L’Œil humain.

L’œil (pl. yeux) est l’organe de la vision, sens qui permet à un être vivant de capter la lumière pour ensuite l’analyser et interagir avec son  environnement.

Chez les animaux, il existe au moins quarante types d’organes visuels que l’on appelle « yeux ». Cette diversité pose la question de l’origine de la perception visuelle. Les yeux les plus simples sont tout juste capables de déceler la différence entre lumière et obscurité tandis que les yeux les plus complexes, comme l’œil humain, permettent de distinguer les formes et les couleurs.

Chez les Vertébrés, l’organe sphérique creux responsable de la vision est appelé bulbe oculaire (ou globe oculaire). Il est logé dans une cavité osseuse, la cavité orbitaire, ou orbite.


Tout mécanisme formant une image doit être capable de percevoir les différences d’intensité entre les différentes directions d’incidence de la lumière. L’œil doit donc être capable de détecter la lumière, détecter sa direction, et établir une relation hiérarchique entre les signaux provenant des différentes directions.

La perception de la lumière dans l’œil se fait grâce à des pigments,  composés de deux parties liées covalemment : une partie protéique, l’opsine et une partie lipidique dérivée de la vitamine A (11-cis rétinal), le chromophore. Le pigment est disposé dans la membrane des cellules photoréceptrices, et est constituée de sept hélices transmembranaires disposées en cercle dans la membrane autour du chromophore. C’est l’absorption d’un photon par le chromophore, permettant le passage de la configuration 11-cis du chromophore à une configuration all-trans, qui permet la sensibilité à la lumière. Une fois le pigment excité, l’opsine permet l’activation d’une protéine G via une de ses boucles cytoplasmiques, ce qui déclenche ensuite la réponse cellulaire.

La perception de la direction nécessite de concentrer les rayons lumineux provenant d’une même direction de l’espace sur un faible nombre de photorécepteurs de la rétine, lesquels doivent être regroupés spatialement. Il existe de nombreuses manières de regrouper les rayons lumineux d’une même direction dans le monde animal, apparues indépendamment au cours de l’évolution. On peut cependant diviser les différentes méthodes en trois grandes stratégies: les rayons lumineux ne provenant pas de la bonne direction sont éliminés par ombrage d’une autre structure de l’œil sur la rétine, les rayons d’une même direction sont incurvés et orientés vers un même point de la rétine par réfraction, ou les rayons sont dirigés sur les photorécepteurs par réflexion sur un miroir concave disposé derrière la rétine. Ainsi, chaque photorécepteur ou groupe de photorécepteurs détecte la lumière provenant d’une seule direction.

Enfin, la comparaison des intensités lumineuses issues d’une même direction de l’espace nécessite une intégration des signaux électriques fournis par les neurones photorécepteurs. Cette intégration se fait en aval de la rétine. Le signal perçu par le cerveau n’est jamais absolu, et seule la différence d’intensité perçue entre les photorécepteurs est retenue, et non pas le niveau total d’intensité. Ceci permet à l’œil de s’adapter à la luminosité ambiante. En effet, en condition de forte luminosité, une même différence d’intensité entre deux récepteurs paraîtra plus faible, ce qui diminue la qualité de l’image.

Les yeux peuvent être plus ou moins performants et ont tous des caractéristiques propres. Les différents yeux du monde animal ont des caractéristiques optiques très différentes, souvent liées au mode de vie de l’animal. L’œil humain peut différencier près de huit millions de nuances dans les couleurs.

La sensibilité de l’œil est la quantité minimale de lumière qu’il est capable de percevoir. La sensibilité dépend essentiellement de la taille de l’œil, mais aussi de sa géométrie et notamment de la présence d’autres structures ombrageantes diminuant la quantité de lumière incidente. De plus, la sensibilité de l’œil est souvent modulable par l’animal, par exemple par la présence d’un diaphragme chez les mammifères modifiant la quantité de lumière admise.

La résolution est la plus petite différence d’angle perceptible entre deux rayons incidents. Elle correspond donc à la précision de l’image que l’œil est capable de former, et à la quantité de détail que l’œil sera capable de percevoir. Elle dépend du type de système optique permettant de former l’image et de sa performance. Elle est notamment limitée par le phénomène de diffraction de la lumière dans le cas des images formées par réfraction. Elle dépend aussi du nombre de photorécepteurs : la résolution est égale à l’angle qui sépare le centre de deux récepteurs adjacents. Cependant, on observe que c’est rarement la densité de photorécepteurs qui est limitante, mais plus souvent le système optique utilisé. Ceci montre une adaptation très fine du nombre de photorécepteurs au système optique, permettant de limiter au maximum la perte de résolution. Enfin, la résolution n’est souvent pas la même sur l’ensemble de la rétine, et les parties périphériques bénéficient souvent d’une résolution plus faible que le centre de la rétine.

L’œil est une des parties du corps les plus sensibles. Il est impossible chez l’homme de faire entrer en contact la pupille et un objet ou une particule externe, sous peine de fortes irritations (poussière, objet solide, liquide nocif…). Malgré le fait qu’il soit très sensible et que cela reste un organe externe, il est difficile de percer l’œil car les multiples membranes derrière la pupille protègent le cristallin, qui est lui, beaucoup plus sensible à tout contact étranger.

Source : Wikipédia.

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