Ghazi, roi d’Irak.

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Ghazi ben Fayçal al-Hachimi (arabe : ḡāzin, غازي بن فيصل الهاشمي) (né le 21 mars 1912 – mort le 4 avril 1939) était le souverain du royaume d’Irak de 1933 à 1939. Il est né à La Mecque à l’époque sous domination ottomane actuellement en Arabie saoudite, il est le fils aîné du roi Fayçal Ier, premier souverain d’Irak.


Ghazi est le fils aîné du roi Fayçal, il a été élevé par son grand-père Hussein ben Ali, chérif de La Mecque. C’était un jeune homme timide et  inexpérimenté. Il laisse le Hedjaz aux forces d’Ibn Saoud après sa défaite, ce qui a permis la constitution de l’Arabie saoudite moderne. Il arrive à Bagdad en 1924.

Le roi Fayçal meurt en 1933, et Ghazi devient roi. Le même jour il est nommé amiral de la marine, maréchal de l’armée royale et maréchal de l’armée de l’air royale irakiennes. Fervent partisan du panarabisme et du nationalisme arabe, il était très hostile aux Britanniques qui contrôlaient le pays. Son règne a également été marqué par des tensions entre les civils et les militaires, qui voulaient prendre le pouvoir. C’était un homme très  populaire, qui souhaitait voir naître une nation arabe, sous l’égide d’un Irak libre et indépendant. En 1937, il crée la radio Kasr el Zouhour (Palais des fleurs) qui devient un outil de propagande voué à la cause arabe. Il a également aidé financièrement les Palestiniens à combattre les colons juifs.

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Émile Eddé, avocat et homme d’état.

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Émile Eddé (1883-1949) est un président du Liban (de 1936 à 1941), avocat et leader politique, fondateur du Bloc national libanais. Il marqua la vie politique du Liban durant la première moitié du XXe siècle.


Il naît en 1884 à Damas (Syrie), fils et petit-fils de drogman au Consulat de France à Damas. Il fait ses études chez les pères jésuites à Beyrouth (Liban). Il choisit de faire son droit à Aix-en-Provence (France) où il réside de 1902 à 1909. Toutefois, il ne peut soutenir sa thèse de doctorat, étant rappelé d’urgence au Liban, à cause de l’état de santé précaire de son père.

Il épouse Mary Audi-Sursock en 1912. Ils ont trois enfants : Raymond (1913-2000), Andrée (1917) et Pierre (1921-1977).

Avant la Première Guerre mondiale, Émile Eddé participe à des mouvements revendiquant l’indépendance du Liban. Plusieurs personnalités, ayant pris part à ces revendications et/ou ayant eu des rapports avec les puissances alliés, sont arrêtées et pendues plus tard. Émile Eddé, averti à temps, échappe de justesse à l’arrestation et se réfugie à Alexandrie (Égypte).

En Égypte, il participe, durant la Première Guerre mondiale, à la création de la Légion d’Orient, qui est une unité de l’armée française composée de volontaires libanais et syriens. À cette époque, il maintient, à travers son frère Joseph qui réside à Paris, des contacts réguliers avec les plus hautes personnalités françaises, notamment le président Raymond Poincaré.

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La civilisation Dilmun.

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Dilmun (en sumérien kur.dilmun.na ; Tilmun en akkadien ; en grec ancien Τήλος) est un pays mentionné durant toute l’histoire de la Mésopotamie ancienne, depuis le IIIe millénaire av. J.-C. jusqu’au milieu du Ier millénaire av. J.-C.. Il est situé d’après les textes dans le golfe Persique, sur une route commerciale d’importance entre Mésopotamie et Indus, en bord de mer, à proximité de sources artésiennes. On s’accorde pour le localiser plus précisément dans l’île de Bahreïn, et aussi l’île de Failaka, située au Koweït, voire dans les territoires côtiers du nord-est de la péninsule Arabique, comme l’îlot de Tarut. L’appellation pourrait correspondre à une fédération, réelle ou fictive, selon les époques, de petits ports de transit existant dès les époques plus anciennes.


La plus ancienne attestation de Dilmun se trouve dans une inscription du roi Ur-Nanshe de Lagash (XXVe siècle avant J.C.). Environ un siècle plus tard, la reine Baranamtarra du même royaume reçoit des présents de la part de la reine de Dilmun, ce qui indique qu’il y a des relations diplomatiques entre les deux royaumes.

Dilmun est ensuite mentionné tout au long de l’histoire mésopotamienne, essentiellement dans des textes traitant des échanges à longue distance. On a retrouvé à Ur et Larsa les archives de marchands des XIXe-XVIIIe siècles spécialisés dans le commerce avec Dilmun. Ce pays pourvoit les royaumes mésopotamiens en bois, en pierres précieuses et en cuivre. Il s’agit en fait de produits venant d’autres régions, comme Magan (Oman), d’où vient le cuivre, ou Meluhha (la vallée de l’Indus), qui transitent par Dilmun. Du fait de cette importance, les rois mésopotamiens ont toujours tenu à garder de bonnes relations avec Dilmun, quand ils ne s’en sont pas carrément arrogé le contrôle, comme cela semble être le cas sous les rois kassites de  Babylone, Assarhaddon, Assurbanipal ou plus tard aux époques néo-assyrienne et néo-babylonienne.

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