Rosalía de Castro, écrivaine.

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María Rosalía Rita de Castro, connue comme Rosalía de Castro (Saint-Jacques-de-Compostelle 1837 – Padrón, 1885) est une figure fondatrice et emblématique de la littérature galicienne moderne, mais aussi un mythe populaire. Elle tient une place particulière dans le panorama littéraire hispanique et en particulier comme autrice du courant romantique en Espagne, à côté de Becquer et Gertrudis Gómez de Avellaneda. Poétesse et écrivaine en langue galicienne et en castillan de la seconde moitié du XIXe siècle Rosalía de Castro, avec Pondal et Castelao figure au panthéon des intellectuels qui fondent l’identité nationale de la Galice moderne.

Sa vision de la campagne galicienne, la tristesse et les douleurs de ses paysans, les fêtes et les joies, l’immigration, sont les thèmes traités dans Cantares Gallegos (1863). On dit que son œuvre a plus contribué à faire connaître le caractère galicien que tous les discours, conférences et publications.

Elle a vécu à « La Matanza », sa maison de Padrón, qu’elle a évoquée dans ses poèmes, pendant les dernières années de sa vie.

Rosalia de Castro est une autrice romantique. Dans l’histoire de la Galice moderne Rosalia de Castro est l’autrice par excellence du Rexurdimento (1863), le renouveau de la Galice après les siècles obscurs, et plus précisément une parmi les auteurs du provincialismo (la première étape qui au cours du XIXe siècle donnera naissance au xxe siècle au nationalisme galicien).

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María Pacheco, révolutionnaire.

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María Pacheco (Grenade, vers 1496 – Porto, Portugal, 1531) est une noble castillane qui mena la rébellion des Communautés de Castille.


Fille de don Íñigo López de Mendoza y Quiñones, premier marquis de Mondéjar et second comte de Tendilla, et de Francisca Pacheco (fille de Juan Pacheco, premier marquis de Villena). María adopta comme nom de famille celui de sa mère pour se différencier de ses deux sœurs (qui avaient adopté Mendoza en suivant la tradition). Sa date de naissance est inconnue, bien que des archives indiquent qu’à la date de son mariage à Grenade, le 18 août 1511, elle avait quinze ans.

Élevée avec d’autres frères dans la petite cour de Tendilla, un milieu imprégné par la Renaissance, María était une femme docte, avec des connaissances en latin, grec, mathématiques, lettres et histoire. Enfant, elle assista en 1500 aux évènements du premier soulèvement morisque depuis sa résidence d’Albaicín.

À l’âge de 14 ans (10 novembre 1510) est décidé son mariage avec Juan de Padilla, noble tolédan de rang inférieur au sien (ce qui semble-t-il ne fut pas de son goût). Dans les écrits de l’époque, elle apparaît comme Doña María Pacheco, tandis que son mari reçoit le traitement de Juan de Padilla. Dans le contrat du mariage, on l’oblige à renoncer à ses droits sur l’héritage paternel en échange d’une dot de 4.500.000 maravédis.

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Agustina d’Aragon, héroïne de la guerre d’indépendance.

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Agustina Raimunda Maria Saragossa i Domènech, connue comme Agustina de Aragón ou Augustine d’Aragon (Barcelone, 4 mars 1786-euta, 29 mai 1857), est une héroïne espagnole de la Guerre d’indépendance. Se battant comme civile, elle fut ensuite officier de l’armée espagnole. Célébrée comme la « Jeanne d’Arc espagnole », elle connut une grande célébrité. Elle devint une héroïne de chansons, de poèmes et de tableaux, comme les dessins de Francisco de Goya et un poème de Lord Byron.


En l’été 1808, Saragosse était une des dernières villes en Espagne du nord a ne pas être tombée aux forces de Napoléon et était donc, au moment du siège, étranglée par le nombre énorme de réfugiés s’enfuyant de l’avancée de la Grande Armée. Début juin, les Français ont commencé à avancer vers Saragosse, qui n’avait pas vu de guerre depuis environ 450 ans et était tenue par une force provinciale minuscule sous José de Palafox.

Le 15 juin 1808, l’armée française prit d’assaut le Portillo, une passerelle antique de la ville défendue par une batterie de vieux canons et une unité de volontaires lourdement dépassée. Agustina, arrivant sur les remparts avec un panier de pommes pour alimenter les artilleurs, a regardé les défenseurs voisins tomber aux baïonnettes françaises. Les troupes espagnoles ont  rompu les rangs, ayant subi de lourdes pertes et ont abandonné leurs postes. Avec les troupes françaises quelques cours plus loin, Agustina elle-même s’est précipitée, a chargé un canon et a allumé le fusible, déchiquetant une vague d’attaquants à bout portant.

La vue d’une femme solitaire équipant bravement les canons a inspiré les troupes espagnoles s’enfuyant et d’autres volontaires qui sont revenus l’aider. Après une lutte sanglante, les Français ont renoncé à l’assaut sur Saragosse et ont abandonné le siège pendant quelques courtes semaines avant de retourner se battre et se frayer un passage dans la ville, maison par maison. Vu le coût humain épouvantable des deux côtés, la ville a dû accepter un compromis, le général Palafox a finalement accepté l’inévitable et a été forcé de livrer la ville aux Français. Malgré la défaite finale, l’action d’Agustina est devenue une inspiration à ceux qui voulurent s’opposer aux Français.

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