Nos personnages célèbres

Édouard Estaunié, romancier et ingénieur.

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  • Dernière modification de la publication :25 février 2020
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Édouard Estaunié, né le 4 février 1862 à Dijon et mort le 2 avril 1942 à Paris, est un romancier et ingénieur polytechnicien français.

Issu d’une famille de la bourgeoisie aisée, Édouard Estaunié fut d’abord élève des Jésuites dans sa ville natale, avant de poursuivre ses études à Paris.

Il entra en 1882 à l’École Polytechnique et à l’École des Sciences politiques. Cette formation devait lui ouvrir les portes d’une carrière d’ingénieur dans les Postes et Télégraphes, carrière qu’il achèverait avec le rang d’inspecteur général.

Auteur de plusieurs ouvrages scientifiques (Les sources d’énergie électrique, 1895, Traité de communication électrique, 1904), Édouard Estaunié choisit de consacrer ses heures de loisir à la littérature.

 

Il publia ses premiers romans, Un simple et Bonne Dame, en 1891, tableaux de mœurs provinciaux. Vinrent ensuite L’Empreinte (1896), satire subtile de la vie dans un collège de Jésuites pour laquelle il s’était aidé de ses propres souvenirs et où s’affirmaient ses positions anticléricales, Le Ferment (1899), L’Épave (1902), La Vie secrète (1908), Les Choses voient (1913), L’Ascension de M. Baslèvre (1921), Solitudes (1922), L’Infirme aux mains de lumière (1923), Tels qu’ils furent (1927), Madame Clapain (1932).

Edouard Estaunié, carte maximum, Dijon, 2/06/1962.

De roman en roman, Édouard Estaunié se révéla un admirable analyste de l’âme humaine et de ses tourments.

Edouard Estaunié, épreuve d’artiste.

Il fut élu à l’Académie française le 15 novembre 1923 au fauteuil d’Alfred Capus, qu’il remporta au troisième tour par 17 voix contre 10 à André Rivoire et 3 à Charles Le Goffic.

« Vous avez, lui déclara Robert de Flers dans son discours de réception, le 2 avril 1925, écrit cinq ou six fois le roman de la détresse humaine. »

En 1926, Édouard Estaunié devait être porté à la présidence de la Société des gens de lettres.

Il reçut Émile Mâle sous la Coupole, en 1928. Mort le 2 avril 1942.

Voir aussi cette vidéo :

Sources : Wikipédia, Académie française, YouTube.

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Gustave Charpentier, compositeur.

Gustave Charpentier est un compositeur français, né à Dieuze (alors dans le département de la Meurthe) le 25 juin 1860 et mort à Paris le 18 février 1956.

Son père, boulanger à Dieuze le pousse à apprendre la musique. À la guerre de 1870 la famille refuse de vivre sous un gouvernement allemand et se réfugie dans le Nord de la France, à Tourcoing, sur la frontière belge.

Il prend des cours de violon et en 1876 entre à l’orchestre symphonique municipal. Il est embauché dans une filature, fonde une société musicale et enseigne le violon à son employeur, Albert Lorthiois, qui finance son entrée au conservatoire de Lille en 1878.

Suite à la qualité de ses résultats, la ville de Tourcoing lui alloue en 1879 une pension annuelle pour lui permettre de suivre les cours du Conservatoire national de Paris.

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Joseph Lakanal, homme politique.

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Joseph Lakanal est un homme politique français, ex-prêtre catholique doctrinaire, né le 14 juillet 1762 à Serres-sur-Arget, et mort le 14 février 1845 à Paris.

Il fut professeur de rhétorique puis de philosophie chez les Pères de la doctrine chrétienne dans diverses villes de France1 avant de se rallier à la Révolution. Il fut député de l’Ariège à la Convention, où il siégea parmi les Montagnards, et vota la mort de Louis XVI. Membre du Comité de l’Instruction publique de la Convention, il remit un rapport sur les Écoles militaires, signalant celle de Paris comme « un des monuments les plus odieux élevés par le despotisme à l’orgueil et à la vanité ». C’est également sur son rapport que, le 19 juillet, la Convention rendit le décret relatif à la propriété des auteurs d’écrits en tous genres, des compositeurs de musique, des peintres et dessinateurs ; c’est lui qui fit accorder à Claude Chappe, l’inventeur du télégraphe, le titre d’ingénieur appointé comme lieutenant du Génie et qui fit construire la première ligne télégraphique.

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