Juan Vázquez de Mella, homme politique, écrivain et philosophe.

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Juan Vázquez de Mella y Fanjul ( Cangas de Onís, 8 juin 1861 – Madrid , 26 février 1928 ) était un homme politique , écrivain et philosophe espagnol traditionaliste, idéologue du carlisme pendant la Restauration.  Il fut nommé “Comte de Monterroso” par le prétendant carliste Carlos de Borbón y Austria-Este.


Juan Vázquez de Mella y Fanjul est né dans le conseil asturien de Cangas de Onís le 8 juin 1861, fils de don Juan Vázquez de Mella y Varela, lieutenant-colonel à la retraite , originaire de Boimorto, à La Coruña, et doña Teresa Fanjul, originaire de Cangas de Onís.

Alors que le petit Juan avait à peine six ans, il a perdu son père. Il a terminé ses études secondaires au séminaire de Valdediós (1874-1877), qui était autrefois le siège du petit séminaire du diocèse d’Oviedo et également une école secondaire.

Une fois ses études secondaires terminées , Mme Teresa, une veuve avec un seul enfant, a décidé de déménager à Boimorto et de vivre avec d’autres parents. Vázquez de Mella avait seize ans et en accord avec la famille, il décida d’étudier le droit à l’ Université de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’était un étudiant à la méthodologie singulière puisque, pour certaines matières, il remplaçait plus avantageusement l’assiduité aux cours par des lectures passionnées qu’il dévorait dans les bibliothèques.

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Juan de Ribera, prélat.

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Juan de Ribera (Séville, 1532 – Valence, 1611) est considéré comme le prélat modèle de la Contre-Réforme en Espagne. Evêque de Badajoz, puis archevêque de Valence et patriarche latin d’Antioche, ainsi que vice-roi de Catalogne, il a été béatifié par Pie VI en 1796, et canonisé par Jean XXIII en 1960.


Juan est le fruit de l’union hors mariage de Pedro Enríquez y Afán de Ribera y Portocarrero, duc d’Alcalá et marquis de Tarifa, vice-roi de Catalogne puis de Naples, et de Teresa de los Pinelos. Ayant reçu à dix ans la tonsure  cléricale, il est inscrit à l’université de Salamanque, où il étudie les humanités, le droit et la théologie . Il reçoit ainsi l’enseignement de maîtres aussi prestigieux que Domingo de Cuevas, Pedro de Sotomayor, Domingo de Soto ou Melchior Cano, et se lie avec les dominicains et les jésuites, ces derniers récemment fondés. Il entre également en contact avec saint Jean d’Avila et prend connaissance du courant érasmien, ainsi que des doctrines de Constantino de la Fuente, Juan de Valdés et Bartholomé de Carranza. Mais surtout, il s’intéresse aux réformes introduites dans l’Église catholique par le Concile de Trente. En 1557, il est ordonné prêtre, et son père, devenu entre-temps vice-roi de Catalogne, puis de Naples, obtient pour lui le siège épiscopal de Badajoz, de sorte qu’en 1562, Juan quitte à regret ses recherches universitaires, pour devenir évêque, à trente ans à peine. Il a cependant résolu de se consacrer pleinement à sa charge, sur le modèle de Charles Borromée, exemplaire archevêque de Milan, dont il vient de faire la connaissance. C’est ainsi qu’il visite son diocèse dès 1563, y publie les décrets du Concile en 1564, rédige des lettres pastorales (Advertencias a los curos y confesores), convoque un synode diocésain pour mars 1565, et se fait remarquer au concile de la province ecclésiastique de Compostelle (tenu à Salamanque en 1565), par les changements qu’il entend mettre en place dans son Memorial de reforma. Soucieux d’orthodoxie, il est l’un des premiers à s’inquiéter, entre 1563 et 1566, du groupuscule des alumbrados de Llerena.

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Le Monastère royal de Santa María de Guadalupe (Espagne).

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Le monastère royal de Santa María de Guadalupe (en espagnol : Real Monasterio de Santa María de Guadalupe) est un édifice monastique du XIVe siècle situé à Guadalupe, dans la province de Cáceres de la communauté autonome d’Estrémadure en Espagne. Il fut le plus important monastère du pays pendant plus de quatre siècles, les pèlerins y vénérant la Vierge de Guadalupe. Il est inscrit sur la liste de l’UNESCO du patrimoine mondial.


L’origine du monastère date du XIIIe siècle, lorsqu’un berger de Cáceres appelé Gil Cordero, découvrit sur la berge de la rivière Guadalupe une statue de la Vierge qui avait apparemment été cachée par les habitants de la région pour la préserver des envahisseurs Maures en 714. Une chapelle fut d’abord édifiée à l’endroit de cette découverte. Le roi Alphonse XI qui visitait  fréquemment la chapelle, était venu y invoquer Santa Maria de Guadalupe à la veille de la Bataille de Tarifa (ou « Bataille de Rio Salado »), lors de la Reconquista.

Après avoir gagné cette bataille, dont il attribua la victoire à l’intervention de la Vierge, il fit de la chapelle un sanctuaire royal et fit commencer un important programme de construction.

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