Les motocyclettes Gilera.

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Gilera est un fabricant italien de motos fondé à Arcore en 1909 par Giuseppe Gilera (1887–1971). En 1969, l’entreprise est rachetée par Piaggio.


En 1935, Gilera acquiert les droits du moteur quatre cylindres Rondine. C’était, à l’époque, le moteur le plus puissant du monde avec 45 kW (60 ch). La première moto 4 cylindres à cadre transversal était la Gilera 500 Rondine de 1939 . Il avait des arbres à cames doubles en tête, un compresseur à induction forcée et était refroidi par eau, produisant 60 kW (80 ch) à 9000 et avait une vitesse de pointe de 140 mph (230 km / h). Cela a constitué la base des machines de course de Gilera pendant près de quarante ans. Dès le milieu des années trente, Gilera développe une gamme de moteurs quatre tempsengins à moteur. Les moteurs allaient de 100 à 500 cm3, le plus célèbre étant le Saturno de 1939. Conçu par Giuseppe Salmaggi, le Saturno s’inspirait du Gilera VTEGS 500 cc “Otto Bulloni” d’avant-guerre mais était assez différent en raison de sa construction unitaire.

Après s’être retiré de la compétition en 1957, Gilera changea brusquement de direction. Ils ont minimisé leur gamme de monocylindres à quatre temps jusque-là couronnée de succès et ont commencé à se concentrer sur les événements de motocross et de tout-terrain en association avec le spécialiste indépendant Elmeca. Les ventes ont diminué dans les années 1960 et en 1968, la société était sous séquestre.

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Indro Montanelli, écrivain, historien et patron de presse.

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Indro Montanelli, né le 22 avril 1909 à Fucecchio en Toscane et mort le 22 juillet 2001 (à 92 ans) à Milan, est un écrivain, historien, journaliste et patron de presse italien.

D’abord chroniqueur fort célèbre au Corriere della Sera, Montanelli fonde en 1974 le quotidien Il Giornale qu’il dirige pendant vingt ans. Il est  notamment l’auteur d’un best-seller : un roman situé à l’époque de la Résistance italienne et inspiré d’une histoire authentique, Il generale della Rovere. Le livre a été adapté au cinéma par Roberto Rossellini en 1959 sous le titre Le Général Della Rovere. Le film a obtenu le Lion d’or du festival de Venise.


Montanelli termina ses études secondaires au lycée de Rieti en 1925 et passa ensuite sa licence en droit à Florence, une année plus tôt que la durée  normale des cours, avec une thèse sur la réforme électorale du fascisme ; il y soutenait que c’était une abolition pure et simple des élections, ce qui lui  valut une évaluation de cent dix points sur cent dix et les félicitations du jury. Il se peut que ce soit dû aux professeurs antifascistes de l’Université. Plus tard, il suivit à Grenoble un stage de sciences politiques et sociales. Il fit ses débuts dans la revue Frontespizio de Piero Cover Bargellini, avec un article sur Byron et le catholicisme1 (juillet-août 1930). Il lisait attentivement les autres revues, en particulier L’Italiano de Leo Longanesi (destiné, depuis 1937, à devenir son grand ami et, après la Seconde Guerre mondiale, son éditeur) et Il Selvaggio de Mino Maccari : deux périodiques qui, bien que fascistes, furent parmi les premiers à « faire fronde », c’est-à-dire à mettre une note discordante dans le chœur conformiste du régime. Mais il fut aussi profondément influencé par la lecture de La Voce (1909-1914) de Giuseppe Prezzolini (destiné à être un de ses meilleurs amis après la Seconde Guerre mondiale). En 1932, il collabora au périodique de Florence L’Universale de Berto Ricci, dont le tirage était d’environ mille cinq cents exemplaires.

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Primo Mazzolari, prêtre et résistant.

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Primo Mazzolari, dit Don Primo, né le 13 janvier 1890 à Crémone et mort le 12 avril 1959 à Bozzolo, est un prêtre catholique italien, résistant, puis fondateur en 1949 de la revue Adesso (Maintenant).

Connu comme le curé de Bozzolo, il a été une personnalité du catholicisme italien de la première moitié du XXe siècle. Sa pensée anticipait quelques-unes des orientations du concile Vatican II, en particulier en ce qui concerne l’« Église des pauvres », la liberté religieuse, le pluralisme.


Né en 1890 à Santa Maria del Boschetto, hameau rural de Crémone, il écrit, en 1907 dans son journal intime : « J’aime l’Église et le pape, mais mon dévouement et mon amour ne détruisent pas ma conscience de chrétien ». Il est ordonné prêtre en 1912 par Mgr Giacinto Gaggia.

En 1915, il est volontaire durant la Première Guerre mondiale et devient aumônier militaire en 1918.

Le 31 décembre 1921, il est nommé curé à Cicognara, un hameau de la commune de Viadana, en Lombardie. En 1925, il est dénoncé par les fascistes pour avoir refusé de chanter le Te Deum après la tentative d’attentat sur Mussolini par Tito Zaniboni.

Le 10 juillet 1932, il est transféré à la paroisse de Bozzolo, où il passe le reste de sa vie.

Après le 8 septembre 1943, il est actif dans la lutte pour la Libération et il encourage les jeunes à y participer. En février 1944, il est interpellé une première fois par la police avant d’être emprisonné en juillet de la même année, puis libéré.

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