Mirza Dinnayi, écrivain et militant social.

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Mirza Dinnayi ( né en 1973) est un écrivain irakien et un militant social yézidie.

Mirza Dinnayi est connu comme directeur et co-fondateur du Luftbrücke Irak, une organisation qui aide les victimes yézidies de la guerre en Irak, sauve des femmes et des enfants des territoires contrôlés par l’Etat islamique et les transfère en Allemagne, où ils reçoivent des soins médicaux.


Mirza Dinnayi est né à Sinjar, en Irak. Son père Hasan Ali Aga était le chef de la tribu Yazidi Dinnayi. Depuis l’école, Mirza a commencé à écrire sur l’état troublé des Yazidi en Irak. Plus tard, en tant qu’étudiant de la faculté de médecine, il a rejoint l’opposition des étudiants à Saddam Hussein et à son art de gouverner. En 1992, il a dû fuir au Kurdistan irakien.

Pendant la guerre civile kurde irakienne, Mirza Dinnayi a demandé l’asile politique en Allemagne. Bientôt, il est devenu un membre éminent de la communauté des expatriés yézidis. Après l’ invasion américaine de l’Irak en 2003 et la chute de Hussein, Dinnayi s’est vu offrir un poste de conseiller présidentiel pour les droits des minorités auprès de Jalal Talabani. Mirza a occupé ce poste pendant près d’un an.

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Le Monastère de Marmashen (Arménie).

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Marmashen (en arménien Մարմաշեն) est un monastère arménien situé dans la région arménienne de Shirak, à 10 km de Gyumri, sur la rive gauche de l'Akhourian. L'église principale (Kathoghiké) est fondée par le prince Vahram Pahlavouni entre 988 et 1029. Après l'invasion seldjoukide, l'église, à moitié détruite, est reconstruite par les petits-fils de Vahram Pahlavouni (Gharib et Grégoire l’Archevêque) vers 1225. Au Moyen Âge, Marmashen est un lieu connu et important dans la région — et même au niveau du royaume entier. Ses dimensions sont en outre supérieures à celles de la plupart des monastères d'Arménie. Depuis lors, le monastère n'a pas subi de transformation majeure, mais  avec le temps, trois autres petites églises construites à la même époque sont tombées en ruines à des degrés divers. Le tremblement de terre de 1988 n'a que peu endommagé les édifices ecclésiastiques encore debout. Le monastère se compose d'une église principale (Katoghiké ou Sourp Stepanos), autrefois dotée d'un jamatoun, et d'une église plus petite (Sourp Petros) ; deux autres églises (dont Sourp Astvatsatsin) sont en ruines. L'église principale est représentative de l'architecture arménienne : elle possède une salle à coupole, mais aussi des doubles demi-colonnades, des coupoles polygones, des hautes colonnades, des miniatures, des bas-reliefs, etc. Il en va de même pour la…

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Diana Abgar, diplomate.

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Diana Abgar (ou Apcar ; Դիանա Աբգար en arménien ; 17 octobre 1859 – 8 juillet 1937), issue de la diaspora arménienne, auteure et humanitaire, est l’une des premières femmes du XXe siècle a être investie d’un poste diplomatique, puisqu’elle est durant la brève période d’existence de la Première République d’Arménie (1918-1920) sa consul honoraire au Japon, en 1920.


Diana Abgar, baptisée Gayane Agabeg, est née à Rangoon (l’actuelle ville de Yangon au Myanmar), dans l’une des provinces indiennes de l’Empire britannique dénommée « Birmanie britannique », le 17 octobre 1859.

Son père est un Arménien qui a grandi dans le quartier de La Nouvelle-Djolfa, au cœur de la ville iranienne d’Ispahan, puis il a migré en Asie du Sud-Est. Sa mère quant à elle est originaire de la ville de Shiraz, dans la partie centrale de l’ancienne Perse.

Diana est la plus jeune d’une famille de 7 enfants. Elle est élevée dans la ville de Calcutta, où elle étudie dans le monastère pour femmes de la ville. Elle y apprend parfaitement l’anglais mais aussi l’arménien et l’hindi ; elle maîtrise également le farsi, le japonais et le chinois. Ce nombre  remarquable de langues lui permettra assurément de développer un réseau international.

Elle épouse Mykayel Abgar, descendant lui aussi d’une famille du quartier arménien de New Julfa.

Le couple s’enrichit dans le commerce qu’il développe à travers toute l’Asie du Sud-Est ; la famille Abgar se distingue particulièrement dans l’import-export d’une molécule naturelle extraite des lacs sud-asiatiques aux  nombreuses propriétés. En 1891, Diana et son mari emménagent au Japon, qui vient de s’ouvrir sur le monde pour développer son commerce. Cependant, ils font face à deux faillites. Diana met au monde cinq enfants, dont trois survivent.

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