Le Quetzal.

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Pour les Mexica et les Maya, le Quetzal représentait la domination de la terre et du vent. Le serpent à plumes, c’est-à-dire Quetzalcoatl, était représenté et décoré avec les plumes du Quetzal. En outre, ses plumes avaient une grande valeur pour tous les Mayas et les Mexica, à tel point qu’elles étaient également utilisées comme une sorte de monnaie et entraient dans la tenue des personnalités les plus puissantes, comme les souverains et les prêtres. Le panache de Montezuma était entièrement fait

de plumes de Quetzal. En revanche, dans les cultures maya et aztèque, tuer un quetzal était interdit et passible de la peine de mort. On dit que pour obtenir ses plumes, les habitants attendaient que l’oiseau se défasse de son enveloppe ou qu’il soit piégé puis relâché. Les longues plumes qui recouvrent la queue du Quetzal étaient associées à la croissance des plantes, c’est pourquoi les Mayas et les Aztèques lui attribuaient également des pouvoirs liés à l’agriculture.

Depuis les temps anciens et encore aujourd’hui, voir un Quetzal dans son habitat naturel est une tâche difficile. Ils habitent généralement les hauteurs des forêts humides couvertes d’un épais brouillard. La répartition de l’habitat de cet oiseau s’étend des jungles du sud du Mexique, du centre du Guatemala, du Honduras, du nord du Nicaragua, de l’est du Salvador, du centre du Costa Rica et enfin de l’ouest du Panama. Son régime alimentaire est basé sur les fruits tels que les avocats sauvages, ainsi que sur les petits insectes tels que les lézards.

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Rafael Landivar, prêtre jésuite et poète.

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Rafael Landívar Ruiz de Bustamante, né le 27 octobre 1731 à La Antigua (Sacatepéquez), Guatemala et décédé le 27 septembre 1793 à Bologne (Italie), est un prêtre jésuite guatémaltèque, latiniste, écrivain et poète de renom. Il est considéré comme le poète national du Guatemala.


Né le 27 octobre 1731 à Antigua (Sacatepéquez), le jeune Rafael entre au noviciat des Jésuites de Tepotzotlán (le collège Saint-François-Xavier), au Mexique (Vice-royauté de Nouvelle-Espagne) le 17 février 1750. À la fin de ses études théologiques il est ordonné prêtre probablement en 1758.

Le père Landivar entre dans l’enseignement. Il est titulaire de la classe de rhétorique à Mexico puis Puebla. Il enseigne également la théologie à La Antigua. Lorsque les Jésuites sont expulsés d’Espagne et de ses colonies, en 1767, il se trouvait être le recteur du collège-séminaire de San Francisco-Borgia. Avec ses compagnons jésuites il est déporté vers Espagne. Et de là en Italie, à Bologne, où il est employé comme précepteur, la Compagnie de Jésus étant supprimée depuis 1773. Il réside à Bologne jusqu’à sa mort vingt ans plus tard, le 27 septembre 1793.

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Le site archéologique de Quiriguá (Guatémala).

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Quiriguá est un site archéologique maya situé dans la vallée du Motagua, sur la ligne ferroviaire reliant Puerto Barrios à Guatemala, dans le département d’Izabal au Guatemala. Il est inscrit depuis 1981 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.


Le site, relativement petit, doit son importance à sa situation au bord du fleuve Motagua, qui assure le contrôle de la route commerciale qui relie les gisements d’obsidienne et surtout de jade de l’intérieur des terres à la Mer des Caraïbes. Il n’existe que quelques rares traces d’occupation à la fin de l’Époque préclassique et au début de l’Époque classique. L’histoire de Quiriguá débute véritablement en 426, avec l’intronisation de son premier souverain, connu sous le sobriquet de « Tok Casper », sous l’égide du  premier roi de Copán Yax k’uk’ Mo’. Au cours des trois siècles qui suivent, l’histoire de Quiriguá est particulièrement obscure. À la fin du VIe ou au début du VIIe siècle, les constructions du Classique ancien disparaissent sous les alluvions déposées par une catastrophe naturelle et un nouvel épicentre, celui du site actuel, se développe. Pendant cette longue période, Quiriguá semble être demeuré un satellite de Copán. En 724, un nouveau roi, K’ak Tiliw Chan Yoaat, est intronisé sous la supervision de Waxaklajuun Ub’aah K’awiil, le treizième souverain de Copán. C’est sous son règne, en 734, qu’apparaît pour la première fois sur un monument le glyphe-emblème de Quiriguá, signe d’indépendance ou à tout le moins

revendication d’indépendance. En 738, sans doute avec l’appui de Calakmul, K’ak Tiliw s’empare du roi de Copán et le décapite. L’indépendance acquise par Quiriguá assure à K’ak Tiliw et à ses successeurs les ressources matérielles nécessaires à l’érection des monuments somptuaires, auxquels le site doit sa réputation touristique. La dernière inscription en compte long de Quiriguá date de 810. Les spécialistes considèrent que la cessation de ces inscriptions dans un site donné est l’indice de l’effondrement du système politique de la royauté sacrée, caractéristique de l’Époque classique dans les Basses-Terres maya. Nous ignorons comment a fini le règne de Jade-Ciel, le dernier roi connu de Quiriguá. Les activités de construction ont cependant encore continué quelques années après 810, et l’on y a retrouvé de la céramique plombée, un des marqueurs du début de la période postclassique.

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