Mario Pannunzio, journaliste et homme politique.

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Mario Pannunzio ( Lucca , 5 mars 1910 – Rome , 10 février 1968 ) était un journaliste et homme politique italien.

Il a été directeur de Risorgimento Liberale et Il Mondo ; en tant qu’homme politique, il a été parmi les fondateurs du Parti libéral ressuscité puis du Parti radical.


Mario Pannunzio est né de Guglielmo, un avocat originaire des Abruzzes, et de la comtesse Emma Bernardini. Son père était d’idées radicales, tandis que sa mère appartenait à une famille de tradition catholique. En 1921, la famille Pannunzio s’installe à Rome. Mario termine ses études dans la capitale : il fréquente le lycée classique Mamiani et, sous la pression de son père, s’inscrit à la faculté de droit.

Il décide d’obtenir rapidement son diplôme, pour se consacrer ensuite à sa grande passion : la peinture. Au cours de ses années universitaires, il  commence à fréquenter le café Aragno , le lieu de la via del Corso (au numéro 180) où se réunissent les intellectuels capitolins des années 1930. Pannunzio obtient sa licence en droit le 6 juillet 1931. Cette année-là, il participe à la «Première quadriennale d’art national» (Rome, janvier-août 1931). Trois ans plus tard, il abandonne la peinture pour la critique littéraire. Il rencontre Attilio Riccio , qui lui fait découvrir de nouveaux environnements. Il rejoint la rédaction de Il Saggiatore(1930-1933), revue de culture non conformiste. Pannunzio a écrit des critiques et des articles où il a discuté des caractéristiques générales du roman. Au cours de ces années, Pannunzio rencontra à nouveau son compatriote Arrigo Benedetti (les deux se connaissaient depuis qu’ils étaient enfants) et commença une longue amitié avec Ennio Flaiano.

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Ennio Flaiano, écrivain, dramaturge, romancier et scénariste de films.

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Ennio Flaiano, né le 5 mars 1910 à Pescara et mort le 20 novembre 1972 à Rome, est un écrivain italien, dramaturge, romancier, scénariste de films, journaliste, humoriste et critique dramatique.

Spécialiste de la troisième page des journaux, consacrée en Italie à la  critique où à la réflexion, il a écrit entre autres pour Oggi, Il Mondo, Corriere della Sera. Il a longtemps collaboré avec Federico Fellini, avec lequel il a travaillé aux scénarios d’autres réalisateurs ainsi qu’aux scénarios de Fellini lui-même, parmi lesquels La strada, La dolce vita et 8½. Il a remporté le prix Strega en 1947, année de la création du prix, pour son roman Un temps pour tuer (Tempo di uccidere), porté à l’écran en 1990 sous le titre Le Raccourci (Tempo di uccidere).


Ennio Flaiano est le dernier de sept enfants. Il passe son enfance à voyager et déménager continuellement entre Pescara, Camerino, Senigallia, Fermo et Chieti. En 1922, il arrive à Rome (en voyageant par train le 27 octobre, il est par pur hasard en compagnie des fascistes qui font la marche sur Rome). Il fait ses études secondaires dans la capitale au pensionnat national, en lycée artistique. Il s’inscrit en faculté d’architecture, mais ne termine pas ses études universitaires.

Au début des années 1930, alors qu’il partage une chambre avec le peintre Orfeo Tamburi, et qu’il collabore comme metteur en scène avec Anton Giulio Bragaglia, il fait la connaissance du journaliste Mario Pannunzio, avec lequel il restera extrêmement lié (et qui, encore un hasard, est né le même jour que lui). Il fait également la connaissance de Telesio Interlandi, Leo Longanesi et d’autres signatures du journalisme italien, et commence à collaborer aux revues L’Italia Letteraria, Omnibus et Quadrivio. Entre 1933 et 1936, après un séjour à Pavie où il fréquente l’école d’officiers, il participe à la guerre d’Éthiopie.

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Gino Severini, peintre.

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Gino Severini (né le 7 avril 1883 à Cortone, dans la province d’Arezzo en Toscane et mort le 26 février 1966 à Paris) est un peintre italien faisant partie du mouvement futuriste.


Gino Severini s’établit à Rome en 1899 où il travaille comme employé. Il fréquente l’école libre du nu à l’Académie et suit des cours de dessin le soir à l’école de la Villa Médicis. Il rencontre le peintre Giacomo Balla dont il devient l’élève. En 1900-1901, il est, avec Balla, à Fontenay-aux-Roses, chez Serafino Macchiati, peignant des paysages.

Il rencontre également le peintre et sculpteur Umberto Boccioni avec qui il organise en 1905 l’exposition des Refusés dans le foyer du théâtre Costanzi. Il s’installe à Paris en 1906 et fréquente l’avant-garde artistique. En 1910, il signe le manifeste pour la peinture futuriste avec Marinetti, Giacomo Balla,

Umberto Boccioni, Luigi Russolo et Carlo Carrà. En 1912, il participe à l’exposition des peintres futuristes organisée par le critique Félix Fénéon du 5 au 24 février à la Galerie Bernheim-Jeune à Paris et il est présent dans les expositions successives des futuristes en Europe et aux États-Unis.

Très bon dessinateur, il combine dans son œuvre la science et l’art, la rigueur et l’imagination, pour atteindre le plus complet bonheur  d’expression lorsqu’il lance, entre 1910 et 1915, les valeurs dynamiques du futurisme.

Il manifeste un grand intérêt pour la chronophotographie et, pour  s’opposer au mimétisme de la peinture traditionnelle, il s’attache dans sa peinture à décomposer les différentes étapes du mouvement, ce qui se manifeste en particulier dans une toile comme La danseuse obsédante (1911). En 1913, il épouse Jeanne (1897-1992), la fille du poète Paul Fort.

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