Jan Ingenhousz, médecin et botaniste.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :23 juillet 2023
  • Temps de lecture :3 min de lecture

Jan Ingenhousz (ou Jan Ingen-Housz) est un médecin et un botaniste britannique d'origine néerlandaise, né le 8 décembre 1730 et mort le 7 septembre 1799. Jan Ingenhousz est fils de marchand. Le médecin Sir John Pringle (1707–1782) l'encourage à entreprendre des études de médecine. À la mort de son père, il s'installe à Londres à l'invitation de Pringle, alors président de la Royal Society et médecin du roi. Ingenhousz fréquente de grands scientifiques comme Joseph Priestley (1733–1804) et Benjamin Franklin (1706–1790). À Londres, Ingenhousz devient un des premiers défenseurs de la variolisation (vaccination contre la variole). En 1768, il se rend à Vienne pour vacciner la famille de l'impératrice Marie-Thérèse d’Autriche (1717–1780) ; il y demeurera plus de dix ans. En 1779, après que Priestley a découvert l'oxygène, Ingenhousz s'intéresse aux végétaux et découvre le rôle de la lumière dans la photosynthèse. Il publie en 1780 ses Expériences sur les Végétaux. Ces travaux sont utilisés par le botaniste portugais Felix de Avellar Brotero (1744–1828) dans son ouvrage Compêndio de Botânica1, et plus précisément dans sa partie  intitulée « Description historique de l'arbre à thé », où il évoque un gaz nocif qui se dégagerait des feuilles du thé et qui…

Continuer la lectureJan Ingenhousz, médecin et botaniste.

Antonius Mathijsen, chirurgien de l’armée.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :23 juillet 2023
  • Temps de lecture :2 min de lecture

Antonius Mathijsen (4 novembre 1805 - 15 juin 1878) était un chirurgien de l'armée néerlandaise qui a d'abord utilisé le plâtre de Paris pour fixer les os cassés dans un plâtre. Antonius Mathijsen est né le 4 novembre 1805 d'un médecin de village à Budel, une ville néerlandaise à la frontière belge. Il a fait ses études dans les hôpitaux de Maastricht , Bruxelles et à l' école de médecine militaire d' Utrecht. Il reçoit sa commission de médecin-chef de 3e classe dans l' armée royale néerlandaise en 1828. En 1838, il participe à la guerre de 10 jours de la Révolution belge. Alors qu'il travaillait à Haarlem à l'hôpital militaire en 1851, Mathijsen a d'abord utilisé le plâtre de Paris comme pansement. Jusque-là, une méthode belge était utilisée avec de l'amidon qui prenait jusqu'à une journée pour sécher et durcir. De l'autre côté de la rue, il a vu des ouvriers réparer des fissures dans l'église avec des bandes de jute trempées dans du plâtre de Paris. Il a estimé qu'un bandage de jute imbibé d'eau et de plâtre de Paris appliqué de la même manière que la méthode belge durcirait en quelques minutes et ferait ainsi une meilleure fixation pour les…

Continuer la lectureAntonius Mathijsen, chirurgien de l’armée.

Joseph Juste Scaliger, érudit.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :22 juillet 2023
  • Temps de lecture :13 min de lecture

Joseph Juste Scaliger, fils de Jules César Scaliger, né le 4 avril 1540 à Agen et mort le 21 janvier 1609 à Leyde, est l’un des plus grands érudits français du XVIe siècle. Il surpassa son père comme philologue, et se fit en outre un nom comme chronologiste et historien. Il fut longtemps sous la protection amicale de la famille de Chasteigner, et parcourut la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Écosse. Il embrassa la religion réformée (1562) et fut précepteur de cette même famille noble au sud de la Touraine, notamment dans leur château de Preuilly, il fut nommé professeur à l’Académie de Genève et ensuite appelé à l’Académie de Leyde en 1593, comme successeur de Juste Lipse.

Il est considéré comme le créateur de la science chronologique et  notamment de la période julienne (en hommage à son père), utilisée en astronomie, qui permet une datation indépendante du calendrier en vigueur. Vaniteux comme son père, il prétendit, dans une lettre intitulée : De vetustate gentis Scaligerae, faire remonter sa noblesse jusqu’aux rois Alains. Il eut aussi, comme son père, de vives querelles avec plusieurs de ses contemporains, notamment avec Scioppius, qui n’eut pas de peine à démontrer la fausseté de leur généalogie.


À la mort de son père, il fréquenta quatre ans l’université de Paris, où il commença à étudier le grec avec Adrien Turnèbe. Mais au bout de deux mois, il lui parut qu’il n’avait pas le niveau requis pour suivre avec profit les conférences du plus grand helléniste de l’époque. Il lut Homère en vingt-et-un jours, puis dévora tous les autres auteurs grecs à sa portée, poètes, orateurs et historiens, composant pour lui-même une grammaire à partir de toutes les difficultés ou singularités qu’il y rencontrait. Du grec, il passa à l’hébreu sur une suggestion de Guillaume Postel, puis se mit à étudier  l’arabe ; il acquit une profonde connaissance de ces deux langues.

(suite…)

Continuer la lectureJoseph Juste Scaliger, érudit.