Nils Otto Gustaf Nordenskiöld (ou Nordenskjöld), né à Hässleby dans le Småland le 6 décembre 1869 et mort le 2 juin 1928, est un géologue, géographe et explorateur suédois. Il a principalement assis sa notoriété par ses explorations des pôles.

Issu d’un famille finlando-suédoise (un de ses oncles, Adolf Erik Nordenskiöld, était un explorateur polaire connu), il étudie à l’Université d’Uppsala, où il obtient un doctorat en géologie en 1894. Il devient maître-assistant, puis professeur associé du département de géologie de cette université.

Il mène des expéditions minéralogiques en Patagonie dans les années 1890 et en Alaska et dans les environs du Klondike en 1898.

Il commande l’expédition de 1901-1904, conduite par la Suède en  Antarctique, à bord du navire Antarctic.

L’expédition se rend d’abord aux îles Malouines avant que le navire, commandé par Carl Anton Larsen, ne dépose l’équipe de Nordenskiöld à Snow Hill Island, une petite île au large de la péninsule Antarctique. Nordenskiöld hiverne sur cette île pendant que le navire Antarctic retourne aux îles Malouines. L’été suivant, alors que Larsen revient vers le sud, toujours à bord du même navire, afin de retrouver Nordenskiöld et ses hommes, il est piégé dans les glaces, qui finissent par broyer sa coque,  obligeant l’équipage à hiverner dans un abri de fortune sur l’île Paulet. Larsen et Nordenskiöld se retrouvent enfin dans la baie Hope à la fin de l’année 1903. Ils sont secourus par la marine argentine à bord de la corvette ARA Uruguay, commandée par

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Naja Abelsen est une artiste visuelle, dessinatrice et illustratrice danoise groenlandaise, née le 19 avril 1964 à Brønderslev et élevée à Frederikssund. De 1971 à 1980, elle a vécu à Qaqortoq, au Groenland puis au Danemark. Depuis 2010 à Ærøskøbing sur Ærø, où elle a son propre studio et sa galerie à Vestergade 74.

Ses parents sont Kirsten Abelsen, née à Fokdal en 1942 et Ado Abelsen, née en 1937, décédée en 1986. De mère danoise et de père groenlandais, elle s’inspire à la fois de la culture danoise et groenlandaise.

En 1985, elle était étudiante à l’Art College de Holbæk et, de 1987 à 1989, étudiante à l’École d’art de Jagtvej, Copenhague. De 1990 à 1996, elle étudie à l’école de design du Danemark.

Une grande partie de son art s’inspire des mythes et légendes groenlandais. Plusieurs de ses œuvres dépeignent des variations d’images et d’émotions émouvantes, y compris la nature, les animaux, les gens et les images oniriques. Souvent les êtres vivants, la mythologie , le vieux chamanisme groenlandais , l’amour et la danse sont représentés dans son art. Entre autres choses, Naja Abelsen puise son inspiration dans le pouvoir du mythe et le traduit en dessins sur papier.

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Dans ses peintures, Camilla Nielsen (née en 1972) travaille avec de la peinture acrylique, de l’aquarelle et de l’encre de Chine les unes sur les autres. Une de ces peintures est exposée au Nuuk Art Museum, dans laquelle elle a également travaillé à la craie.

« Je crois qu’il s’agit de créer une structure et d’obtenir la couleur exacte que je veux. L’aquarelle a une étonnante capacité à se superposer, ce qui est en effet une méthode de travail très ancienne et qui me convient très bien. Vous travaillez en quelque sorte vers le haut.

Camilla Nielsen ne travaille pas avec des croquis ou à partir de quoi que ce soit de fixe.

« Quand j’ai terminé, ça a l’air très différent de ce avec quoi j’ai commencé. Je travaille jusqu’à ce que je pense que j’en ai fini. Je ne sais tout simplement pas comment travailler d’abord avec un certain matériau et ensuite commencer avec un autre.

La peinture de la collection du Nuuk Art Museum est sans titre. Cela  remonte à une période où elle travaillait beaucoup avec des visages souriants et réfléchissait au fonctionnement de l’esprit lorsque nous voyons trois points – combien l’esprit construit par rapport à ce qui est réellement là. Le tableau sans titre est un accessoire d’une série de douze, inclus dans l’exposition de Kimik (l’association des artistes groenlandais) lors de l’ouverture de la nouvelle zone d’exposition du musée d’art de Nuuk en 2007. La tête ovale et les trois points fournissent une base sur lesquels ajouter et travailler avec différentes combinaisons de couleurs. Encore une fois, il s’agit d’un processus d’exploration du matériau et de répétition d’un motif.

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