Histoire de France

La guerre des Malouines (1982).

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  • Dernière modification de la publication :21 juillet 2021
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La guerre des Malouines ou guerre de l’Atlantique Sud (Falklands War en anglais, Guerra de las Malvinas en espagnol) est un conflit opposant l’Argentine au Royaume-Uni dans les îles Malouines et dans la Géorgie du Sud-et-les îles Sandwich du Sud. Il commence le 2 avril 1982 avec le débarquement de l’armée argentine. Il se termine le 14 juin 1982 par un cessez-le-feu. Il se conclut sur une victoire britannique qui permet au Royaume-Uni d’affirmer sa souveraineté sur ces territoires. C’est la seule guerre conventionnelle entre deux puissances occidentales (d’un niveau militaire assez proche) depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, cette guerre a donc été l’occasion de tester en condition réelle les armes modernes et a été riche en enseignement.

Le conflit est causé par la volonté de la dictature militaire argentine de faire valoir par la force ses positions sur la souveraineté de ces archipels, placés par les Nations unies sur la liste des territoires contestés. Ce conflit s’inscrit dans la continuité des controverses qui commencent dès la découverte de ces îles qui ont été occupées successivement par la France, l’Espagne puis le Royaume-Uni.

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De La Rue, imprimeur et fabricant de papier.

De La Rue est un imprimeur et un fabricant britannique de papier, d’encre spéciales et de dispositifs de marquage de traçabilité. La compagnie a été fondée en 1821 par Thomas De La Rue. Coté à la Bourse de Londres, il fait partie de l’indice FTSE 250.

L’imprimerie est réputée pour la réalisation de billets de banque et de timbres-poste pour de nombreux pays, ainsi que de jeux de cartes (son métier historique, abandonné en 1969), de chéquiers bancaires, de papiers d’identité homologués et sécurisés, etc.

En 2018-2019, elle réalise un chiffre d’affaires de 548 millions de livres. En novembre 2019, elle affiche une perte semestrielle de 12,1 millions de livres (contre un bénéfice 7,1 M l’année précédente) et annonce qu’elle pourrait faire faillite si elle ne parvient pas à mettre en œuvre la solution de continuité qu’elle envisage, après la perte du marché des passeports britanniques et un impayé de 18 millions de livres du gouvernement vénézuélien. Dans la foulée, son cours sur le LSE s’effondre, glissant de 586p à 158p par action en deux ans (fin 2020).

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La chevalerie médiévale.

La chevalerie était au Moyen Âge une forme de force militaire comprenant des hommes d’armes qui combattaient à cheval, d’abord au corps à corps à l’épée puis, en s’alourdissant, à la lance.

« Chevalerie » est un dérivé du mot cheval, attesté en ancien français dès le xiie siècle. Le terme sous-entend une distinction entre les chevaliers, combattants professionnels d’élite montés à cheval, et la « piétaille » qui fournissait la masse de l’infanterie et, plus tard, de l’artillerie.

Le terme donne lieu à la cavalerie des premières armées modernes. Les qualités de hardiesse et de générosité1 tiennent aux ordres militaires qui développèrent des chevaliers aguerris. À la fin du XIIe et XIIIe siècles, par le biais des ordres militaires, les Templiers puis les Hospitaliers par exemple, et avec l’association des vœux religieux, une institution féodale rassemblant les combattants à cheval.

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