Histoire de France

Le séisme de 2010 en Haïti.

Le séisme de 2010 en Haïti est un tremblement de terre d’une magnitude de 7,0 à 7,34 survenu le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes et 10 secondes, heure locale. Son épicentre est situé approximativement à 25,3 km de Port-au-Prince, la capitale du pays. Le foyer (ou hypocentre) du séisme a été localisé à 10 km de profondeur. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,02 et 5,95 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi. L’intensité de ce séisme a été d’environ X à l’épicentre.

Un second tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 est survenu le 20 janvier 2010 à 6 h 3, heure locale. Son foyer est situé approximativement à 59 km à l’ouest de Port-au-Prince, et à moins de dix kilomètres sous la surface.

Le premier tremblement de terre a causé de nombreuses victimes, morts, blessés, amputés et des milliers de personnes victimes de troubles  psychologiques. En date du 9 février 2010, Marie-Laurence Jocelyn Lassegue, ministre des Communications, confirme un bilan de plus 280 000 morts, 300 000 blessés et 1,3 million de sans-abris. L’Institut géologique américain a annoncé le 24 janvier avoir enregistré 52 répliques d’une magnitude supérieure ou égale à 4,58. 211 rescapés ont été extraits des décombres par les équipes de secouristes venues du monde entier — solidarité internationale venue renforcer les efforts des Haïtiens qui eux-mêmes, souvent à mains nues, ont sauvé des décombres des centaines de personnes.

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Le calendrier Maya.

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Le calendrier maya était la version maya du calendrier mésoaméricain, composé de différents systèmes calendaires évoluant de manière  concomitante. Il se composait d’un calendrier sacré, Tzolk’in (ou Bucxok), cyclique sur 260 jours, d’un calendrier solaire, Haab, cyclique sur 365 jours, et du compte long qui faisait le lien entre les deux précédents calendriers.


La vie des Mayas était structurée par deux calendriers. Le premier est le tzolk’in, « année » non numérotée de 260 jours (ou kin), à caractère divinatoire et religieux ; ce calendrier est composé de vingt jours combinés à treize nombres (sans doute les 13 divinités diurnes). Le deuxième est le haab, « année vague » non numérotée de 365 jours, à caractère civil. Ce calendrier comporte dix-huit mois (uinal) de vingt jours chacun, plus cinq jours additionnels nommés uayeb (way + haab = lit de l’année). Ces deux calendriers se synchronisent toutes les 52 années solaires (18 980 jours).

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Le site archéologique de Quiriguá (Guatémala).

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Quiriguá est un site archéologique maya situé dans la vallée du Motagua, sur la ligne ferroviaire reliant Puerto Barrios à Guatemala, dans le département d’Izabal au Guatemala. Il est inscrit depuis 1981 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.


Le site, relativement petit, doit son importance à sa situation au bord du fleuve Motagua, qui assure le contrôle de la route commerciale qui relie les gisements d’obsidienne et surtout de jade de l’intérieur des terres à la Mer des Caraïbes. Il n’existe que quelques rares traces d’occupation à la fin de l’Époque préclassique et au début de l’Époque classique. L’histoire de Quiriguá débute véritablement en 426, avec l’intronisation de son premier souverain, connu sous le sobriquet de « Tok Casper », sous l’égide du  premier roi de Copán Yax k’uk’ Mo’. Au cours des trois siècles qui suivent, l’histoire de Quiriguá est particulièrement obscure. À la fin du VIe ou au début du VIIe siècle, les constructions du Classique ancien disparaissent sous les alluvions déposées par une catastrophe naturelle et un nouvel épicentre, celui du site actuel, se développe. Pendant cette longue période, Quiriguá semble être demeuré un satellite de Copán. En 724, un nouveau roi, K’ak Tiliw Chan Yoaat, est intronisé sous la supervision de Waxaklajuun Ub’aah K’awiil, le treizième souverain de Copán. C’est sous son règne, en 734, qu’apparaît pour la première fois sur un monument le glyphe-emblème de Quiriguá, signe d’indépendance ou à tout le moins

revendication d’indépendance. En 738, sans doute avec l’appui de Calakmul, K’ak Tiliw s’empare du roi de Copán et le décapite. L’indépendance acquise par Quiriguá assure à K’ak Tiliw et à ses successeurs les ressources matérielles nécessaires à l’érection des monuments somptuaires, auxquels le site doit sa réputation touristique. La dernière inscription en compte long de Quiriguá date de 810. Les spécialistes considèrent que la cessation de ces inscriptions dans un site donné est l’indice de l’effondrement du système politique de la royauté sacrée, caractéristique de l’Époque classique dans les Basses-Terres maya. Nous ignorons comment a fini le règne de Jade-Ciel, le dernier roi connu de Quiriguá. Les activités de construction ont cependant encore continué quelques années après 810, et l’on y a retrouvé de la céramique plombée, un des marqueurs du début de la période postclassique.

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