Stepan Makarov, officier de marine et océanographe.

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Stepan Ossipovitch Makarov (en russe : Степа́н О́сипович Мака́ров), né le 27 décembre 1848 (8 janvier 1849 dans le calendrier grégorien) et mort le 31 mars 1904 (13 avril dans le calendrier grégorien), est un officier de marine et un océanographe russe.

Makarov fut un célèbre vice-amiral russe, qui s’illustra comme  commandant dans la marine impériale russe. Comme océanographe, il fut distingué par l’Académie des sciences de Russie ; il est l’auteur de plusieurs livres.


Stepan Makarov est né à Nikolaiev — aujourd’hui Mykolaïv en Ukraine —, dans la famille d’un agent auxiliaire de la flotte.

Makarov fut décoré pour ses services en tant que capitaine du torpilleur russe Kniaz Konstantin Veliki pendant la guerre russo-turque de 1877-1878. Il fut l’un des premiers adeptes du bateau lanceur de torpilles et prit personnellement part à l’action des torpilleurs. Le 16 janvier 1877, il fut le premier au monde à lancer des torpilles à partir d’un bateau contre le navire de la flotte turque, Intibah.

Makarov réalisa deux expéditions océanographiques autour du monde à bord de la corvette Vitiaz, en 1886-1889 puis en 1894-1896.

Il proposa l’idée puis supervisa la construction du premier brise-glace commandé, le Yermak. Il prit ensuite part à deux expéditions arctiques, en 1899 et 1901.

Promu commandant de la Flotte du Pacifique, l’amiral Makarov trouva la mort au combat, lors de la Guerre russo-japonaise de 1904–1905, sur le cuirassé Petropavlovsk, touché par une mine.

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Le Pont de Crimée (Russie).

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Le pont de Crimée (en russe : Крымский мост, Krymski Most ; en ukrainien : Кримський міст, Krymskyï Mist), appelé aussi pont du détroit de Kertch, est un pont traversant le détroit de Kertch, entre la péninsule de Kertch, en Crimée, à l’ouest, et la péninsule de Taman, dans le kraï de Krasnodar, en Russie, à l’est. Avec ses 18 km de long, c’est le pont le plus long d’Europe.

Cet ouvrage d’art est inauguré en deux temps par le président russe Vladimir Poutine, le 15 mai 2018 pour la section routière et le 23 décembre 2019 pour la section ferroviaire.

Le 8 octobre 2022, le trafic sur le pont de Crimée est interrompu après une explosion ayant induit un incendie dans sa partie ferroviaire et  l’effondrement d’une partie de sa structure routière. Dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne (annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022), les médias russes attribuent cet incident à une attaque du SBU ukrainien.

Le 17 juillet 2023, de nouvelles explosions touchent le pont routier ; il est fait état de l’effondrement d’une de ses sections.


Le 7 mars 1943, Hitler ordonne la construction d’un pont routier et  ferroviaire au-dessus du détroit de Kertch, qui doit être édifié en 6 mois. L’organisation Todt commence les travaux en avril 1943, mais dès le 1er septembre 1943, de puissants bombardements forcent l’arrêt des travaux. Seul un tiers de l’ouvrage prévu avait alors été construit. Dans le cadre de la retraite allemande, le pont est alors dynamité.

Un premier pont sur ce détroit est construit durant l’été 1944, après la libération de la Crimée par l’Armée rouge, en utilisant en partie les matériaux laissés par l’organisation Todt. Ce pont est détruit par la glace lors de la débâcle six mois après sa mise en service, faute d’épis lors de sa construction.

Si plusieurs propositions sont faites sous l’URSS, notamment dans les années 1960, aucune n’est sérieusement étudiée.

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Mikhaïl Koutouzov, militaire.

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Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov (en russe : Михаил Илларионович Голенищев-Кутузов), prince de Smolensk, né le 16 septembre 1745 à Saint-Pétersbourg et mort le 28 avril 1813 à Bunzlau en Silésie, est le général en chef des armées de Russie, sous le règne du tsar Alexandre Ier. Relevé momentanément de ses fonctions à la suite de la bataille d’Austerlitz, il est écarté de l’armée et nommé gouverneur de Kiev. Après son retour au commandement, il s’illustre lors de la campagne de Russie, où sa politique de la terre brûlée force Napoléon à la retraite. Il parvient par la suite à relever le moral de l’armée russe et à l’encourager à mener une contre-offensive, en organisant le harcèlement de la Grande Armée lors de la retraite française.


Fils d’un ingénieur militaire, il embrasse la carrière des armes dès l’âge de 12 ans. En 1759, il intègre l’armée russe, alors qu’il n’est âgé que de 14 ans. Il connaît six langues, ainsi que l’arithmétique et la géographie. Débutant dans les corps d’artillerie de l’impératrice Catherine II, il participe aux campagnes de Pologne (1764-1769) et d’Ukraine avant de se distinguer dans la guerre contre les Turcs en 1788-1792. Une balle lui traverse la tête en 1773 : il perd son œil droit. Il sert ensuite sous les ordres de son maître à penser, le général Alexandre Souvorov. En 1788, il frôle la mort encore une fois. Il récupère à temps pour prendre une part active aux dernières batailles contre les Turcs.

Koutouzov assiste en 1788 au siège d’Otchakov, où il fait preuve d’une grande fermeté. Il est grièvement blessé dans une vigoureuse sortie de la garnison turque. Il prend ensuite une grande part à la prise d’Izmaïl, en 1790. Il est nommé en 1791 lieutenant général, puis chargé du commandement d’un corps d’armée placé entre le Prut, le Dniestr et le Danube. Après la paix avec les Turcs, il obtint le commandement de l’Ukraine et participe à plusieurs négociations diplomatiques, tant sous le règne de l’impératrice Catherine II que sous celui de son successeur le tsar Paul Ier. Il devient successivement ambassadeur à Constantinople, gouverneur-général de Finlande, commandant du corps des cadets à Saint-Pétersbourg, ambassadeur à Berlin, gouverneur militaire de Saint-Pétersbourg. Peut-être parce qu’il a refusé de participer au complot contre le tsar Paul Ier, Alexandre Ier, devenu tsar à son tour, l’écarte des postes importants.

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