La Tourterelle des bois.

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La famille des Columbidés est une vaste famille d’oiseaux terrestres présente sur tous les continents excepté le continent antarctique. Elle est forte de 49 genres et près de 350 espèces de taille petite à moyenne. La famille présente des affinités avec celle des Ptéroclidés (les gangas).


Chez cette petite tourterelle, les deux sexes sont identiques. La tête et la calotte sont gris-bleu, les plumes de l’arrière du capuchon et de la nuque présentant souvent de vagues bordures brunes. Les côtés du cou portent des raies blanches et noires réparties sur 3 ou 4 rangées. Les scapulaires, le manteau et les couvertures alaires affichent une teinte marron-roux mais avec le centre des plumes noir, ce qui donne à ces parties un aspect  fortement écailleux. La longue queue arrondie noire est bordée de blanc, hormis les rectrices centrales. Les rémiges gris-bleu sont particulièrement visibles en vol. Le cou et la poitrine sont gris rosâtre. Le ventre et le reste des parties inférieures sont blanchâtres, plus clairs que ceux de la Tourterelle turque. L’œil jaune est entouré d’un anneau rouge. Le bec est sombre, les pattes rosâtres.

Les juvéniles sont plus ternes et bruns. Le gris de la tête et du cou, le violacé de la poitrine sont remplacés par du brun éteint. Les liserés chamois roux pâle sont plus étroits aux scapulaires, aux rémiges tertiaires et aux couvertures alaires. Le centre noir des plumes est moins net. Tous ces caractères rendent l’aspect écailleux moins évident. Le cercle orbital est rosé et non rouge.

Chez cette petite tourterelle, les deux sexes sont identiques. La tête et la calotte sont gris-bleu, les plumes de l’arrière du capuchon et de la nuque présentant souvent de vagues bordures brunes. Les côtés du cou portent des raies blanches et noires réparties sur 3 ou 4 rangées. Les scapulaires, le manteau et les couvertures alaires affichent une teinte marron-roux mais avec le centre des plumes noir, ce qui donne à ces parties un aspect fortement écailleux. La longue queue arrondie noire est bordée de blanc, hormis les rectrices centrales. Les rémiges gris-bleu sont particulièrement visibles en vol. Le cou et la poitrine sont gris rosâtre. Le ventre et le reste des parties inférieures sont blanchâtres, plus clairs que ceux de la Tourterelle turque. L’œil jaune est entouré d’un anneau rouge. Le bec est sombre, les pattes rosâtres.

Les juvéniles sont plus ternes et bruns. Le gris de la tête et du cou, le violacé de la poitrine sont remplacés par du brun éteint. Les liserés chamois roux pâle sont plus étroits aux scapulaires, aux rémiges tertiaires et aux couvertures alaires. Le centre noir des plumes est moins net. Tous ces caractères rendent l’aspect écailleux moins évident. Le cercle orbital est rosé et non rouge.

C’est une espèce farouche et difficile à voir, qui se cache dans les feuillages, mais on peut l’apercevoir au loin sur les fils téléphoniques et en train de se nourrir à terre.

Des rapaces comme l’autour sont les principaux prédateurs naturels des tourterelles des bois. Certaines d’entre elles, trop inexpérimentées, volent bas pour échapper au mauvais temps et tombent sous les plombs des chasseurs. D’autre part, les pilleurs de nid, comme la pie ou le geai, prélèvent des oeufs, près d’un tiers, et des poussins. Leur impact est très sensible au début de la saison de nidification, lorsque les tourterelles adultes disposent de moins de nourriture et doivent abandonner plus longtemps les couvées pour glaner de quoi subsister. En conséquence, les petits nés plus tard, quand les graines de fumeterre sont abondants, ont de bien meilleures chances de survie.

La base de la nourriture de la tourterelle des bois est constituée de graines, notamment celles des diverses espèces de fumeterres, de “mauvaises  herbes”, qui poussent dans les champs cultivés et les friches.

L’oiseau préfère prélever les graines murissant sur la plante plutôt que de les picorer à terre. C’est cette façon de collecter les graines sur les végétaux vivants qui oblige la tourterelle à rallier l’Afrique Tropicale en automne, les fumeterres européens disparaissant à cette époque. Dans une large mesure, la répartition de la tourterelle des bois coïncide avec celle des fumeterres. L’espèce se nourrit aussi de graines cultivées, soit à l’état de semences, soit sur la plante adulte. Dans l’ex-URSS, la tourterelle consomme ainsi des grains de millet, une importante ressource commerciale, et elle est donc considérée comme une nuisance locale. Çà et là, on peut voir cette  tourterelle picorer les graines distribuées à la volaille. Elle se nourrit aussi d’insectes et de petits mollusques qui représentent environ 3% de son régime alimentaire.

Lors de la parade nuptiale, le mâle attire la femelle à l’aide de courbettes répétées. Il gonfle sa poitrine et salue sa partenaire en abaissant le bec.

Le nid, installé à 1 ou 2 mètres du sol dans un arbuste ou un petit arbre, est une fragile plate-forme de brindilles. Il est parfois tapissé de radicelles et de petites tiges, éventuellement de quelques poils. Les adultes couvent à tour de rôle pendant deux semaines. Tous deux nourrissent également les jeunes pendant au moins trois semaines. Les premiers jours, comme tous les membres de la famille des columbidés, la tourterelle des bois nourrit ses jeunes d’une substance nommée “lait de pigeon”. Riche en graisses et en protéines, elle est secrétée par le jabot. La fin mai et le début juin sont les temps forts de la ponte, mais les oeufs peuvent être déposés jusqu’en septembre. Toutefois les oeufs pondus ou les jeunes éclos vers la fin de la saison, courent le risque d’être abandonnés, les adultes perdant alors l’instinct reproducteur au profit de l’instinct commandant la migration vers le sud avant l’hiver. La ponte compte d’ordinaire deux oeufs de couleur blanc rosé. L’incubation dure jusqu’à 14 jours.


La tourterelle des bois est présente dans toute l’Europe, des Canaries jusqu’à l’Oural. Elle est toutefois totalement absente en Scandinavie. On la trouve également dans l’ouest de l’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie) et en Asie Mineure. En Asie, son aire se poursuit au delà de la mer Caspienne en Iran, en Afghanistan et jusqu’en Mongolie. Quatre sous-espèces sont officiellement reconnues : turtur, la race type vit en Europe, dans le nord de la Russie, en Asie Mineure, dans les îles de la Méditerranée, à Madère et aux îles Canaries. Arenicola est présente en Afrique du Nord, en Asie Centrale, à l’ouest de la Chine, en Mongolie, en Iran, en Irak et en Afghanistan. La race hoggara vit au Hoggar, au Tibesti, dans les montagnes d’Algérie, au Niger et au Tchad. La race rufescens vit dans la vallée du Nil, en Egypte et dans certains oasis de Lybie. Les populations d’Europe migrent en automne. Elles prennent leurs quartiers d’hiver dans une large bande au sud du Sahara qui va de la Mauritanie jusqu’en Ethiopie.

L’espèce a beaucoup décliné en France depuis les années 1970. Deux raisons principales : elle est très chassée lors de ses passages dans les régions méditerranéennes. A cela, il faut ajouter la dégradation de son habitat due à la destruction des haies et l’utilisation massive de pesticides dans l’agriculture.

Source : Oiseaux.net

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