Philatélie thématique

Pont de la guillotière, à Lyon.

Ce pont est l’une des grandes affaires urbanistiques du XIIIe siècle lyonnais. Entamé à la fin du XIIe siècle, le chantier est financé par des dons, des legs et des offrandes faites à la chapelle édifiée à l’extrémité du pont sur la rive gauche. Achevé en 1183, le premier pont en bois s’effondre sous le passage des croisés en 1190. Reconstruit en partie en pierre et en partie en bois, il subit tout le long du siècle de nombreux dégâts et sa construction n’est réellement achevée qu’au début du XIVe siècle.

Le , le pont est le lieu d’une tragédie, appelée « bousculade du pont de la Guillotière » ou « tumulte du pont du Rhosne ». La vogue de saint Denis à Bron génère un fort flux sur le pont, qui a l’époque à Lyon était le seul pour traverser le Rhône et fermait la nuit, un accrochage entre le carrosse de Catherine de Servient et un charroi bloque le passage sur le pont. La foule s’écrase contre cet obstacle. On dénombre 241 victimes, dont 25 noyés et 216 personnes mortes écrasées contre la barricade.

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Le château féodal de Pau, devenu palais royal, impérial & musée.

Château féodal, devenu au fil des siècles palais royal, impérial, national puis musée, le château de Pau offre à ses visiteurs une véritable plongée dans l’histoire locale et nationale.

L’architecture du monument témoigne d’une histoire longue de plus de mille ans. Du Moyen-Age au XIXe, les siècles ont laissé leurs traces sur ses murs et dans ses décors. Nombreuses sont les figures historiques qui marquent ce lieu et au-dessus de toutes les autres, celle d’Henri IV, premier roi de France et de Navarre qui y voit le jour le 13 décembre 1553.
La première mention connue du château de Pau remonte au XIIe siècle, mais il est probable qu’une fortification a été édifiée dès le Xe siècle sur l’éperon rocheux surplombant le gave de Pau et l’un de ses affluents, le Hédas. Cet édifice était certainement entouré d’une palissade de bois, en béarnais un « pau », terme qui aurait donné son nom à la ville.

Ce premier ouvrage fortifié est progressivement agrandi et renforcé par les vicomtes de Béarn. Trois tours datent ainsi des XIIe-XIIIe siècles : l’actuelle tour Mazères, au sud, haute de 22m30 avec des murs de 1m65 d’épaisseur, la tour Billère à l’ouest et, au nord, le donjon Montauser qui se trouvait alors à l’intérieur de l’enceinte castrale.

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Claude Bernard, médecin et physiologiste

Claude Bernard, né le à Saint-Julien (Rhône) et mort le à Paris, est un médecin et physiologiste français.

Considéré comme le fondateur de la médecine expérimentale, il a en particulier laissé son nom au syndrome de Claude Bernard-Horner. On lui doit les notions de milieu intérieur et d’homéostasie, fondements de la physiologie moderne.

Grâce au soutien de sa mère, Claude entre alors en contact avec le critique littéraire Saint-Marc Girardin, qui lui fait prendre conscience qu’il ferait mieux d’abandonner l’écriture (il rêvait d’être un auteur dramatique) et de faire bien meilleur usage de ses compétences en se dirigeant vers la médecine.

Cette désillusion le motive pour repasser son baccalauréat, qu’il obtient en 1834. Ses parents payent alors 1 800 francs pour qu’il soit dispensé de service militaire, ce qui lui laisse la voie libre pour entamer des études de médecine à Paris mais il échoue à l’agrégation. Partageant une colocation et la vie du Quartier latin avec ses camarades Charles Lasègue (futur éminent neurologue) et Casimir Davaine (qui sera à la base des premiers travaux de microbiologie), il vit modestement à Paris, tout en remboursant ses parents via des cours qu’il donne. Il est particulièrement excité par les cours de François Magendie au Collège de France, et devient vite disciple de Pierre Rayer (dermatologue) et ami de son ancien élève Émile Littré (futur linguiste). Il passe son externat en 1839 et devient ensuite interne au service de Rayer, puis assistant de recherche de Magendie. Son travail sur le suc gastrique et le glucose lui vaut une thèse de doctorat en 1843, mais sa vision iconoclaste et modernisatrice de la recherche en médecine ne lui permet pas de trouver un poste.

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