Histoire de France

La légion étrangère.

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  • Dernière modification de la publication :11 mai 2020
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La Légion étrangère est un corps de l’Armée de terre française disposant d’un commandement particulier et comportant plusieurs spécialités : infanterie, cavalerie, génie et troupes aéroportées. La Légion est également indépendante du point de vue de son recrutement.

Créé en 1831 pour permettre l’incorporation de soldats étrangers dans l’Armée française, une partie de ses unités a fait partie, jusqu’en 1962, fin de la période coloniale, du 19e corps d’armée, noyau de l’armée d’Afrique.

L’engagement à la Légion est réservé aux hommes dont l’âge est compris entre 17 et 40 ans (dérogation possible) et a compté depuis sa création et jusqu’en 1963 plus de 600 000 soldats dont une majorité d’Allemands, suivi de trois fois et demie moins d’Italiens, puis de Belges, mais aussi de Français, d’Espagnols et de Suisses. De nombreuses autres nationalités sont représentées, comme les ressortissants des pays d’Europe de l’Est et des Balkans, majoritaires dans les années 2000. En 2017, c’est le prestige de ce corps d’élite qui suscite leur candidature à l’engagement. Cet attrait et, dans le passé, les soubresauts historiques (conflits mondiaux, crises économiques ou politiques), ont contribué à un recrutement plus spécifique : Espagnols à l’issue de la guerre d’Espagne, Allemands après 1945, Hongrois en 1956.

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La propriété industrielle.

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  • Dernière modification de la publication :8 mai 2020
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En vertu de l’article L. 411-4 du Code de la propriété intellectuelle, Le directeur de l’Institut national de la propriété industrielle (établissement public national à caractère administratif sous tutelle du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie) prend les décisions prévues par ce code à l’occasion de la délivrance, du rejet ou du maintien des titres de propriété industrielle. Ces dispositions sont dérogatoires au principe de la

séparation des pouvoirs et de la dualité des ordres juridictionnels, en ce qu’elles opèrent un transfert de compétence au bénéfice de la juridiction judiciaire pour statuer sur les recours en annulation formés contre les décisions prises par le directeur de l’INPI dans l’exercice de ses pouvoirs en matière de délivrance, de rejet ou de maintien des titres de propriété industrielle. Da son arrêt du 5 juin 2000, le Tribunal des conflits a étendu la compétence des juridictions de l’ordre judiciaire pour statuer sur les recours contre les décisions du directeur de l’INPI aux actions relatives aux conséquences dommageables des fautes qu’il aurait pu commettre à l’occasion de l’exercice de ses attributions. (Chambre commerciale 11 mars 2014, pourvoi n° 12-28036, BICC n°803 du 1er juin 2014 et Legifrance).

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Danielle Casanova, militante communiste et résistante.

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  • Dernière modification de la publication :7 mai 2020
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Danielle Casanova, née Vincentella Perini le 9 janvier 1909 à Ajaccio (Corse) et morte le 9 mai 1943 en déportation à Auschwitz, est une militante communiste et résistante française. Elle a été responsable des jeunesses communistes et a fondé l’Union des jeunes filles de France.

Fille d’instituteurs, d’une famille de cinq enfants, Vincentella Perini poursuit ses études secondaires à Ajaccio puis au collège et au Luc (Var) où elle suit la femme de l’un de ses professeurs. Après un bref passage en classe préparatoire, elle s’inscrit à l’école dentaire de Paris et participe à plusieurs associations étudiantes. Elle adhère à l’Union fédérale des étudiants dont elle devient rapidement la responsable de la branche dentaire. En 1928, elle s’engage dans les Jeunesses communistes. Vers 1930, elle rencontre un étudiant en droit, Laurent Casanova, qui milite au sein de cette organisation. Elle le fait adhérer au parti communiste et celle qui se fait alors appeler Danielle Perini devient, par son mariage le 12 décembre 1933, Danielle Casanova.

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