La reliure : entre art et technique.

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  • Dernière modification de la publication :20 janvier 2020
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C’est avec l’apparition du codex, au Ier siècle, que la reliure naît et crée l’objet-livre que nous connaissons encore aujourd’hui. Le codex est en effet un livre constitué d’un ensemble de feuilles pliées formant des cahiers, qui sont ensuite reliés, ce qui le différencie du volume ou livre en rouleau. Étape nécessaire à la réunion des cahiers écrits et donc à leur lecture, moment indispensable pour la conservation de ces textes, la reliure est un élément fondamental du livre. Elle s’oppose au brochage, qui se caractérise par une couverture directement collée ou cousue au dos du livre, qui n’offre pas la même solidité dans le temps. La reliure peut se résumer techniquement à la

couture des cahiers, à la pose de plats rigides ou flexibles, qui ne sont pas solidaires du corps d’ouvrage, et d’un matériau de couvrure des plats. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que le terme de reliure prend le sens de « manière dont un livre est relié » : dans ce sens, la reliure donne alors à voir son histoire, ses évolutions techniques, ses multiples ressorts artistiques, ses originalités de matériaux ou de décors, et ses styles, souvent liés au renom des relieurs.La reliure reste

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La manufacture des Gobelins.

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La manufacture des Gobelins est une manufacture de tapisserie dont l’entrée est située au 42, avenue des Gobelins à Paris dans le 13e arrondissement. Elle est créée en avril 1601 sous l’impulsion d’Henri IV, à l’instigation de son conseiller du commerce Barthélemy de Laffemas. Sa galerie, rénovée à partir de la fin des années 1970 afin de retrouver sa mission d’origine d’espace d’expositions, fête son 400e anniversaire lors de sa réouverture au public le 12 mai 2007.

Son nom officiel est « Manufacture nationale des Gobelins ». Elle dépend de l’administration générale du Mobilier national et des Manufactures nationales de tapis et tapisseries qui regroupe le Mobilier national, la Manufacture de tapisserie des Gobelins, la Manufacture de Beauvais (ateliers situés à Paris et à Beauvais), la Manufacture de la Savonnerie (ateliers situés à Paris et Lodève) ainsi que les Ateliers de dentelle d’Alençon et du Puy.

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Antoine Marie Chamans de Lavallette, haut fonctionnaire.

Antoine-Marie Chamans, comte de Lavallette, né le 14 octobre 1769 à Paris et mort dans la même ville le 15 février 1830, est un officier et haut fonctionnaire français.

Il est directeur général des Postes sous le Premier Empire de 1804 à 1814 et pendant les Cent-Jours. Condamné à mort en 1815, il réussit une audacieuse évasion avec la complicité de sa femme. Il est gracié en 1822.

Il s’engage  dans l’armée et devient officier d’état-major du général Custine en l’an II (1793), puis aide-de-camp de Baraguey d’Hilliers l’année suivante. Le général Napoléon Bonaparte, après la bataille d’Arcole (1796) en fait son aide de camp en remplacement du colonel Jean-Baptiste Muiron, tué lors de la bataille.

Il assiste aux négociations des préliminaires de la paix de Leoben (1797) en qualité de secrétaire. Puis en l’an V, Bonaparte l’envoie à Paris étudier l’esprit public, afin de l’instruire des causes de la lutte qui venait d’éclater entre la majorité des conseils et le Directoire. Le Directoire ayant découvert le but de sa mission, voulut, par des menaces, le déterminer à lui livrer la correspondance de son général ; mais Lavalette préféra la brûler.

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