Nos personnages célèbres

Pierre Puget, sculpteur, peintre et architecte.

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  • Dernière modification de la publication :21 février 2020
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Pierre Puget, né le 16 octobre 1620 à Marseille, et mort dans la même ville le 2 décembre 1694, est un sculpteur, dessinateur, peintre et architecte français.

Il fut célébré par de nombreux auteurs au XVIIIe et XIXe siècle comme « le Michel-Ange de la France », l’un des représentants de l’esprit classique français du Grand siècle dans la sculpture, comme le fut Nicolas Poussin pour la peinture. Il est l’un des introducteurs de l’Art baroque en France, bien illustré par ses réalisations architecturales. À la fois artiste et artisan, il peut être considéré comme un exemple de créateur complet, dont le talent transcende les techniques.

Pierre Puget assiste le 25 mai 1644 à Marseille au partage des biens paternels avec ses deux frères Jean et Gaspard. En 1645, probablement après le décès de sa mère, Pierre rejoint à Toulon son frère Gaspard qui, de tailleur de pierre, deviendra sculpteur puis architecte. L’amiral Jean Armand de Maillé lui demande de travailler pour l’atelier du maître-sculpture sur bois Nicolas Levray, chef de l’atelier de décoration à l’arsenal de Toulon : il décore le navire Le Magnifique qui, après la mort de l’amiral, est rebaptisé La Reine.

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Bertrand du Guesclin, connétable de France et de Castille.

Bertrand du Guesclin, aussi Bertran du Guesclin1, né vers 1320 au château de la Motte-Broons, près de Dinan et mort le 13 juillet 1380 devant Châteauneuf-de-Randon, est un noble breton, connétable de France et de Castille, personnage très important de la première partie de la guerre de Cent Ans.

Comme il est d’usage, Bertrand est placé en nourrice et est élevé parmi des paysans jusqu’à l’âge de cinq ans. Le portrait peu flatteur qui nous est laissé par les historiens le décrit « petit », « les jambes courtes » et « noueuses », « les épaules démesurément larges », « les bras longs », « une grosse tête ronde et ingrate », « la peau noire comme celle d’un sanglier ». Sa laideur (la Chanson de Bertrand du Guesclin du trouvère Cuvelier dit de lui qu’il fut « l’enfant le plus laid qu’il y eût de Rennes à Dinan ») et sa brutalité lui valent l’opprobre parental. Bien qu’il soit l’aîné d’une fratrie de six enfants, sa mère donne la préférence à ses deux frères cadet et puîné, et son père le traite assez mal, refusant de le

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Elise Rivet “dite Mère Elisabeth”, héros de la résistance.

Mère Marie Elisabeth de l’Eucharistie, de son vrai nom Élise Rivet, née le 19 janvier 1890 à Draria en Algérie et morte le 30 mars 1945 au camp de Ravensbrück, était une religieuse catholique et une résistante française durant la Seconde Guerre mondiale.

 

Élise Rivet était la fille d’un officier de la marine française. Elle rejoignit en 1913 le couvent Notre Dame de Compassion de Lyon composé de sœurs infirmières, prononça ses vœux en 1915, fut maîtresse des novices à partir de 1920. En 1933, elle devint la mère supérieure du couvent sous le nom de Mère Marie Élisabeth de l’Eucharistie.

 

Mère Elisabeth, carte maximum, Draria, 22/04/1961.

Après la chute de la troisième république française face à l’Allemagne nazie, elle commença à cacher des réfugiés pour que ceux-ci échappent à la Gestapo. Elle utilisa aussi son couvent pour cacher des armes et des munitions en faveur du Mouvements unis de la Résistance. En liaison avec le cardinal Gerlier, elle participa au sauvetage d’enfants juifs, à partir de 1941.

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