhem, qu’il adopte après son anoblissement, est un savant, inventeur et industriel suédois qui contribue de façon très importante au développement économique et industriel de la Suède, en particulier dans le domaine de l’exploitation minière.
Polhem est né sur l’île de Gotland. Il ne subsiste aucun acte écrit sur sa naissance, de sorte que l’on suppose qu’il est né à Visby.
La famille Polhem a émigré d’Autriche en Poméranie. De là, Wolf Christoph Polhammer, père de Christopher, commerce avec des marchands de Visby, où il finit par s’établir comme capitaine au long cours. Ce père meurt lorsque Polhem eut 8 ans, et sa mère, Christina Eriksdotter Schening, originaire de Vadstena dans l’Östergötland, se remarie. Le beau-père de Polhem, par suite de querelles, interrompt le paiement des études du jeune garçon, qui part vivre chez son oncle à Stockholm. Là, Christopher Polhem suit les cours d’une école allemande jusqu’à l’âge de 12 ans, à la mort de son oncle ; une fois de plus, Polhem est privé d’éducation.
Il travaille comme manouvrier à Vansta, une exploitation de Södertörn, dans les environs de Stockholm. Il s’élève rapidement au rang de régisseur, chargé du contrôle de la production et de la comptabilité, à laquelle son attirance pour les mathématiques le prédestine. Il travaille ainsi à Vansta pendant dix ans, période au cours de laquelle il met sur pied un atelier où il fabrique des outils, répare et construit des machines simples qu’il vend.
Avide d’accroître ses connaissances en mathématiques et en mécanique, il prend conscience qu’il ne pourrait progresser sans apprendre le latin ; après avoir tenté sans succès d’étudier cette langue en autodidacte, il prend des leçons auprès du vicaire du bourg en lui offrant en échange de lui construire une horloge.
La réputation de Polhem en tant qu’horloger se répand et un prêtre écrit au professeur de mathématiques de l’université d’Uppsala, Anders Spole, pour lui recommander Polhem. Spole montre deux horloges en panne à Polhem, et lui propose de lui donner des cours de mathématiques s’il parvient à les réparer. Polhem y parvient sans problème et à partir de 1687, il commence à rattraper les années perdues : il a alors 26 ans.
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