Lessia Oukraïnka, écrivaine et poétesse.

Laryssa Kossatch-Kvitka (en ukrainien : Лариса Косач-Квітка), plus connue sous le nom de Lessia Oukraïnka (en ukrainien : Леся Українка), est une écrivaine, critique et poétesse ukrainienne, née le 13 février 1871 (25 février dans le calendrier grégorien) à Novohrad-Volynskyï (aujourd’hui Zviahel), et morte le 19 juillet 1913 (1er août dans le calendrier grégorien) à Sourami. Également engagée activement dans la politique et le féminisme, elle fréquentait des marxistes et des sociaux-démocrates.

Son œuvre la plus célèbre est la pièce de théâtre La Chanson de la Forêt (Лісова пісня).

Elle était mariée au musicologue Clément Kvitka.

Lessia Oukraïnka est née en 1871 en Volhynie. Elle est la fille d’Olha Drahomanova-Kossatch (plus connue sous le nom d’Olena Ptchilka), écrivaine et éditrice, et de Petro Antonovytch Kossatch.

Ses parents étaient liés à nombre de personnalités dont le compositeur Mykola Lyssenko, le poète et dramaturge Mykhaïlo Starytsky. Son oncle maternel, Mykhaïlo Drahomanov est un éminent scientifique et historien ukrainien, il est considéré comme son mentor spirituel.

Autodidacte car la tuberculose l’empêchait de fréquenter l’école, polyglotte sachant parler anglais, français, allemand, italien, polonais, russe, bulgare et sa langue maternelle, l’ukrainien. Elle lisait dans le texte mais traduisait aussi des œuvres de la littérature universelle (Byron, Mickiewicz, Gogol, Heine, Hugo, ou encore le Manifeste du parti communiste et autres ouvrages marxistes). Ce don pour les langues lui a aussi servi pour se rendre en Égypte, en Italie, en Allemagne (Berlin), en Autriche-Hongrie (Vienne), en Bulgarie et dans l’Empire russe (Crimée, Géorgie) où elle séjournait dans les cliniques, les sanatoriums, les pensions pour lutter contre la maladie qui l’épuisait. Son amour de la terre natale uni à son ouverture d’esprit aux cultures étrangères l’amena à concevoir une « Bibliothèque mondiale » destinée au lecteur ukrainien pour lui faire découvrir le patrimoine culturel de l’humanité. Très liée à Ivan Franko par les idées révolutionnaires et une étroite amitié, il la comparait à Taras Chevtchenko, elle lui dédia son poème Larmes ô perles en 1891.

Elle publia le cycle des Chants des esclaves en 1895. À partir de cette œuvre, « son lyrisme social et politique ira jusqu’à l’audace et la protestation révolutionnaire ».

Elle a été emprisonnée en 1907. Puis laissée sous surveillance policière. Elle consacre alors trois cents rouble de sa dote à collecter des chants et musiques ukrainennes.

En 1908, elle rejoint le Club ukrainien qui regroupe des intellectuels ukrainiens.

Morte de la tuberculose lors de son séjour à Sourami, la poétesse est inhumée au cimetière Baïkov à Kiev. La maison à Sourami où jadis elle séjournait accueille aujourd’hui son musée.

Source : Wikipédia.

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