Henrikh Mkhitaryan, footballeur international.

Henrikh Mkhitaryan (en arménien : Հենրիխ Մխիթարյան), né le 21 janvier 1989 à Erevan, est un footballeur international arménien évoluant au poste de milieu de terrain ou d’ailier à l’Inter Milan.


Mkhitaryan commence le football à FC Pyunik où il devient l’un des leaders. Il marque son premier but officiel à l’âge de 17 ans contre Shirak FC à la 18e minute de jeu.

En 2009 il marque 11 buts en Premier League arménienne et fait partie des meilleurs buteurs du championnat. Des clubs comme le Lokomotiv Moscou, le Dynamo Kiev, Boca Juniors et les clubs français du LOSC Lille et de  l’Olympique lyonnais s’intéressent à lui. En 2008 Mkhitaryan fait des tests à l’OL, à l’OM et au LOSC mais il n’est pas retenu car ces clubs le qualifient comme « Trop frêle ! ».

Mkhitaryan s’expatrie en Ukraine et rejoint le Metalurg Donetsk en 2009. Il s’affirme rapidement comme un joueur doué, finissant l’exercice avec neuf buts en championnat. Ses performances attirent le regard d’autres clubs ukrainiens. Ainsi, il commence la saison suivante comme capitaine, seulement âgé de 21 ans. Il trouve le chemin des filets à trois reprises en huit matches avant de quitter le club pour le champion du pays, le Chakhtar Donetsk.

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Calouste Gulbenkian, financier.

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Calouste Sarkis Gulbenkian (en arménien Գալուստ Սարգիս Կիւլպէնկեան) est un financier arménien multi-milliardaire, né à Scutari le 23 mars 1869 et mort à Lisbonne le 20 juillet 1955.

Il est connu pour avoir légué sa collection d’art à une fondation portugaise, la fondation Calouste-Gulbenkian située à Lisbonne. Il fut surnommé « Monsieur 5 % », rappelant la part de capital qu’il détenait dans la Turkish Petroleum Company confirmé par l’accord de la ligne rouge.

Son histoire, à cheval sur les XIXe et XXe siècles est celle d’un diplomate, financier, aventurier, finalement  milliardaire hypocondriaque et mécène.

Très peu connu du grand public, son personnage évoque irrésistiblement celui d’autres célèbres « tycoons », des magnats tels qu’Howard Hughes, ou John Davison Rockefeller, à la différence près qu’il ne reste aujourd’hui dans la mémoire collective que peu de traces de celui qui traversa tant de péripéties historiques, intervint dans la formation du groupe Shella, contribua au partage des richesses pétrolières du Moyen-Orient entre les grandes puissances occidentales, amassa une des fortunes les plus  colossales de son temps.


Il naquit en 1869 à Scutari dans l’Empire ottoman dans une famille de négociants et petits banquiers arméniens, lointains descendants de la famille royale du Vaspourakan, les Rechtouni.

Il est élevé au collège Saint-Joseph d’Istanbul, où il apprend le français puis étudie l’ingénierie pétrolière au King’s College de Londres, où il apprend l’anglais et la mentalité anglo-saxonne.

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Sylva Kapoutikian, poétesse.

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Sylva Kapoutikian (en arménien Սիլվա Կապուտիկյան, née le 20 janvier 1919 à Erevan et morte le 25 août 2006 dans la même ville), est une poétesse arménienne. Elle fut l’épouse du poète Hovhannès Chiraz (1915-1984).


Sylva Kapoutikian naît dans la famille de Barunak Kapoutikian, un  enseignant et rédacteur en chef d’un journal révolutionnaire marxiste, originaire de Van. Elle étudie d’abord en 1936-1941, à la faculté philologique de l’Université d’État d’Erevan, puis, à Moscou à l’Institut de littérature Maxime-Gorki. Son premier recueil Avec les jours paraît en 1945. Elle publie ensuite Au bord du Zangou (nom d’un fleuve d’Arménie, nom donné aussi par Missak Manouchian à son Journal littéraire et politique) en 1947. Puis elle publie Mes intimes (1951), qui lui valut une grande notoriété,  Conversation à cœur ouvert (1955), Bon voyage (1957) et Méditation à mi-chemin (1961).

Elle s’est distinguée par son militantisme engagé pour la défense des intellectuels, des écrivains et des victimes présumées du soviétisme. Elle s’est également battue pour le rattachement du Haut-Karabagh à l’Arménie et a fermement dénoncé les actions des Azéris qu’elle qualifiait de  criminelles, particulièrement à Sumqayıt et à Bakou. Elle était une personnalité écoutée dans son pays et s’est fermement engagée en faveur de la reconnaissance du génocide arménien.

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