Stefan Zweig, né le 28 novembre 1881 à Vienne en Autriche-Hongrie et mort le 22 février 1942 à Petrópolis au Brésil, est un écrivain, dramaturge, journaliste et biographe autrichien.
Ami de Sigmund Freud, Arthur Schnitzler, Romain Rolland, Richard Strauss, Émile Verhaeren, Stefan Zweig a fait partie de l’intelligentsia juive viennoise. Il quitte son pays natal en 1934, en raison de la montée du nazisme pour se réfugier à Londres, puis au Brésil où il se suicidera. Son œuvre est constituée essentiellement de biographies (Joseph Fouché, Marie-Antoinette, Marie Stuart), mais surtout de romans et de nouvelles (Amok, La Pitié dangereuse, La Confusion des sentiments, Le Joueur d’échecs). Dans son livre testament, Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen, Zweig se fait chroniqueur de cet « âge d’or » de l’Europe et analyse ce qu’il considère comme l’échec d’une civilisation.
Stefan Zweig est le fils de Moritz Zweig, né en 1845, qui appartenait à une famille juive originaire de la Moravie, et avait d’abord été marchand avant de fonder, à l’âge de trente ans, une petite tisseranderie, dans le Nord de la Bohême, et de devenir fortuné comme fabricant de tissus ; Moritz Zweig épouse Ida Brettauer, née en 1854, fille d’un banquier récemment installé à Vienne après avoir fait ses débuts à Ancône. Stefan Zweig naît le 28 novembre 1881 à Vienne. Avec son frère aîné, Alfred, il complète une famille qui « a voulu réussir son intégration et tenu à donner une éducation laïque ». À l’exemple de ses parents, il ne parle pas le yiddish, ne fréquente pas la synagogue, ne pratique pas ses traditions culturelles, et l’auteur n’aime pas s’entendre rappeler qu’il est juif.
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