Karl August von Hardenberg, homme d’état.

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Karl August von Hardenberg (né au château d’Essenrode le 31 mai 1750, mort le 26 novembre 1822 à Gênes), diplomate allemand, fut ministre des Affaires étrangères puis chancelier du royaume de Prusse pendant les guerres de la Révolution et les guerres napoléoniennes. Comte, il est titré prince en 1814.

Il est aussi un cousin du grand poète romantique allemand Novalis (Friedrich Leopold von Hardenberg).


Karl August von Hardenberg naît de Christian Ludwig von Hardenberg (49 ans) et d’Anne-Sophie-Ehrengart von Bülow (19 ans), son épouse, le 31 mai 1750 à Essenrode (appartenant aujourd’hui à la municipalité de Lehre), près de Brunswick, château de sa famille maternelle. Son père est colonel dans l’armée de la maison de Hanovre. Karl August reçoit de son institutrice Gavell puis de son précepteur Wedekind une éducation moderne et éclairée. On parle le français à la maison et il étudie le latin dès l’âge de sept ans. Fin 1766, alors qu’il a seize ans, il est inscrit à l’université de Göttingen. Il est affilié le 23 mai 1768 à la loge maçonnique Augusta zu den drei Flammen. Dans le même temps, il change de précepteur et s’établit à Leipzig, où il rencontre le jeune Goethe.

En 1770, à vingt ans, il intègre l’administration du Hanovre et travaille successivement comme assistant judiciaire puis dans l’administration financière de l’Électorat. C’est alors que survient le décès de son protecteur Behr : le successeur de ce dernier, Bremer, amène avec lui son équipe, privant Hardenberg d’une promotion rapide. S’en plaignant auprès de son souverain, qui est également roi d’Angleterre, celui-ci lui conseille de s’ouvrir l’esprit en entreprenant un grand voyage plutôt que de rester sous protection dans les administrations.

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Conrad Meit, sculpteur.

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Conrad Meyt est un sculpteur gothique tardif et du début de la Renaissance. Originaire de Worms, il a d’abord été attaché, en tant que tailleur d’images, à la maison de Marguerite d’Autriche (avant 1514). Il a ensuite vécu et travaillé aux Pays-Bas jusqu’à sa mort.


L’exécution des cinq gisants fut confiée par Marguerite d’Autriche à Conrad Meit. Le monument majestueux le tombeau de Philibert le Beau (1480-1504) occupe le milieu du chœur. Il comporte deux étages et deux gisants superposés. La partie supérieure, en marbre blanc de Carrare, représente le duc en costume d’apparat, entouré d’anges de style italien («putti»). Soutenant cette partie, dix adorables et gracieuses petites statues féminines – les «Sibylles» – laissent entrevoir le gisant.

Au nord, sous un dais sculpté à l’image des lits de funérailles, le tombeau de Marguerite d’Autriche (1480-1530), épouse de Philibert, comprend également deux gisants. Sur le supérieur la défunte apparaît la tête ceinte de la couronne ducale et revêtue d’un manteau d’apparat. À ses pieds se trouve également une levrette. Ce gisant supérieur la représente à son âge réel au moment du décès, cinquante ans, tandis que celui du dessous la montre en robe simple sous un aspect idéal au moment de la Résurrection. La différence entre les gisants est ici beaucoup plus frappante que ce n’est le cas pour Philibert, mort jeune. À la tête du gisant supérieur, deux angelots tiennent les armoiries de Marguerite. Sur la partie supérieure du dais courent ses devises : «Fortune-Infortune-Fort-Une» et «F.E.R.T.».

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Christian Daniel Rauch, sculpteur.

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Christian Daniel Rauch (2 janvier 1777 – 3 décembre 1857) était un sculpteur allemand. Il a fondé l’école de sculpture de Berlin et a été le plus grand sculpteur allemand du XIXe siècle.


Rauch est né à Arolsen dans la Principauté de Waldeck dans le Saint Empire romain germanique. Son père était employé à la cour du prince Frédéric II de Hesse et, en 1790, le garçon fut apprenti chez le sculpteur de la cour d’Arolsen, Friedrich Valentin. En 1795, il devient l’assistant de Johann Christian Ruhl, sculpteur de la cour de Kassel. Après la mort de son père en 1796 et de son frère aîné en 1797, il s’installe à Berlin où il est nommé valet de chambre dans la maison du roi. Il abandonna temporairement la sculpture, mais son nouveau poste offrait un champ d’amélioration plus large, et il saisit bientôt l’occasion et pratiqua son art pendant ses heures libres. Il subit l’influence de Johann Gottfried Schadow.

En 1802, il expose son « Sleeping Endymion ». La reine Louise de Prusse , le surprenant un jour en train de modeler ses traits à la cire, l’envoie étudier à l’ Académie prussienne des beaux-arts . Peu de temps après, en 1804, le comte Sandrecky donne à Rauch les moyens de compléter ses études à Rome, où Wilhelm von Humboldt , Antonio Canova et Bertel Thorvaldsen se lient d’amitié avec lui. Il a également exécuté son buste grandeur nature de la reine Louise en marbre, et parmi ses autres premières œuvres figuraient des bustes du poète Zacharias Werner , du comte Wengersky et du peintre Raphael Mengs, ce dernier exécuté sur une commande de Louis Ier de Bavière. D’autres travaux étaient des bas-reliefs de “Hippolytus et Phèdre,” “Mars et Vénus blessés par Diomède,” et un “Enfant priant.” Il est resté à Rome pendant six ans.

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