Le Parc national de Monfragüe (Espagne).

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Le parc national de Monfragüe (espagnol : Parque Nacional de Monfragüe) est un parc national situé en Espagne, dans la province de Cáceres, près de la ville de Plasencia. Le parc a été reconnu comme Réserve de biosphère par l’UNESCO en 2003. Il fut parc Naturel d’Estrémadure (zone protégée régionale) de 1979 à 2007 et c’est une zone importante pour la conservation des oiseaux depuis 2008.


Ces parages sont connus depuis l’époque néolithique puisque l’on trouve de nombreuses peintures rupestres dans les grottes des petites sierras qui s’élèvent ici et là dans le parc. La plus importante est la sierra de Corchuelas, qui renferme, dans son versant sud, la grotte du Château (Cueva del Castillo en esp.), un abri visitable qui contient d’intéressantes peintures préhistoriques schématiques de l’âge du cuivre, du bronze et du fer.

Sa dénomination provient du latin mons fragorum, mont dense, touffu, donnée par les Romains à la contrée.

Trois habitats principaux y prédominent: forêt méditerranéenne, bois et sous-bois méditerranéens (maquis, garrigue, —matorral mediterráneo en espagnol— ), dehesas, sols et élévations rocheuses et masses d’eau  (fleuves, rivières et réservoirs). En définitive, il s’agit de la plus grande région au monde de mont méditerranéen, monte mediterráneo, en espagnol.

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Juan de Oñate, officier et explorateur.

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Don Juan de Oñate y Salazar, né en 1552 à Zacatecas (Nouvelle-Espagne) et mort en 1626 à Guadalcanal (royaume d’Espagne) est un officier de l’Empire espagnol, explorateur, fondateur et gouverneur de la province du Nouveau-Mexique et fondateur de plusieurs villes du sud-ouest des actuels États-Unis.

On parle parfois de lui comme du « dernier conquistador ».


Issu d’une famille noble, il porte le titre de « don ».

Il commence sa carrière en combattant les Amérindiens du nord de la Nouvelle-Espagne.

Il épouse Isabel de Tolosa Cortés Moctezuma.

En 1595, il reçoit l’ordre du roi d’Espagne Philippe II de coloniser les rives septentrionales du fleuve Río Grande, qui avait été exploré par Francisco Vásquez de Coronado en 1540. L’objectif de cette expédition était de diffuser la foi catholique et d’établir de nouvelles missions pour convertir les Amérindiens.

Il partit de Santa Barbara au Mexique en 1598. Il créa un village appelé San Juan, sur le site actuel de Santo Domingo et fonda la province de Santa Fe de Nuevo México, dont il devint le premier gouverneur.

Il envoie Vicente de Zaldivar écraser les Indiens Acoma ; il massacre 500 hommes avec ses pistoleros et les survivants sont soit réduits en esclavage soit amputés d’un pied pour les hommes âgés de plus de 21 ans.

Lors des expéditions lancées contre les Indiens Tompiros, 800 indigènes sont tués et leurs pueblos sont rasés.

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Les chemins de fer espagnols.

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Au XIXe siècle, l’Espagne était l’un des pays les plus pauvres et les moins développés économiquement d’Europe occidentale. C’était aussi un pays instable sur le plan politique. En conséquence, l’arrivée du chemin de fer y fut relativement tardive. La première ligne construite dans la péninsule

ibérique fut une courte ligne reliant Barcelone à Mataró mise en service en 1848, bien qu’à cette époque une ligne fût déjà en exploitation à Cuba, alors partie de l’empire espagnol. Ce n’est qu’à partir du moment où, dans les années 1850, l’investissement dans le secteur ferroviaire fut rendu plus attrayant pour les capitaux étrangers que la construction de voies ferrées à grande échelle put commencer.


L’une des décisions les plus lourdes de conséquences fut celle, prise très tôt, de construire le réseau ferré espagnol à l’écartement inhabituel de 1 674 mm (à peu près cinq pieds six pouces, soit six pieds castillans). Tout comme en Russie, ce choix d’écartement large fut influencé par le souvenir encore vivace de l’invasion napoléonienne. On pensait alors que l’incompatibilité des réseaux ferroviaires pouvait prévenir tout risque d’invasion par les trains militaires d’une France de nouveau conquérante. De ce fait, les chemins de fer portugais furent également construits à l’écartement large.

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