L’ordre de la libération.

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L’ordre de la Libération est un ordre français, créé par le général de Gaulle en 1940 et destiné « à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l’œuvre de libération de la France et de son Empire » lors de la Seconde Guerre mondiale.

C’est le deuxième ordre national français après celui de la Légion d’honneur, et il ne comporte qu’un seul grade. Il est forclos depuis 1946, et seules 1 061 croix ont été accordées, à des personnes, unités militaires et communes, en récompense de hauts-faits accomplis pour la Libération. Ses titulaires ont droit au titre de Compagnon de la Libération.

L’insigne de l’ordre est la croix de Lorraine, et il porte au revers la devise : « Patriam servando, victoriam tulit » (« En servant la patrie, il a remporté la victoire »). Le ruban vert et noir symbolise l’état de la France en 1940, alliant le noir du deuil au vert de l’espérance.

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Marc Sangnier, journaliste et homme politique.

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Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et mort le 28 mai 1950 à Paris, est un journaliste et homme politique français.

Créateur du Sillon, il est un des promoteurs du catholicisme social. Il occupe aussi une place importante dans le mouvement de l’éducation populaire à travers les revues et mouvements qu’il a animés. Il est le pionnier du mouvement des auberges de jeunesse en France.

Fils de Félix Sangnier (1834-1928) et de Thérèse Sangnier-Lachaud (1846-1920) qui le marqua d’une éducation profondément chrétienne. Il fit ses études au Collège Stanislas de 1879 à 1894. Influencé par le Père Gratry, Eugène-Melchior de Vogüé, il connut aussi à Stanislas Maurice Blondel. Ce furent, cependant, les Pensées de Pascal qui constituèrent, sa vie durant, son seul livre de chevet. Prix de philosophie au Concours général de 1891, il réussit le concours d’entrée à Polytechnique en 1895, après un premier échec l’année précédente. Il obtint aussi une licence en Droit en 1898. Cependant, dès 1899 il se consacra exclusivement au Sillon. D’abord journal philosophique de Paul Renaudin (1894), le Sillon héritait d’une histoire militante née autour de Marc Sangnier, son condisciple de Stanislas. Celui-ci, dans le contexte du « Ralliement » des catholiques à la République prôné par Léon XIII, transforma le petit cercle poétique et littéraire du collège en un lieu de réflexion politique économique et social baptisée « La Crypte ». Comme il le rappelle dans Autrefois, il s’agissait de « planter le grand arbre du christianisme démocratique et social ».

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Général Jean Estienne, ingénieur militaire et “père des chars d’assaut”.

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Jean Estienne, né le 7 novembre 1860 à Condé-en-Barrois (Les-Hauts-de-Chée depuis 1972) dans la Meuse et mort le 2 avril 1936 à Paris, est un militaire, artilleur et ingénieur militaire français. Il a eu en France une influence importante dans le développement de l’artillerie moderne et de l’aviation militaire. Il reste surtout connu comme l’homme qui a créé une arme blindée en France — ce qui lui a valu le surnom de « Père des chars » — qu’il appelait « artillerie d’assaut » durant la Première Guerre mondiale.

Capitaine du 1er Régiment d’artillerie de Bourges en 1891, il développe des instruments de télémétrie pour mettre en pratique ses théories. Il fut promu commandant du 19e Régiment en 1902, mais son travail bénéficiait surtout à l’atelier de la section d’artillerie de Paris, à la tête de laquelle il conçut des liaisons téléphoniques pour assurer la précision des tirs. Il fut aussi impliqué dans le développement de l’aviation, cette dernière servant à régler les tirs par l’observation, et ce, dès 1909 comme Lieutenant-Colonel. Il commanda le 5e groupe d’aviation à Lyon, et revenu à l’arsenal of Vincennes, créa une section aéronautique.

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