Jean Leonardi, pharmacien et prêtre.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :9 juin 2023
  • Temps de lecture :3 min de lecture

Jean Leonardi (Diecimo, 1541 – Rome, 9 octobre 1609) est un pharmacien italien, devenu prêtre et fondateur des clercs réguliers de la Mère de Dieu et l’un des promoteurs du collège missionnaire de la Propaganda Fide. Il est canonisé en 1938 par Pie XI. Liturgiquement il est commémoré le 9 octobre.


Giovanni Leonardi est né en 1541, à Diecimo, un village de la petite république de Lucques (aujourd’hui en Toscane). Ses parents sont de modestes propriétaires terriens. En 1567, il se rend dans la capitale pour y devenir pharmacien. Il se joint à une association de jeunes gens s’engageant à une vie radicalement évangélique, dirigée par un père dominicain. Abandonnant la pharmacie, il se met à l’étude de la théologie.

Ordonné prêtre en 1572, il se consacre à la formation chrétienne des jeunes dans sa paroisse de Lucques puis fonde une « Compagnie de la Doctrine chrétienne », dont le but est de faire passer par l’enseignement les prescriptions du concile de Trente dans la vie des paroisses. En 1574, cette communauté devient l’institut religieux des Clercs réguliers de la Mère de Dieu. Son but est de travailler à l’approfondissement de la foi et de la  dévotion.

L’esprit réformateur de Jean Leonardi lui vaut des inimitiés, et il est expulsé de son pays, la République de Lucques ; mais il a le soutien du pape Clément VIII qui l’invite à Rome pour y réformer plusieurs communautés religieuses. C’est lui qui administre les dons pour faire construire le sanctuaire de la Madonna dell’Arco, près de Naples. Avec ses clercs, il travaille à répandre le culte marial, la dévotion aux Quarante Heures et la communion fréquente. Le sanctuaire de Sainte-Marie in Portico leur est confié en 1601 et ils y font renaître le culte marial autour de l’ancienne et vénérable icône.

(suite…)

Continuer la lectureJean Leonardi, pharmacien et prêtre.

Les motocyclettes Gilera.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Philatélie thématique
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :9 juin 2023
  • Temps de lecture :2 min de lecture

Gilera est un fabricant italien de motos fondé à Arcore en 1909 par Giuseppe Gilera (1887–1971). En 1969, l’entreprise est rachetée par Piaggio.


En 1935, Gilera acquiert les droits du moteur quatre cylindres Rondine. C’était, à l’époque, le moteur le plus puissant du monde avec 45 kW (60 ch). La première moto 4 cylindres à cadre transversal était la Gilera 500 Rondine de 1939 . Il avait des arbres à cames doubles en tête, un compresseur à induction forcée et était refroidi par eau, produisant 60 kW (80 ch) à 9000 et avait une vitesse de pointe de 140 mph (230 km / h). Cela a constitué la base des machines de course de Gilera pendant près de quarante ans. Dès le milieu des années trente, Gilera développe une gamme de moteurs quatre tempsengins à moteur. Les moteurs allaient de 100 à 500 cm3, le plus célèbre étant le Saturno de 1939. Conçu par Giuseppe Salmaggi, le Saturno s’inspirait du Gilera VTEGS 500 cc “Otto Bulloni” d’avant-guerre mais était assez différent en raison de sa construction unitaire.

Après s’être retiré de la compétition en 1957, Gilera changea brusquement de direction. Ils ont minimisé leur gamme de monocylindres à quatre temps jusque-là couronnée de succès et ont commencé à se concentrer sur les événements de motocross et de tout-terrain en association avec le spécialiste indépendant Elmeca. Les ventes ont diminué dans les années 1960 et en 1968, la société était sous séquestre.

(suite…)

Continuer la lectureLes motocyclettes Gilera.

Indro Montanelli, écrivain, historien et patron de presse.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :9 juin 2023
  • Temps de lecture :9 min de lecture

Indro Montanelli, né le 22 avril 1909 à Fucecchio en Toscane et mort le 22 juillet 2001 (à 92 ans) à Milan, est un écrivain, historien, journaliste et patron de presse italien.

D’abord chroniqueur fort célèbre au Corriere della Sera, Montanelli fonde en 1974 le quotidien Il Giornale qu’il dirige pendant vingt ans. Il est  notamment l’auteur d’un best-seller : un roman situé à l’époque de la Résistance italienne et inspiré d’une histoire authentique, Il generale della Rovere. Le livre a été adapté au cinéma par Roberto Rossellini en 1959 sous le titre Le Général Della Rovere. Le film a obtenu le Lion d’or du festival de Venise.


Montanelli termina ses études secondaires au lycée de Rieti en 1925 et passa ensuite sa licence en droit à Florence, une année plus tôt que la durée  normale des cours, avec une thèse sur la réforme électorale du fascisme ; il y soutenait que c’était une abolition pure et simple des élections, ce qui lui  valut une évaluation de cent dix points sur cent dix et les félicitations du jury. Il se peut que ce soit dû aux professeurs antifascistes de l’Université. Plus tard, il suivit à Grenoble un stage de sciences politiques et sociales. Il fit ses débuts dans la revue Frontespizio de Piero Cover Bargellini, avec un article sur Byron et le catholicisme1 (juillet-août 1930). Il lisait attentivement les autres revues, en particulier L’Italiano de Leo Longanesi (destiné, depuis 1937, à devenir son grand ami et, après la Seconde Guerre mondiale, son éditeur) et Il Selvaggio de Mino Maccari : deux périodiques qui, bien que fascistes, furent parmi les premiers à « faire fronde », c’est-à-dire à mettre une note discordante dans le chœur conformiste du régime. Mais il fut aussi profondément influencé par la lecture de La Voce (1909-1914) de Giuseppe Prezzolini (destiné à être un de ses meilleurs amis après la Seconde Guerre mondiale). En 1932, il collabora au périodique de Florence L’Universale de Berto Ricci, dont le tirage était d’environ mille cinq cents exemplaires.

(suite…)

Continuer la lectureIndro Montanelli, écrivain, historien et patron de presse.