Nicolae Ceaușescu, homme d’état.

Nicolae Ceaușescu, né le 26 janvier 1918 à Scornicești et mort le 25 décembre 1989 à Târgoviște, est un homme d’État roumain.

Après la mort de Gheorghe Gheorghiu-Dej, en 1965, il accède à la tête du pays en devenant secrétaire général du Parti communiste roumain (PCR). Il est élu président de la république socialiste de Roumanie par la Grande Assemblée nationale de Roumanie en 1974 (réélu en 1980 et 1985) et exacerbe le culte de la personnalité propre à ce régime totalitaire, dont il sera le dernier dirigeant et dont la police politique nommée Securitate forme l’armature. Il se décerne les titres de « Conducător », « génie des Carpates » et « Danube de la pensée », et pratique le népotisme.

Le régime communiste qui a été mis en place le 6 mars 1945, et dont Ceaușescu est l’ultime dirigeant, s’effondre le 22 décembre 1989, lors du coup d’État faisant suite aux révoltes de la population débutées à Timișoara. Trois jours plus tard, le 25 décembre 1989, Nicolae Ceaușescu et son épouse Elena sont jugés, condamnés et exécutés à l’issue d’une procédure expéditive semblable à celles que le régime utilisait contre les opposants et les dissidents.


À la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que la Roumanie est occupée par l’Union soviétique, il devient secrétaire de l’Union des jeunesses communistes (1944-1945).

Après la prise du pouvoir par les communistes le 6 mars 1945 et l’abolition de la monarchie en décembre 1947, il devient successivement ministre de l’agriculture, puis ministre délégué aux forces armées de la République populaire roumaine sous la direction de Gheorghe Gheorghiu-Dej. En 1952, quelques mois après l’éviction de la ministre des Affaires étrangères Ana Pauker, il est nommé au comité central du Parti ouvrier roumain (nom du PCR à l’époque).

En 1954, Nicolae Ceaușescu est promu au bureau politique et son influence s’accroît jusqu’à faire de lui le « numéro deux » du parti.

En mars 1965, trois jours après la mort de Gheorghe Gheorghiu-Dej, Nicolae Ceaușescu est coopté comme premier secrétaire du Parti ouvrier roumain. L’une de ses premières décisions est de changer le nom du parti en « Parti communiste roumain » et de déclarer que son pays, plutôt qu’une « république populaire », est désormais la « république socialiste de Roumanie ». Ceaușescu consolide sa position en se faisant élire, en 1967, président du Conseil d’État. En 1974, il ajoute à sa liste de titres officiels celui de président de la République.

Depuis Joseph Staline, le culte de la personnalité est un aspect important de la vie politique des États communistes. Ceaușescu reprit le qualificatif de « Conducător » (guide) jadis employé par le dictateur fasciste Ion Antonescu, et y ajouta d’autres qualificatifs reprenant la géographie roumaine : « génie des Carpates » (Geniul Carpaților) et « Danube de la pensée » (Dunărea gândirii). Il mit également en scène son action politique dans une  perspective historique le positionnant comme l’héritier des luttes nationales des grands princes roumains : Michel le Brave et Étienne le Grand.

L’épouse du dictateur, Elena, fut associée à ce culte de la personnalité en étant présentée par la propagande du régime comme « docteur, académicienne et scientifique de renommée internationale », alors qu’elle avait seulement une formation de couturière et que sa culture générale était indigente. Elle fut également promue à des fonctions ministérielles importantes : elle devint vice-Première ministre à partir de 1980.

Le culte de la personnalité déployé autour du couple Ceaușescu fut décliné sous toutes les formes : ouvrages, films, émissions de télévision, concours de poésies, peintures, spectacles chorégraphiques, etc.

Les slogans du régime sont moqués sur les murs des villes : ainsi,  l’omniprésent « Ceaușescu-Eroism, România-Comunism » (« Ceaușescu : héroïsme ; Roumanie : communisme ») est inversé en « Ceaușescu-Comunism, România-Eroism » (« Ceaușescu : communisme ; Roumanie : héroïsme »). Pour autant, aucune critique des dirigeants n’est tolérée : de sévères peines de prison ou de camp sont prononcées contre les citoyens protestataires (accusés de « sabotage ») et les écrivains dissidents, comme Virgil Ierunca, Paul Goma ou Virgil Tănase, exilés à Paris, ne sont pas à l’abri des tentatives de meurtre de la Securitate, la police politique du régime.

Le népotisme est également une caractéristique de l’époque Ceaușescu : outre son épouse, d’autres membres de leurs familles respectives bénéficient de multiples avantages matériels et honorifiques. Leur plus jeune fils, Nicu (1951-1996), premier secrétaire des Jeunesses communistes et héritier politique présomptif, profita des largesses du régime  communiste. Sa réputation de grand amateur de femmes et d’alcool fut mise en avant lors de la révélation (a posteriori de la révolution de 1989) que sa relation avec la gymnaste Nadia Comăneci (triple championne olympique aux Jeux d’été de Montréal en 1976) avait été imposée par le régime. Les autres enfants, Valentin (né en 1948) et Zoia (1949-2006), ont l’un et l’autre des diplômes universitaires en physique ou en  mathématiques. Or, seule Zoia était une vraie mathématicienne, auteur d’une trentaine d’articles publiés dans des revues d’audience internationale. On considère généralement qu’elle se tenait à l’écart des affaires publiques et qu’elle a contribué à protéger la communauté mathématique roumaine durant la dictature de son père, permettant à la Roumanie de continuer à former des mathématiciens de premier plan, conformément à sa tradition. Zoia entra d’ailleurs très vite en conflit avec son père, allant même jusqu’à renier son nom de famille (elle se faisait appeler uniquement « Mademoiselle Zoia »). Nicolae Ceaușescu la fera alors surveiller en permanence par la Securitate.

Valentin resta, lui, totalement à l’écart du pouvoir, qui ne l’intéressait pas. Il était en opposition constante avec ses parents, qui n’hésitèrent pas à le rejeter, et s’était marié avec Iordana (dite Dana) Borilă, fille de Petre Borilă, l’un des plus sérieux rivaux de son père au sein du parti. Ses parents désapprouvèrent cette union. Ce comportement rebelle explique  certainement les rumeurs colportées à son sujet sur la prétendue absence de liens de parenté entre lui et le couple Ceaușescu. Ces rumeurs semblent infondées puisque, à la demande de Valentin lui-même, des analyses d’ADN ont été réalisées sur les restes des époux Ceaușescu à des fins d’identification en novembre 2010. Il s’exilera pendant plusieurs années avec sa femme et ses enfants au Canada. Revenu en Roumanie dans les années 1980, il s’investira dans la direction du club de football Fotbal Club Steaua Bucarest, aux côtés de son oncle paternel Ilie.

Actifs ou passifs en politique, alliés ou rivaux, les membres du « clan » Ceaușescu-Petrescu étaient représentatifs de la « nomenklatura », dont ils partageaient le mode de vie et les pratiques, et qui, avec les parentèles collatérales n’exerçant pas d’aussi hautes responsabilités, mais bénéficiant des mêmes avantages, représentaient les 15 à 20 % de la population ayant tiré profit de la dictature. Après la « libération de 1989 », les médias désormais libres ont beaucoup exagéré ces privilèges, qui ne paraissaient exorbitants qu’en comparaison de la vie des citoyens ordinaires : en fait, la « nomenklatura » roumaine et même la famille Ceaușescu n’étaient propriétaires d’aucun bien ni de comptes à l’étranger, mais bénéficiaient selon une priorité proportionnelle aux responsabilités exercées, de l’usufruit des nombreux biens du Parti communiste roumain et d’autres institutions (villas, hôtels, discothèques, bars, restaurants, fermes, magasins, voitures, bateaux, avions, cliniques, divers services réservés aux nomenklaturistes et aux touristes venus de l’Ouest). Leur vie, sans pénuries ni files d’attente, avec libre accès à l’information, aux voyages y compris à l’étranger, et un niveau de consommation comparable à celui des classes moyennes des pays développés, n’avait rien de luxueux aux yeux de leurs visiteurs occidentaux, qui, suivant des circuits bien balisés et étant hébergés dans des résidences interdites aux citoyens ordinaires, ignoraient la situation de ces derniers.

Lors de son accession au pouvoir en 1965, Ceaușescu mène une politique plus détendue que celle de son prédécesseur Gheorghiu-Dej : une modeste libéralisation s’amorce dans le domaine politique (moins de répression) et économique (plus d’autogestion), tandis que le népotisme et le clientélisme sont des phénomènes bien moins présents qu’ultérieurement. Les résultats économiques sont notables et les rapports diplomatiques avec des puissances occidentales favorisent un climat international moins tendu. Cependant, le régime se transforme progressivement pour laisser place à une autocratie de plus en plus prégnante. Le début des années 1970 peut être considéré comme le tournant du régime.

En 1971, Ceaușescu se rend en visite officielle en république populaire de Chine, puis en Corée du Nord. Il manifeste un grand intérêt pour l’idée de la « transformation nationale totale », telle que développée dans le programme politique du Parti du travail de Corée ou telle que l’avait mise en œuvre la Chine durant la révolution culturelle. Peu après son retour en Roumanie, il commence à imiter la dictature nord-coréenne, influencé par la « philosophie du Juche » du président Kim Il-sung, faisant traduire en roumain, et largement distribuer dans le pays, divers ouvrages consacrés au Juche et à la création idéologique de l’homme nouveau roumain, façonné à la fois par le communisme et l’héritage national.

En 1978, le lieutenant général Ion Mihai Pacepa, vétéran de la Securitate, fait défection et se réfugie aux États-Unis, ce qui porte un sévère coup au régime et contraint Ceaușescu à revoir toute l’« architecture » de sa police secrète. En 1986, Pacepa révèle, dans son livre Red Horizons: Chronicles of a Communist Spy Chief, plusieurs détails sur le régime de Ceaușescu, comme ses entreprises d’espionnage industriel aux États-Unis et ses efforts pour obtenir le soutien des pays occidentaux.

Signe du caractère factice de ce nationalisme, pendant ce même temps sur le terrain, le patrimoine culturel, architectural et paysager du pays subit à partir de 1972 de profondes atteintes. Des centaines de villages, de bourgades et de monuments sont démolis. Ces destructions incluent des monuments historiques, des centres historiques de villes. Ce patrimoine est jugé comme obsolète et symbole de l’ancienne oppression du prolétariat par la bourgeoisie. Le Conducător veut les remplacer par des barres de béton, des habitations de masse selon les préceptes des architectes Cezar  Lăzărescu et Anca Petrescu, eux-mêmes affirmant s’inspirer des principes de Le Corbusier et de Ricardo Bofill. Dans les campagnes, des centaines de villages sont également démolis et remplacés chacun par quelques immeubles collectifs, cette politique affirmant s’inspirer du principe de la « systématisation du territoire » (sistematizarea) et de la « réduction des inégalités entre la ville et la campagne » prônée par Friedrich Engels. À Scornicești, seule la maison natale du dictateur échappe à la destruction des vieilles maisons.

En pratique, le but poursuivi est de contrôler plus facilement la population et ses réseaux sociaux et économiques informels (clés de sa survie) ; les immeubles en question sont le plus souvent inachevés, mal isolés, l’eau courante et le gaz n’ont pas assez de pression pour parvenir aux étages, les chaudières insuffisamment puissantes tombent en panne l’hiver et les habitants sont ainsi forcés de pallier eux-mêmes tous ces inconvénients, non sans risques techniques (fuites, incendies, explosions de gaz) mais aussi politiques et pénaux (ces activités interdites étant assimilées à du « sabotage »). Conçue comme un moyen de parvenir à une « société socialiste multilatéralement développée », cette ambitieuse politique vise à placer la Roumanie dans le peloton de tête des pays approchant la « société communiste » qui, dans l’optique marxiste de l’évolution des sociétés, succède à la « société socialiste » qui elle-même succède à la « société populaire » issue de la « révolution prolétarienne » ayant abattu le « capitalisme », stade ultime de l’évolution des sociétés d’exploitation de l’Homme par l’Homme (stade précédé par le féodalisme et l’esclavagisme).

La systématisation est la plus visible à Bucarest même, où environ un cinquième de la vieille ville est rasé pour être reconstruit selon les vues du dictateur. Parmi les édifices détruits, on relève un certain nombre de bâtiments classés, certains bâtiments historiques, notamment des monastères, étant détruits pour « vétusté » après le tremblement de terre de 1977. Une « maison du peuple », deuxième bâtiment administratif au monde par sa superficie après le Pentagone, est ainsi édifié en lieu et place d’un quartier ancien de Bucarest.

Malgré le régime totalitaire, la politique étrangère indépendante vis-à-vis de l’Union soviétique suscite l’intérêt des puissances occidentales. Ceaușescu obtient de nombreux prêts des institutions financières occidentales qui permettent de financer des programmes de développement économique, mais qui déséquilibrent gravement les finances du pays. Dans les années 1980, Ceaușescu ordonne l’exportation d’une grande partie des productions industrielle et agricole, afin de rembourser les dettes du pays. Ce qui n’était jusque-là que des pénuries courantes dans les régimes des pays de l’Est, se transforme pour de nombreux Roumains en un combat quotidien pour la survie.

Le régime de Ceaușescu s’effondre après l’ordre donné aux forces armées et à la Securitate d’ouvrir le feu sur les manifestants anti-communistes dans la ville de Timișoara, le 17 décembre 1989. Les manifestations faisaient suite à la tentative d’expulsion, par le régime, du pasteur hongrois László Tőkés. La rébellion se propage à Bucarest le 21 décembre 1989, à l’occasion d’un rassemblement de masse exigé par Ceaușescu pour montrer le soutien populaire au régime. La manifestation, diffusée en direct à la télévision, se transforme en une démonstration de protestation contre le régime : huit minutes après le début du discours du chef de l’État, la foule crie « Timișoara » et Ceaușescu, installé sur le balcon du Comité central (Calea Victoriei), tente de couvrir les huées, lance des promesses irréalistes (salaires multipliés par dix), puis interrompt son discours avec inquiétude alors que la transmission télévisée est coupée.

Le lendemain, le 22 décembre 1989, des manifestants envahissent le bâtiment du Comité central, où le chef de l’État préside une réunion. Les époux Ceaușescu rejoignent un hélicoptère sur le toit du bâtiment pour s’enfuir avec deux conseillers et trois hommes d’équipage dans le but de rejoindre une caserne de province et d’y rallier les forces encore fidèles au régime. Les manifestants s’attaquent ensuite à la chaîne de télévision publique et, à 13 h, parviennent à en prendre le contrôle. Les forces armées fraternisent spontanément avec les insurgés. Selon la version officielle ultérieure, Nicolae et Elena Ceaușescu auraient pris la fuite en hélicoptère en prenant en otage son pilote, menacé avec une arme à feu. À cause du manque de carburant, ce dernier pose l’hélicoptère dans la campagne, à proximité des bâtiments d’une ferme. Se serait ensuivie une fuite erratique du couple présidentiel, au cours de laquelle il aurait notamment été pris en chasse par des citoyens insurgés tentant de les arrêter, avant de parvenir à trouver un répit de courte durée dans une école. Ils auraient finalement été retenus prisonniers pendant plusieurs heures dans une voiture de police (les policiers restant dans l’expectative et écoutant la radio pour connaître l’évolution de la situation) avant d’être livrés aux forces armées.

Le 25 décembre 1989, à l’issue d’une procédure expéditive de 55 minutes jusque-là réservée aux résistants et dissidents opposés au régime, un tribunal réuni ad hoc dans une école de Târgoviște, à 50 km de Bucarest, déclare Nicolae Ceaușescu et Elena Petrescu coupables de génocide et les condamne à mort. Ceaușescu a refusé de répondre à ses juges, déclarant qu’il ne répondra que devant la Grande Assemblée nationale. Le couple est aussitôt fusillé dans la base militaire de Târgoviște. Trois militaires dont un parachutiste, Ionel Boyeru, mitraillent à la Kalachnikov Nicolae Ceaușescu qui chante l’Internationale ainsi que son épouse. Le couple émet deux dernières volontés : celle de mourir ensemble et celle que leurs mains ne soient pas entravées. Seul leur premier souhait fut accordé. Les derniers instants du couple sont filmés et ils furent exécutés à 14h50. L’un des quatre parachutistes à avoir accompagné les dictateurs vers le mur précise que les dernières paroles de Nicolas Ceausescu furent : “Mort aux traîtres ! Longue vie à la république socialiste libre et indépendante de Roumanie ! L’histoire me vengera !” (…) puis il chante un passage de l’Internationale “Debout ! les damnés de la terre ! / Debout ! les forçats de la…”.

Le soir même à 23h, la Télévision roumaine libre diffuse des images partielles de déroulement de l’exécution : la descente de Nicolae Ceaușescu d’un véhicule blindé, une rapide visite médicale, des séquences de  l’audience puis les images des cadavres du couple Ceaușescu. Tous les plans où apparaissent les membres de la cour sont coupés au montage justifié par la suite comme étant des mesures de sécurité. En Europe, les images sont relayées par les médias français. Ainsi, le scénario médiatisé ancre dans la mémoire collective le renversement et la fin de règne du couple Ceaușescu dans la population roumaine.

Les corps sont enterrés dans le cimetière civil de Ghencea à Bucarest, dans une tombe sans nom. Par la suite, la tombe est identifiée et des fidèles du couple présidentiel passent encore aujourd’hui la fleurir. Plusieurs proches des Ceaușescu, dont leurs propres enfants, ont pourtant toujours douté que le couple ait été enterré à Ghencea. Le 21 juillet 2010, les corps présumés de l’ancien dictateur et de sa femme sont exhumés, à la demande de leur fils Valentin et de leur gendre Mircea Oprean (veuf de Zoia), afin d’effectuer des prélèvements d’ADN pour vérifier leur identité. Les analyses confirment qu’il s’agit bien du corps de Nicolae Ceaușescu.

De tous les pays de l’Est ayant renversé leur régime communiste après la chute du rideau de fer et du mur de Berlin au cours de l’automne et l’hiver 1989-1990, la Roumanie a été le seul où la libération s’est faite dans le sang (plus de 1 000 morts et 3 000 blessés). Plusieurs historiens évoquent l’idée que la révolution n’était qu’un coup d’État déguisé, auquel aurait notamment pris part Ion Iliescu, ancien dignitaire du régime communiste qui deviendra le premier chef de l’État de l’ère post-communiste.

En 2015, une enquête est ouverte pour crimes contre l’humanité contre Ion Iliescu pour avoir participé à la décision d’exécuter le couple Ceaușescu selon une procédure expéditive que le régime communiste de Roumanie réservait à ses opposants. Cette réouverture d’enquête fait suite à la condamnation de la Roumanie par la Cour européenne des droits de l’homme pour enquêtes « lacunaires et déficientes ». En décembre 2018, Iliescu est inculpé dans cette affaire.

Source : Wikipédia.

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