Antoine Laurent Lavoisier, chimiste, philosophe et économiste français.

Antoine Laurent Lavoisier, ci-devant de Lavoisier, né le à Paris et guillotiné le à Paris, est un chimiste, philosophe et économiste français, souvent présenté comme le père de la chimie moderne, qui se développera à partir des bases et des notions qu’il a établies et d’une nouvelle exigence de précision offerte par les instruments qu’il a mis au point. Il a inauguré la méthode scientifique, à la fois expérimentale et mathématique, dans ce domaine qui, au contraire de la mécanique, semblait devoir y échapper.

Au-delà des découvertes de l’oxydation, des composants de l’air et de l’eau, de l’état de la matière, ses contributions à la révolution chimique sont à la fois techniques, expérimentales et épistémologiques. Elles résultent d’un effort conscient d’adapter toutes les expériences dans le cadre d’une théorie simple dans laquelle, pour la première fois, la notion moderne d’élément est présentée de façon systématique.

de l’équilibre chimique, utilisé ses recherches sur l’oxygène, dont il a inventé le nom, l’azote et l’hydrogène pour renverser la théorie phlogistique, développé une nouvelle nomenclature chimique qui soutient, ce qui se révélera inexact, que l’oxygène est un constituant essentiel de tous les acides. Précurseur de la stœchiométrie, il a surtout traduit des réactions dans les équations chimiques qui respectent la loi de conservation de la matière, donnant à celle ci une solide assise expérimentale.

Exposition Lavoisier au Palais de la découverte, Paris, 1943.

Financier de son métier, soucieux d’établir des statistiques précises utiles à ce qu’il nomme à la suite de Condorcet l’arithmétique politique, il a été sollicité par l’administration royale puis révolutionnaire sur de très nombreux sujets depuis l’instruction publique jusqu’à l’hygiène en passant par le système monétaire. Il a aussi produit dans la lancée de Joseph Black la première théorie expérimentale de la chaleur, à travers l’étude non seulement de la combustion mais aussi de la respiration et de la fermentation des sols. Ses œuvres majeures restent le Traité élémentaire de chimie (1789), et la Méthode de nomenclature chimique (1787).

En 1774, Lavoisier apprend de Priestley la découverte de « l’air déphlogistiqué ». En pratiquant ses propres expériences avec ce nouveau gaz, il comprend rapidement qu’il se trouve en présence du principe sous-jacent à la combustion, à la réduction, à la respiration et à l’acidité. Comme Priestley, Lavoisier démontre que ce nouvel air forme la fraction de l’atmosphère qui permet la vie des animaux, ce qui le conduit à le baptiser initialement « air éminemment respirable ». Lavoisier montre aussi que la combustion et la respiration le transforment tous les deux en cet air fixe identifié par Joseph Black. 
En 1777, Lavoisier présente une nouvelle « théorie générale de la combustion » (pour remplacer le phlogistique) ainsi que son nouveau principe de combustion : l’oxygène. Ses recherches sur les trois acides inorganiques courants, l’acide nitrique, l’acide phosphorique et le vitriol (acide sulfurique), ainsi que sur l’acide oxalique (nouvellement isolé à partir de sources organiques) montrent que l’oxygène est présent dans les quatre. Une observation qui amène Lavoisier à proposer : « je désignerai dorénavant l’air déphlogistiqué ou air éminemment respirable […] par le nom de principe acidifiant, ou, si l’on aime mieux la même signification sous un mot grec, par celui de principe oxygène. » «Oxygène» veut en effet dire « source d’acide » en grec.

Armé de ce nouveau concept, il est en mesure de fragiliser la doctrine du phlogistique. La combustion, la respiration et la corrosion impliquent une addition d’oxygène. La réduction, à l’inverse, implique une perte d’oxygène. L’air fixe est une combinaison de charbon et d’oxygène. Quand Lavoisier apprend comment produire de l’eau en brûlant de l’hydrogène dans de l’oxygène, il trouve le dernier morceau du puzzle : il est en mesure de montrer que l’eau n’est pas simplement de l’air « déphlogistiqué » comme Cavendish l’avait affirmé auparavant, mais un composé. Il contient de l’hydrogène (baptisé ainsi par Lavoisier, du grec « source d’eau ») et de l’oxygène.

En 1789, Lavoisier publie ce qui peut être considéré comme le premier manuel de chimie moderne : le Traité élémentaire de chimie. Il y met en évidence le rôle de l’oxygène, établit une nomenclature scientifique et y définit les notions de “corps simple” et de “corps composé”.

Sources : Wikipédia, Futura sciences.

 

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