Histoire de France

L’Exposition universelle de 1937, Paris.

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L’Exposition universelle de 1937, officiellement Exposition internationale des arts et des techniques appliqués à la vie moderne, qui se tient à Paris du 25 mai au 25 novembre 1937, est la première exposition universelle organisée en France selon les règles de la Convention de Paris de 1928 sur les expositions internationales. C’est également le dernier événement de ce genre à avoir eu lieu à Paris et en France.


La loi du 6 juillet 1934 décide l’organisation d’une Exposition internationale à Paris. Le 19 juillet, Edmond Labbé est nommé commissaire général par le gouvernement français. Il a, parmi ses collaborateurs, Henri Giraud et Paul Léon. Edmond Labbé doit rassembler différentes propositions du Parlement français dans un projet d’exposition cohérent. Il choisit de démontrer que l’art et la technique ne s’opposent pas mais que leur union est au contraire indispensable : « le Beau et l’Utile doivent être, dit-il, indissolublement liés ». Dans un contexte de crise économique et de tensions politiques internationales, l’Exposition de 1937 doit également promouvoir la paix : la couleur bleue doit dominer.

Le projet est, à l’origine, regardé comme modeste : l’Exposition s’installe principalement sur le Champ-de-Mars et dans les jardins du Trocadéro. Les terrains font l’objet de deux agrandissements successifs et s’étendent de l’esplanade des Invalides et du pont de l’Alma jusqu’à l’île aux Cygnes, avec des annexes prévues aux portes de l’Ouest de Paris.

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L’Exposition coloniale internationale, Paris (1931).

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L’Exposition coloniale internationale s’est tenue à Paris du 6 mai au 15 novembre 1931, à la porte Dorée et sur le site du bois de Vincennes, pour présenter les produits et réalisations de l’ensemble des colonies et des dépendances d’outre-mer de la France, ainsi que celles des principales puissances coloniales, à l’exception notable du Royaume-Uni, au sein de pavillons rappelant l’architecture de ces territoires, notamment d’Afrique noire, de Madagascar, d’Afrique du Nord, d’Indochine, de Syrie et du Liban.

Elle reçut huit millions de visiteurs1, venus accomplir « le tour du monde en un jour » selon le slogan de l’époque, et fut en même temps l’occasion pour le Parti communiste français d’exprimer ses convictions anti-colonialistes.


En 1894 est organisée à Lyon une foire privée dépourvue de droits de douanes dénommée Exposition universelle, internationale et coloniale.

En 1896, une exposition française et coloniale est organisée à Rouen.

Le projet d’exposition existe dès 1913, impulsé notamment par la personnalité d’Henri Brunel, chef de file du « parti colonial ». Dans son esprit, son intérêt est de montrer les bénéfices que présente la colonisation pour l’économie française. Marseille et Paris se disputent pendant une dizaine d’années le projet. Ce n’est qu’en 1925, pour répondre à la British Empire Exhibition de 1924, que Paris est choisi pour accueillir l’événement. La concurrence entre les deux empires coloniaux fait que les Britanniques refusent de participer à celle de Paris.

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La Caisse de garantie et d’amortissement.

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La Caisse de garantie et d’amortissement est une institution financière française mise en place par le Consulat en 1800 et destinée à l’étalement de la Dette publique. Liquidée en 1816, elle fut remplacée par la Caisse des dépôts et consignations.


La création de cette caisse fait suite à la loi du 6 frimaire an VIII (27 novembre 1799) relative aux obligations et cautionnements à fournir par les receveurs généraux de département. Ses fonds étaient « destinés à garantir le remboursement des obligations protestées [sur les receveurs généraux], et à opérer successivement l’amortissement de la dette publique ».

Sur proposition du ministre des finances Gaudin, l’Arrêté du 28 nivôse an VIII (18 janvier 1800) précise que :

  • tous les fonds que recevra la caisse d’amortissement seront versés par elle à la Banque de France ;
  • la moitié des fonds provenant des cautionnements à fournir par les receveurs généraux de département en exécution de la loi du 6 frimaire, sera portée en compte courant au crédit de la caisse d’amortissement ;
  • l’autre moitié sera convertie en actions de la banque, inscrites au nom de la caisse d’amortissement ;
  • les obligations des receveurs généraux de département, qui auront été protestées sur eux, seront visées par l’administration de la caisse d’amortissement, et ensuite remboursées par la banque, jusqu’à concurrence tant des fonds qui y auront été versés à titre d’actions, que de ceux qui existeraient alors dans ses caisses à titre de compte courant ;

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