Sports

Maurice Garin, coureur cycliste.

Maurice-François Garin, dit Maurice Garin, né le 3 mars 1871 à Arvier, commune italienne francophone de la Vallée d’Aoste, et mort le 19 février 1957 à Lens, est un cycliste italien, naturalisé français en 1901.

En 1885, à l’âge de 14 ans, il quitte son village natal et traverse la frontière pour chercher du travail en France. Comme la plupart des Valdôtains, il exerce la profession de ramoneur en Savoie, puis dans plusieurs villes du nord de la France. C’est à Maubeuge qu’il découvre le cyclisme en 1892. Après quelques succès chez les amateurs, il devient professionnel au début de l’année 1895. Coureur résistant, régulier et intelligent, sa première partie de carrière est marquée par plusieurs victoires dans les principales classiques de l’époque. Il remporte ainsi deux Paris-Roubaix, en 1897 et 1898, puis s’impose sur Paris-Brest-Paris et Bordeaux-Paris.

En 1903, il remporte le premier Tour de France de l’histoire devant Lucien Pothier. Vainqueur de la première étape, il conserve la première place du classement général de bout en bout, remportant également les 5e et 6e étapes. L’année suivante, dans un contexte de chauvinisme local exacerbé et d’actes de tricherie, il récidive avant d’être déclassé. La victoire dans le Tour 1904 revient alors au jeune Henri Cornet, 5e du classement général. Suspendu deux ans, Maurice Garin met un terme à sa carrière cycliste et se retire à Lens où il assure la gestion d’une station essence. En 1953, au même titre que les anciens vainqueurs de l’épreuve encore en vie, il est mis à l’honneur pour le cinquantième anniversaire du Tour et effectue un tour d’honneur lors de l’arrivée victorieuse de Louison Bobet sur la piste du Parc des Princes.

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Le Stade Louis-II à Monaco.

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  • Dernière modification de la publication :2 octobre 2022
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Le stade Louis-II est un complexe sportif destiné à la pratique de nombreux sports en principauté de Monaco inauguré le 25 janvier 1985 par le prince Rainier III. Il comprend notamment un stade de football d’une capacité de 18 523 places assises avec une piste d’athlétisme, une salle omnisports et un centre nautique.

Le stade doit son nom au prince Louis II de Monaco qui fit construire l’ancien stade de la principauté en 1939. Ce dernier d’une capacité de 13 000 places, portait également le nom de stade Louis-II. Après la construction de l’enceinte actuelle, l’ancien stade fut rasé pour laisser place au centre commercial de Fontvieille ainsi qu’à deux musées et une salle polyvalente.


En 1939, le prince souverain Louis II de Monaco fit construire l’ancien stade de la principauté. Ce dernier d’une capacité de 13 000 places, portait également le nom de stade Louis-II. La décision de construire un nouveau centre sportif à Monaco remonte à 1979. Le prince Rainier III décide d’établir dans le quartier de Fontvieille un espace destiné au sport. Le prince fait venir des architectes parisiens afin de réaliser le complexe. Les travaux débutent en mai 1981 et prennent fin en 1984. L’ensemble est inauguré le 25 janvier 1985 par Rainier III.

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Le Breakdance.

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  • Dernière modification de la publication :28 septembre 2022
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Le breakdance, également appelé break dance, break, breaking, breakdancing, b-boying — terme privilégié aux États-Unis — est un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par ses mouvements de corps saccadés, son aspect acrobatique et ses figures au sol. Un danseur de breakdance est appelé breakdancer, Bboy ou b-boy (pour un homme), Bgirl ou b-girl (pour une femme).

Bien qu’on pense qu’il est né aux États-Unis, des archives montrent qu’une forme de breakdance était dansée en Afrique, plus exactement à Kaduna, au Nigéria, dans les années 1950.

Il y a souvent un amalgame entre le breakdance et d’autres danses. Quand la presse s’y intéresse, au début des années 1980, elle ignore qu’une véritable culture de la danse a toujours été omniprésente aux États-Unis ; elle y voit un phénomène spontané et labellise toutes les nouvelles danses sous le  terme unique de « breakdance ». Parmi ces danses assimilées au breakdance, il y a : le good foot, le popcorn, le funky chicken, le locking, le hustler, le popping (avec le smurfa ou l’electric boogaloo, créé par les Electric Boogaloos), le hip-hop « new style » (dit « new school » aux États-Unis) et encore par exemple le krump, créé par Tight Eyez et Big Mijo. Ces danses étaient très populaires à l’époque des débuts du breakdance et certains b-boys l’incluent dans leur programme.

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