Joos van Cleve, peintre.

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Joos van Cleve, né Joos van der Beke, est un peintre flamand de l’École d’Anvers présumé originaire de Clèves ou des environs de cette ville allemande située au bord du Rhin. Sa date de naissance est inconnue. Il est décédé en 1540 ou 1541 à Anvers.

Joos van Cleve a été identifié comme le Maître de la mort de la Vierge, peintre anonyme auteur de deux triptyques aujourd’hui conservés à la Pinakothek de Munich et au Wallraf-Richartz Museum de Cologne.

Dans son Schilder-boeck, Van Mander le confond avec son fils Cornelis (c. 1520 -c. 1569), qui, également peintre, était surnommé « sotte Cleef » en raison de la folie dont il fut frappé.

Joos van Cleve est l’un des vingt peintres de la famille van Cleve ayant travaillé à Anvers et Gand. Il fait partie des plus connus avec Hendrik III van Cleve, Martin van Cleve et William van Cleve le Jeune.


Joseph van Cléef, surnommé le Fou est né en 1487 à Anvers (selon Van Mander, il existerait un homonyme).

Son père William van Cleve l’Ancien était membre de la guilde de Saint-Luc d’Anvers.

Sa première activité attestée est celle d’assistant de Jan Joest van Kalkar (1460-1519) lors de réalisation d’un maître-autel dans l’église Saint-Nicolas de Kalkar, achevé en 1508-1509. Ensuite, il séjourne à Bruges, puis il s’installe à Anvers9. Il est connu pour ses portraits et ses tableaux religieux. Suivant une pratique répandue à cette époque, il recopie des motifs à la mode, comme la Vierge à l’Enfant, qui se vendaient bien.

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Lorenzo Lotto, peintre.

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Lorenzo Lotto, né en 1480 à Venise et mort en 1556 à Lorette, est un peintre  vénitien, contemporain du Titien, qui a été actif entre la Vénétie, Bergame et la région des Marches en Italie.


Lorenzo Lotto passa son enfance et son adolescence à Venise, où il fut formé.

Élève de Giovanni Bellini selon Giorgio Vasari, pour qui Lotto, « ayant imité un temps la manière de Bellini, s’attacha ensuite à celle de Giorgione », il est plus souvent présenté comme l’élève d’Alvise Vivarini, en considération de la sévère monumentalité de ses premières œuvres.

Entre 1503 et 1504, il est documenté pour la première fois comme peintre à Trévise, où il exécute, en 1505, le Portrait de l’évêque Bernardo de’ Rossi, protagoniste de la vie culturelle trévisane et son protecteur.

L’œuvre austère, exposée au musée de Capodimonte, par sa plasticité et son sens aigu de la psychologie, trahit des influences antonellienne et nordique, tout en montrant une personnalité stylistique déjà formée.

L’Allégorie du Vice et de la Vertu, aujourd’hui à la National Gallery of Art de Washington, décore le couvercle qui jadis protégeait le portrait.

Lorenzo Lotto y réalise une image cryptée à travers l’élaboration originale de motifs allégoriques comme dans l’Allégorie de la Chasteté de 1505 ; autre couvercle d’un portrait non identifié, présentant en son centre une figure féminine rêveuse, sur laquelle un angelot ou un génie ailé déverse des pétales de fleurs ; à gauche, un satyre se penche derrière un tronc pendant qu’à droite, un autre s’adonne à des libations ; chez la femme, la voluptas, l’inclination au plaisir, est atténuée par la quies, un état en suspens de vision purificatrice loin de l’abandon inconscient au rêve.

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Le Mascara.

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Le mascara est un produit cosmétique permettant de surligner les yeux en colorant les cils et leur donnant plus de longueur ou d’épaisseur apparente.


À l’origine, le mascara était de la poudre d’antimoine. L’antimoine est une roche noire aux reflets bleutés, qu’on concassait et qu’on broyait jusqu’à donner une poudre dont on tirait un collyre, le khôl (signifiant « noir » en arabe).

Durant l’Antiquité, les Égyptiennes utilisaient également une mixture à base d’amandes calcinées réduites en poudre, de miel et de fiente de crocodile alors que les Romaines se maquillaient avec un produit issu de pétales de rose cramés, de datte et d’antimoine.

Pendant le Moyen Âge et la Renaissance, les femmes ne mettent rien, préférant l’épilation du visage.

Dans les années 1850, en Occident, les femmes riches se noircissent les yeux en mixant du jus de baies de sureau avec de la suie.

Le produit que les gens reconnaissent aujourd’hui comme le mascara ne se développe pas avant le XIXe siècle : un chimiste nommé Eugène Rimmel développe un cosmétique vers 1880, « le Rimmel », à partir d’un distillat de pétrole, la vaseline. Le nom du cosmétique « rimmel » est devenu synonyme de la substance même et se traduit encore aujourd’hui par mascara en italien (qui signifie « masque » dans cette langue, comparé à « mascarade », aussi d’origine italienne), en français, espagnol, néerlandais, turc, roumain, etc.

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