Histoire de France

Heinrich Lübke, homme d’état.

Heinrich Lübke, né le 14 octobre 1894 à Enkhausen et mort le 6 avril 1972, est un homme d’État ouest-allemand membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU). Ministre fédéral de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Forêts, il est élu président de la République fédérale d’Allemagne en 1959. Réélu en 1964, il dut démissionner quelques mois avant la fin de son mandat à cause de révélations sur son passé sous le régime nazi.


Heinrich Lübke est issu d’un milieu très modeste, son père étant un cordonnier (plus tard fermier) du sud-est de la Westphalie.

Après avoir passé son Abitur (baccalauréat) à la veille du premier conflit mondial, Lübke s’apprête à entamer des études supérieures d’agronomie et de géodésie à l’Académie d’agriculture de Bonn.

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Saint Albert le Grand, philosophe, théologien, naturaliste, et chimiste.

Saint Albert le Grand (dont le nom est Albrecht von Bollstädt, connu aussi sous les noms d’Albert de Cologne et Albertus Magnus, né autour de l’an 1200 en Bavière et mort le 15 novembre 1280 à Cologne (Allemagne), est un frère dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste. Évêque de Ratisbonne durant trois ans (1260-1263), il préfère retourner à l’enseignement et est un professeur de renom au XIIIe siècle. Le plus célèbre de ses disciples est saint Thomas d’Aquin.

Homme de grande culture, il laisse une œuvre scientifique d’une grande ampleur, particulièrement brillante dans le domaine des sciences naturelles. Il répand également, comme Boèce et Jacques de Venise, des textes d’Aristote en Occident et laisse une somme de théologie servant de modèle à la Somme théologique de Thomas d’Aquin.


Albert le Grand naît Albert de Bollstaedt à Lauingen en Souabe entre 1193 et 1206, sans doute en 1193. Il meurt à Cologne en 1280. Il introduit dans les universités d’Europe les sciences grecques et arabes. Il est déjà surnommé « le Grand » de son vivant. Il est fêté le 15 novembre.

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Justinien 1er, premier empereur byzantin.

Neveu de l’empereur Justin Ier, Justinien assiste son oncle dès 518, avant d’être associé au trône en avril 527. Il lui succède à sa mort en août 527.

Belle destinée pour celui qui était né Petrus Sabbatius dans une famille de paysans illyriens et qui avait épousé une actrice, Théodora, fille d’un montreur d’ours de l’hippodrome. Le nouvel empereur n’en est pas moins doté d’une solide culture classique ; il s’intéresse tout particulièrement au droit, et les débats théologiques le passionnent. Justinien, qui sera surnommé « l’empereur qui ne dort jamais » à cause de sa prodigieuse force de travail, passe cependant pour orgueilleux, maladivement jaloux, et surtout très influençable, ce qui ne constitue pas de moindres défauts pour un homme d’État.

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