Horatio Alger, journaliste et romancier.

Horatio Alger, Jr, né le 13 janvier 1832 à Chelsea, dans l’État du Massachusetts et mort le 18 juillet 1899, à Natick également dans le Massachusetts, est un journaliste et romancier américain qui s’est fait connaitre dans la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, par ses romans qui font l’apologie du rêve américain, de la réussite en partant de rien et qui eurent une grande influence sur la société américaine et continuent toujours d’être lus.


Horatio Alger, Jr est le fils de Horatio Alger, Sr, un pasteur unitarien et d’Olive Augusta Fenno. Après ses études secondaires, il est accepté à l’Université Harvard, après avoir obtenu son Bachelor of Arts (licence) en 1852 avec les honneurs, il est admis à la fraternité Phi Beta Kappa. En 1857, il poursuit ses études universitaires faisant des études de théologie à Harvard Divinity School, qu’il achève en 1860.

Horatio Alger commence sa carrière après ses à études Harvard en 1852 comme professeur et journaliste, il écrit des articles littéraires pour divers journaux et magazines comme le True Flag, l’Olive Branch ou l’American Union. En 1855, il publie son premier livre Bertha’s Christmas Vision: An Autumn Sheaf, composé de

onze nouvelles sentimentales et huit poèmes. Ce recueil bénéficie d’une recension favorable notamment par le Monthly Religious Magazine, qui parle lui comme d’un auteur prometteur. En 1857, il publie un poème satirique Nothing to Do : a Tilt at Our Best Society dans le style de William Allen Butler. Pendant ses études de théologie, il écrit deux romans moraux Manson the Miser et The Mad Heiress qui sont publiés dans The Sun (New York). Après ses études de théologie, il part en Europe et visite la France, la Grande-Bretagne et l’Italie pendant dix mois et envoie des articles narrant ses découvertes au Sun de New York. Quand il rentre aux États-Unis, la guerre de Sécession éclate. En raison de sa myopie et de sa petite taille, il est réformé. Ne pouvant se battre, il soutient par sa plume la cause de l’Union en publiant des articles patriotiques pour le Harper’s Weekly6 et la revue littéraire la North American Review.

Puis Horatio Alger se lance dans la rédaction de romans à destination de la jeunesse avec la publication en 1864 de Frank’s Campaign, dont le sujet est de montrer aux jeunes gens comment participer à la défaite des sudistes. En décembre 1864, il est ordonné pasteur de la paroisse unitarienne de Brewster dans le Massachusetts, mais il quitte son ministère en 1866 après des accusations de violences sexuelles commises sur des jeunes garçons, accusations qu’il n’a jamais réfutées. En avril 1866, il emménage à New York pour se consacrer uniquement à sa carrière littéraire en écrivant des livres pour les jeunes garçons.

À New York il se rapproche d’organisations sociales et philanthropiques implantées dans le bidonville des Five Points (Manhattan) comme la Young Men’s Christian Association (YMCA), de la Children’s Aid Society (en) qui y a construit la Newsboys’ Lodging House, un bâtiment pour les jeunes sans abri9. Cette proximité auprès de jeunes défavorisés et la fascination qu’ils exercent sur Horatio du fait de leur maturité précoce a suscité des soupçons sur le fait qu’il serait pédéraste. Il puisera chez ces jeunes l’inspiration pour la création de héros partis de rien qui vont réussir, de jeunes qui malgré la misère, la prison, les quartiers insalubres, vont s’arracher de la pauvreté et de la criminalité pour connaître une trajectoire ascendante. La thématique des jeunes victimes de l’urbanisation et du capitalisme industriel est présente dans le genre du roman social avec des livres comme Les Mystères de Paris d’Eugène Sue (1842), The Mysteries of London de George William McArthur Reynolds (1844), The Quaker City, or The Monks of Monk Hall (en) de George Lippard (1845), The Mysteries and Miseries of New York de Ned Buntline (1848). Horatio Alger dédiabolise ces jeunes jugés dangereux par la bonne société. Ils sont dépeints comme étant également aptes à devenir des jeunes « comme il faut » (Gentle) pour peu qu’on leur tende la main. Ils aspirent tous à devenir des membres de la classe moyenne, ce qui est l’objet de son roman Ragged Dick (en) publié en 1868.

Source : Wikipédia.

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