Ville de Stockholm (Suède).

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Stockholm est la plus grande ville et la capitale de la Suède. Elle est le siège du gouvernement et du parlement, ainsi que le lieu de résidence officielle du monarque suédois (actuellement Charles XVI Gustave).

La ville de Stockholm (Stockholms stad) ou, plus officiellement,  la commune de Stockholm (Stockholms kommun) est, avec ses 962 154 habitants, la plus peuplée des 290 municipalités suédoises. Le Grand Stockholm, quant à lui, couvre la majeure partie du comté de Stockholm et a une population de 2 135 612 habitants sur une superficie de près de 6 500 km2.

Située au bord de la mer Baltique, la ville est construite en partie sur plusieurs îles, à l’embouchure du lac Mälar, ce qui lui a valu, à  l’instar d’autres cités européennes, son surnom de « Venise du Nord ».


La première mention de la ville de Stockholm date de 1252. La ville se réduit alors à la petite île de Gamla Stan (Vieille ville). Elle aurait été fondée par Birger Jarl, afin de protéger la Suède d’invasions par des flottes étrangères et afin de mettre fin aux pillages dont étaient victimes des villes comme Sigtuna située sur le lac Mälaren. Le premier bâtiment construit est un fort qui contrôle le trafic maritime entre la mer Baltique et le lac Mälaren. Sous l’influence de Magnus Ladulås, Stockholm prospère grâce à ses relations commerciales avec Lübeck. Elle fait alors partie de la ligue hanséatique. En 1270, Stockholm est décrite par des documents comme une vraie ville et, en 1289, elle est déjà la plus grande ville de Suède. La première estimation fiable de sa taille remonte au XVe siècle. Elle rassemble alors environ un millier de ménages pour cinq à six mille habitants.

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Le Taekwondo.

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Le taekwondo (coréen : 태권도,) est un art martial d’origine sud-coréenne, dont le nom peut se traduire par La voie des pieds et des poings.

Le taekwondo, dont le nom a été proposé en 1955 par le général Choi Hong Hi, est le fruit de la fédération progressive, à partir des années 1950, après l’occupation japonaise de la Corée, de différentes écoles d’arts martiaux coréennes qui enseignaient le karaté. Sa création et son développement sont intimement liés à la promotion du nationalisme étatique coréen.  L’unification n’est cependant pas complète car deux grandes fédérations cohabitent encore, l’International Taekwon-Do Federation (ITF), qui revendique actuellement 50 millions d’adhérents, et la Fédération mondiale de taekwondo, qui a popularisé auprès de plus de 80 millions de personnes une pratique du taekwondo moins axée sur la self-défense et plus sur le sport de combat, interdisant notamment les coups de poing au visage.

Le taekwondo se distingue des autres arts martiaux, surtout dans sa forme, par le haut degré de spécialisation de ses pratiquants en techniques de coups de pied bien plus que dans d’autres techniques, par les nombreuses protections utilisées lors des compétitions de combat et par son inclusion au programme des Jeux olympiques d’été depuis 2000.


Les origines du taekwondo sont à la fois culturelles et politiques. D’un point de vue culturel, le taekwondo est une unification des pratiques de plusieurs écoles sud-coréennes des années 1950 inspirées par le karaté Shotokan (développé au Japon) et certains éléments caractéristiques des arts martiaux coréens (en particulier le taekkyon). D’un point de vue politique, le taekwondo a été un outil de propagande nationaliste dont le but a été d’exalter le patriotisme de la jeune nation sud-coréenne à la suite de l’occupation japonaise et du conflit avec la Corée du Nord.

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Andrée Chedid, femme de lettres.

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Andrée Chedid (en arabe : أندريه شديد), née Andrée Saab ou Desaab (en arabe : أندريه صعب) le 20 mars 1920 au Caire (Sultanat d’Égypte) et morte le 6 février 2011 à Paris 15e (France), est une femme de lettres et poétesse française d’origine syro-libanaise.

Elle écrit son premier roman en 1952 et écrit des nouvelles, des poèmes, des pièces de théâtre, des romans, et de la littérature jeunesse. Elle déclare son humanisme entre autres avec son livre Le Message, écrit en 2000, en écrivant sa colère envers la guerre et la violence, à travers deux amants séparés par des guerres. Les héroïnes de ses œuvres sont décidées, prêtes à tout pour atteindre leur objectif.


Andrée Saab est la fille de Selim Saab (chrétien maronite né à Baabda, dans le moutassarifat du Mont-Liban) et d’Alice (née Khoury-Haddad en 1900 dans la communauté grecque orthodoxe de Damas, alors dans le vilayet de Syrie, et plus tard remariée au docteur Roger Godel).

Le 23 août 1942, elle se marie à Louis Selim Chedid, issu d’une famille bourgeoise maronite du Caire, également d’origine libanaise. Biologiste, ancien directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique, professeur honoraire de l’Institut Pasteur, il est l’auteur de plusieurs livres parmi lesquels, avec son épouse, Le cœur demeure et Babel. Il a retracé son autobiographie dans Mémoires vagabondes.

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