Histoire de France

Henri VII de Luxembourg, homme d’état.

Henri VII, né vers 1278/1279 à Valenciennes et mort le 24 août 1313 à Buonconvento, aux environs de Sienne, est un prince de la maison de Luxembourg, fils du comte Henri VI. Il succède à son père en tant que comte de Luxembourg en 1288. Élu roi des Romains en 1308 (Henri VIII), après l’assassinat d’Albert Ier de Habsbourg, il est sacré empereur le 29 juin 1312.

Pendant la courte période de son règne, une première étape de l’accession des Luxembourg au pouvoir est franchie avec l’acquisition du royaume de Bohême. Henri est le premier roi germanique à recevoir la couronne impériale depuis l’époque de Frédéric II de Hohenstaufen et le premier des trois souverains du Saint-Empire issus de la dynastie des Luxembourg. Néanmoins, l’approche de rétablissement de l’Empire (renovatio imperii) qu’il a adoptée l’entraînait dans un conflit avec les guelfes en Italie, le roi Robert d’Anjou et le pape Clément V. Sur la frontière occidentale, ses politiques provoquent l’opposition du roi Philippe IV de France.

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Vytautas le Grand, homme d’état.

Vytautas le Grand (en français : Vitold le Grand, en lituanien Vytautas Didysis, en biélorusse : Vitavt ou Vitaut, en allemand : Witavdt, en polonais : Witold Kiejstutowicz, en ruthène Vitovt ; l’appellation le Grand fut ajoutée au XIXe siècle par les historiens lituaniens), né vers 1350, mort le 27 octobre 1430 à Loutsk, est un grand-duc de Lituanie.

Il est baptisé le 21 octobre 1383 sous le nom de Wigand et en 1384 sous le nom d’Alexandre. Il fut un des plus fameux souverains du grand-duché de Lituanie (1392-1430), prince de Hrodna (1370-1382) et prince de Loutsk (1387-1389). Il était le fils de Kęstutis, cousin de Ladislas II Jagellon (Jagiełło, Jogaila, Yahayla) et grand-père de Vassili II de Russie.


En 1382, il fait la guerre contre son cousin Ladislas II, soutenant son père Kęstutis. Il est défait et emprisonné, mais il parvient à s’échapper et se réfugier chez les chevaliers Teutoniques, chez qui il est baptisé en 1384 dans le rite catholique, recevant le nom de Wigand, ou Vitold en français. Plus tard, cependant, il s’éloigne du christianisme et se tourne vers le paganisme. Mais, après avoir participé à plusieurs incursions contre Ladislas, il se réconcilie avec lui en 1384, et participe à la signature de l’union de Krewo entre la Pologne et la Lituanie en 1385. Il est de nouveau baptisé en 1386 dans le rite catholique, recevant le nom d’Alexandre (en lituanien Aleksandras).

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Teresio Olivelli, résistant.

Teresio Olivelli (né à Bellagio le 7 janvier 1916, tué au camp de Hersbruck le 17 janvier 1945) est un laïc italien, opposant chrétien au nazisme. Il est reconnu martyr et proclamé bienheureux par l’Église catholique.


Teresio Olivelli est né le 7 janvier 1916, à Bellagio, en Italie1. Il s’engage dans la vie paroissiale et caritative.

Il adhère à dix-huit ans à l’Action catholique italienne, et effectue des études de droit à Pavie, en Lombardie, de 1934 à 1938. Il est connu pour sa foi chrétienne, d’une charité active.

Il devient en 1939 professeur adjoint de droit à l’université de Turin. En 1940, il est nommé secrétaire de l’Institut national de la culture, à Rome, qui est une institution de l’État fasciste.

Teresio Olivelli continue à s’occuper des démunis et des laissés-pour-compte, parmi lesquels il y a de jeunes soldats engagés en Russie. Officier, il se porte volontaire pour les accompagner et partager leur quotidien.

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