Hélène Lange, née le 9 avril 1848 à Oldenbourg et morte le 13 mai 1930 à Berlin est une pédagogue, féministe et femme politique allemande. De 1919 à 1921, elle est une des premières femmes allemandes élues au Parlement de Hambourg. Elle joue un rôle crucial dans le mouvement des femmes  bourgeoises en Allemagne des années 1880 aux années 1920. Elle est une ardente défenseure des droits des femmes, de leur accès à l’éducation et la formation professionnelle.

Helene Lange fait campagne pour l’égalité des chances éducatives et  professionnelles pour les femmes et est considérée comme l’une des plus importantes représentantes de l’aile « modérée » du premier mouvement des femmes allemandes.

En 1887, avec cinq autres femmes, elle soumet une pétition au ministère de l’Éducation et à la Chambre des représentants de Prusse, pour demander un meilleur accès des filles des classes moyennes et supérieures aux écoles et aux établissements publics de formation pour les enseignants.

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Louise Otto-Peters (26 mars 1819, Meissen – 13 mars 1895, Leipzig ) était une suffragiste allemande et militante du mouvement des droits des femmes qui a écrit des romans, de la poésie, des essais et des livrets. Elle a écrit pour The Wandering Star et Saxon Fatherland Pages, et a fondé Frauen-Zeitung et Neue Bahnen spécifiquement pour les femmes.  Elle est surtout connue comme fondatrice en 1865 de l’Association générale des femmes allemandes ( Allgemeine Deutscher Frauenverein ).

Louise Otto est née à Meissen, la fille de Charlotte et Wilhelm Otto, un avocat prospère. Elle a été éduquée par des tuteurs privés. En 1835, alors qu’elle avait 16 ans, ses parents et une sœur aînée sont décédés.  Otto-Peters a ensuite vécu avec ses deux sœurs aînées. À ce stade, elle a commencé à écrire des romans, des nouvelles, de la poésie et des articles politiques pour gagner sa vie. Elle a également travaillé comme journaliste à partir de 1843 “avec des articles sur son concept de féminité, ainsi que sur les femmes et la politique”.

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Johann Konrad Wilhelm Löhe (21 février 1808 – 2 janvier 1872) (souvent  rendu “ Loehe ”) était pasteur de l’ Église luthérienne, écrivain confessionnel luthérien, et est souvent considéré comme l’un des fondateurs du mouvement des diaconesses dans le luthéranisme et un sponsor fondateur du synode Église luthérienne-Missouri (LCMS). De la petite ville de Neuendettelsau, il envoya des pasteurs en Amérique du Nord, en Australie, en Nouvelle-Guinée, au Brésil et en Ukraine. Son travail pour une base confessionnelle claire au sein de l’ Église bavaroise a parfois conduit à des conflits avec la bureaucratie ecclésiastique. Son principal souci était qu’une paroisse trouve sa vie dans l’ eucharistie, et de cette source découleraient l’évangélisation et les ministères sociaux. De nombreuses congrégations luthériennes du Michigan, de l’Ohio et de l’Iowa ont été fondées ou influencées par des missionnaires envoyés par Löhe. Il est commémoré le 2 janvier par les calendriers du LCMS et de l’ Église évangélique luthérienne d’Amérique .

Löhe est né le 21 février 1808 dans la ville de Fürth dans l’actuelle Moyenne-Franconie . Fils d’un boutiquier, son père meurt en 1816 et il semble avoir eu une enfance très solitaire. Il a reçu son éducation de base du gymnase de CL Roth à Nuremberg et a été admis à l’étude théologique à l’ Université  d’Erlangen en 1826. Il a été fortement influencé par les professeurs réformés de théologie Christian Krafft et Thomas von Kempen. Finalement, il a été initié aux confessions luthériennes et est devenu luthérien sous l’enseignement de David Hollaz.. En 1828, il passa un semestre à l’  Université de Berlin , attiré moins par les conférences des professeurs que par les sermons des célèbres prédicateurs. Löhe est diplômé de l’Erlangen en 1830, mais a attendu jusqu’en 1831 avant de recevoir une affectation pastorale à Kirchenlamitz en Haute-Franconie (nord-est de la Bavière).

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